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Le programme de Hollande François?
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[QUOTE="DIABOLOfraize, post: 10280671, member: 244763"] Celle de la BCE tourne autour d'un objectif majeur, si ce n'est unique (voire obsessionnel pour certains) : la stabilité des prix. Pour simplifier, un objectif de maîtrise de l'inflation dans la zone euro au-dessous ou à proximité de 2%. Pourquoi une telle obsession? Une inflation faible et maîtrisée à long terme rassure les agents économiques et rend crédible (et solide) une monnaie (voir les effets néfastes, ou parfois bénéfiques, de l'inflation). Elle dispose pour cela d'un outil majeur : la fixation des taux d'intérêt directeurs. Notamment le taux de refinancement des banques. Lorsque ce taux est à la hausse cela signifie que la BCE souhaite freiner la création monétaire (l'argent devient plus cher pour les banques et par conséquent pour leurs clients). On a beaucoup reproché (le gouvernement français surtout) à la BCE de pratiquer une politique monétaire trop restrictive, autrement dit des taux trop élevés, et de freiner la croissance économique dans l'UE. Il y a là un dilemme dans la fixation des taux quand il y a, en même temps, des tensions inflationnistes (on devrait monter les taux) et une croissance molle (on devrait les baisser)! Cette situation s'est produite en 2007/2008 avant que la crise financière et les dangers d'une grave récession décide la BCE de baisser franchement ses taux (à 2,5% fin 2008, 1% pour la FED). Pour fixer ses taux directeurs, la BCE se base sur l'agrégat monétaire M1, c'est à dire la masse de monnaie en circulation dans la zone euro. Petit rappel, cette masse monétaire est constituée des pièces et billets (monnaie fiduciaire, 468 milliards en 2004) et, en grande partie, des dépôts à vue (2473 milliards en 2004). La surveillance de M1 permet de « gérer » la quantité de monnaie en circulation par rapport à l'activité économique. Pour conclure: le levier de la politique monétaire est un enjeu économique mais aussi politique. L'indépendance d'une BC en la matière prive les gouvernements de ce levier. Lorsqu'un gouvernement dispose de ce levier (cas de la France lorsque la BDF était « soumise » à l'Etat ou, dans une moindre mesure, cas des USA avec la FED), les marges de manoeuvres de politiques économiques sont bien plus grandes. Bien plus dangereuses aussi. Les gouvernements peuvent par exemple se montrer généreux en matière de création monétaire avant une élection pour ensuite « resserrer la ceinture ». On peut toutefois se rendre à l'évidence qu'il est logique d'avoir une BCE indépendante des « souhaits » de 16 pays différents et, en même temps, souhaiter une gouvernance plus démocratique de la banque centrale ainsi qu'une plus grande souplesse quant à ses objectifs. [/QUOTE]
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