La journaliste d'i>Télé remplacera Natacha Polony dans l'émission de Laurent Ruquier à la rentrée 2014. Bien connue des chaînes d'infos, Léa Salamé ne manque pas de caractère. Portrait en quelques anecdotes.
Du privé au service public. La journaliste Léa Salamé occupera le poste de chroniqueuse à la rentrée 2014 dans On n'est pas couché sur France 2, rapportent Le Point et Pure médias. Elle remplace Natacha Polony, qui avait annoncé son intention de travailler sur d'autres projets. Elle devrait quitter complètement la chaîne d'infos pour participer à l'émission de Laurent Ruquier, selon Pure médias. Aymeric Caron devrait lui conserver son poste et compléter le tandem.
A 34 ans, Léa Salamé est journaliste à i>Télé depuis 2011. Auparavant, elle a travaillé à LCP et France 24. Les téléspectateurs la connaissent surtout pour son caractère bien trempé et son franc-parler. Mais le parcours de la jeune femme regorge aussi d'anecdotes.
1. Elle est la fille d'un ex-ministre libanais
Léa Salamé est la fille de Ghassan Salamé, célèbre politologue libanais, directeur de recherches au CNRS et à Sciences-Po, où elle a aussi étudié. Son père a également été conseiller de Kofi Annan lorsqu'il était secrétaire général de l'ONU et est membre du Haut conseil de la Francophonie. Il a également été ministre de la Culture au Liban.
2. Elle arbitre les débats Zemmour - Domenach
Pas facile d'organiser les débats entre Eric Zemmour et Nicolas Domenach, deux éditorialistes aux idées politiques opposées et pourtant, c'est elle qui s'y colle. En plus de la tranche de 21 heures quotidiennement, Léa Salamé anime la séquence "Ca se dispute", un débat "avec le sourire et sans langue de bois", depuis 2013. Au Monde, elle confie avoir pris "environ deux mois" pour trouver sa place entre les deux débatteurs.
3. Elle a été stagiaire de Jean-Pierre Elkabbach
Selon Les Inrocks, Léa Salamé a été la stagiaire de Jean-Pierre Elkabbach, l'interviewer phare d'Europe 1, en 2004 sur Public Sénat. C'est à ce moment là qu'elle découvre le monde de la télévision. Non sans difficultés: "Au bout d'un mois, Jean-Pierre Elkabbach me met à l'antenne. Mes premiers flashs étaient catastrophiques. Je n'avais aucune formation, mais lui voyait quelque chose, des qualités. Je lui dois beaucoup", raconte-t-elle au magazine.
4. Elle a vécu les attentats du 11 septembre
Dans un portrait du Monde, Léa Salamé explique son aisance devant la caméra par les étapes de la vie qu'elles a traversées.
Voici ce qu'elle raconte au quotidien: "Il y a sans doute quelque chose dans la manière d'exercer mon métier qui peut s'expliquer par ce que j'ai vécu avant: mon départ de Beyrouth à l'âge de 5 ans avec ma famille pour fuir les combats, l'attentat du 11 septembre 2001 à New York où j'ai été blessée. Et le fait que quelques mois plus tard mon père, qui était en mission pour l'ONU, échappe de peu à la mort dans un attentat à Kaboul. A l'antenne, je n'ai donc peur de rien."
5. "J'ai fait péter le décolleté"
Moment gênant à l'antenne, à l'été 2013: alors qu'on lui donne la parole pour annoncer son émission à venir sur i>Télé, la journaliste, visiblement non informée du fait que ses propos sont diffusés en direct, lance "j'ai fait péter le décolleté".
Quelques mois plus tard, elle avouera à Télé 2 semaines avoir été particulièrement gênée par l'épisode: "En fait, j'étais dans le studio d'en bas, ces mots étaient destinés à la cadreuse, je n'avais pas de retour son, je n'entendais pas Pascal Praud qui devait me lancer sur un sujet sur la Syrie. Et cette phrase, la plus ***** de la Terre, est passée à l'antenne. C'était nul, ça a un peu chagriné mon père".
Du privé au service public. La journaliste Léa Salamé occupera le poste de chroniqueuse à la rentrée 2014 dans On n'est pas couché sur France 2, rapportent Le Point et Pure médias. Elle remplace Natacha Polony, qui avait annoncé son intention de travailler sur d'autres projets. Elle devrait quitter complètement la chaîne d'infos pour participer à l'émission de Laurent Ruquier, selon Pure médias. Aymeric Caron devrait lui conserver son poste et compléter le tandem.
A 34 ans, Léa Salamé est journaliste à i>Télé depuis 2011. Auparavant, elle a travaillé à LCP et France 24. Les téléspectateurs la connaissent surtout pour son caractère bien trempé et son franc-parler. Mais le parcours de la jeune femme regorge aussi d'anecdotes.
1. Elle est la fille d'un ex-ministre libanais
Léa Salamé est la fille de Ghassan Salamé, célèbre politologue libanais, directeur de recherches au CNRS et à Sciences-Po, où elle a aussi étudié. Son père a également été conseiller de Kofi Annan lorsqu'il était secrétaire général de l'ONU et est membre du Haut conseil de la Francophonie. Il a également été ministre de la Culture au Liban.
2. Elle arbitre les débats Zemmour - Domenach
Pas facile d'organiser les débats entre Eric Zemmour et Nicolas Domenach, deux éditorialistes aux idées politiques opposées et pourtant, c'est elle qui s'y colle. En plus de la tranche de 21 heures quotidiennement, Léa Salamé anime la séquence "Ca se dispute", un débat "avec le sourire et sans langue de bois", depuis 2013. Au Monde, elle confie avoir pris "environ deux mois" pour trouver sa place entre les deux débatteurs.
3. Elle a été stagiaire de Jean-Pierre Elkabbach
Selon Les Inrocks, Léa Salamé a été la stagiaire de Jean-Pierre Elkabbach, l'interviewer phare d'Europe 1, en 2004 sur Public Sénat. C'est à ce moment là qu'elle découvre le monde de la télévision. Non sans difficultés: "Au bout d'un mois, Jean-Pierre Elkabbach me met à l'antenne. Mes premiers flashs étaient catastrophiques. Je n'avais aucune formation, mais lui voyait quelque chose, des qualités. Je lui dois beaucoup", raconte-t-elle au magazine.
4. Elle a vécu les attentats du 11 septembre
Dans un portrait du Monde, Léa Salamé explique son aisance devant la caméra par les étapes de la vie qu'elles a traversées.
Voici ce qu'elle raconte au quotidien: "Il y a sans doute quelque chose dans la manière d'exercer mon métier qui peut s'expliquer par ce que j'ai vécu avant: mon départ de Beyrouth à l'âge de 5 ans avec ma famille pour fuir les combats, l'attentat du 11 septembre 2001 à New York où j'ai été blessée. Et le fait que quelques mois plus tard mon père, qui était en mission pour l'ONU, échappe de peu à la mort dans un attentat à Kaboul. A l'antenne, je n'ai donc peur de rien."
5. "J'ai fait péter le décolleté"
Moment gênant à l'antenne, à l'été 2013: alors qu'on lui donne la parole pour annoncer son émission à venir sur i>Télé, la journaliste, visiblement non informée du fait que ses propos sont diffusés en direct, lance "j'ai fait péter le décolleté".
Quelques mois plus tard, elle avouera à Télé 2 semaines avoir été particulièrement gênée par l'épisode: "En fait, j'étais dans le studio d'en bas, ces mots étaient destinés à la cadreuse, je n'avais pas de retour son, je n'entendais pas Pascal Praud qui devait me lancer sur un sujet sur la Syrie. Et cette phrase, la plus ***** de la Terre, est passée à l'antenne. C'était nul, ça a un peu chagriné mon père".