les leçons de l'histoire

fredke

Capitaine Haddock
En 1914, l'Empreur d'Autriche envoyait son fils en visite à Sarajevo, capitale de la Bosnie. A cette époque, la Bosnie faisait partie de l'Empire Autrichien. Un voisin de la Bosnie, la Serbie, était un pays libre et indépendant, garantissant la liberté de la presse. Des liens d'amitié existaient entre Serbes et Bosniaques, et c'est pourquoi la presse Serbe était opposée à la politique de l'empereur, dénonçant les injustices commises envers la Bosnie.

Ainsi, l'empereur d'Autriche n'aimait pas la Serbie, ce pays libre si critique envers sa politique. Mais bon, ce n'est pas une raison pour lui faire la guerre.

Le 28 juin 1914, un citoyen Serbe étudiant en Bosnie et membre d'un groupe extrèmiste commet un attentat contre le fils de l'empereur, tuant celui-ci et sa femme en visite à Sarajevo, capitaled e la Bosnie. L'homme est de suite arrêté et identifié comme un anarchiste extrèmiste. L'acte qu'il a commis porte un nom: terrorisme.

Si il est normal qu'un tel terroriste soit arrêté et condamné, il n'est pas normal que d'autres personnes soient inquiétées. Mais pour l'empereur d'Autriche, si ce terroriste a tué son fils, c'est à cause du laxisme de la Serbie, à cause de la démocratie Serbe qui permet à des groupes extrèmistes d'exister. Pour l'empereur, la Serbie est un "nid d'anarchistes" et ainsi le gouvernement serbe est responsable. L'Empereur accuse donc la Serbie d'être à l'origine de cet acte terroriste et donne l'ordre aux autorités serbes d'interdire les publications hostiles à sa politique, de dissoudre les groupes extrèmistes, de lui fournir la liste de tous les activistes anti-autrichiens etc. Bref, des conditions inacceptables et inapplicables.

Le gouvernement serbe fait pourtant de son mieux mais ce n'est pas assez et l'Autriche déclare la guerre à la Serbie. En fait, l'assassinat de son fils avait été un prétexte pour faire la guerre contre un pays gènant pour le pouvoir autrichien... et les conditions imposées à la Serbie pour éviter la guerre avaient été volontairement rendues impossible à appliquer.

C'est drôle, mais cette histoire, le début de la première guerre mondiale, m'en rappelle une autre, plus récente... comme quoi certains n'ont pas été assez attentif au cours d'histoire...
 
Mais c'est une observation que l'on peut faire à loisir : Rares sont les gouvernants qui prennent des leçons de l'histoire. Développer les raisons de cette négligence coupable implique, à mon avis, de considérer un trop grand nombre de phénomènes pour que je m'y lance.
 
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