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Actualités françaises
L'école française, cancre en arabe
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[QUOTE="Espiegle69, post: 13722385, member: 141139"] Démonstration au collège et au lycée. Ici, les cours d'arabe sont assumés par l'Education nationale et ne se réfèrent jamais au Coran. Mais ils ne concernent plus que sept mille six cents collégiens et lycéens dans le public — où ils sont déjà vingt-et-un mille trois cents à apprendre le chinois. [I]« On conserve des Elco très contestables pour maintenir un contact avec la culture d'origine, et ce besoin disparaîtrait en sixième, quand les cours dépendent de l'Etat ?C'est absurde »,[/I]raille Bernard Godard. Dans soixante-quatre départements, aucun collège n'enseigne l'arabe ; dans trente-trois, aucun lycée. Rien, par exemple, dans toute la Corse, l'Oise ou la Seine-et-Marne. A Lyon, Alice, 15 ans, passionnée par cette langue, a dû suivre les cours à distance du Cned, comme environ deux mille élèves. [I]« Les collèges qui le proposent sont en grande banlieue, à Vaulx-en-Velin ou à Vénissieux. On sent bien la stigmatisation qu'implique cette offre marginalisée »,[/I] regrette sa mère. Le chinois, la musique, le théâtre : pour rendre leur établissement attrayant, principaux et proviseurs pensent à tout... sauf à l'arabe. [I]« Ce sera le souk »[/I] ; [I]« Mon collège deviendrait l'antichambre de la prison »[/I] ; [I]« Mes élèves juifs seraient choqués »...[/I] Des arguments stupéfiants pour les inspecteurs d'arabe qui les rapportent. Bruno Levallois, ancien inspecteur général de l'Education nationale, s'emporte : [I]« On confond tout : la langue arabe et l'islam, la population arabophone et la délinquance. Un recteur du Midi m'a dit : ''Je ne veux pas d'ayatollahs chez moi." Un autre, dans le Rhône, était tout fier d'avoir nommé un professeur d'arabe... en prison ! »[/I] Certains collèges proposent l'arabe mais dissuadent les familles d'y inscrire leurs enfants. Yahya Cheikh, agrégé chargé des cours au lycée Jacquard, se souvient d'un principal de banlieue parisienne qui préférait conseiller l'espagnol : [I]« Il espérait qu'avec moins d'élèves la classe d'arabe fermerait. »[/I] A Lille, un projet de cursus bilangue anglais-arabe s'est heurté au refus d'un établissement, qui arguait le manque de place, et au chantage d'un autre, qui voulait bien accueillir la langue arabe, à condition d'ouvrir aussi une classe de chinois ! [I]« Le virage est encore à prendre, [/I]confirme l'inspecteur général d'arabe Michel Neyreneuf[I]. Nous avons besoin de construire des générations de bons arabisants, cette langue offre de larges perspectives économiques et culturelles. Mais les recteurs et chefs d'établissement convaincus sont encore trop rares. »[/I] [/QUOTE]
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