Salam,
Le jeu de la mort ou la dilution de la responsabilité individuelle à travers le groupe. Cela fait écho au principe de l'effet du témoin qui veut que plus de gens peuplent une scène comportant une personne en situation de détresse, moins celle-ci a de chance d'être secourue. La probabilité d’aide est ainsi inversement proportionnelle au nombre de témoins présents et la capacité d'aide des gens inhibée par la présence des autres.
Chacun n'osant réagir s'attendant à ce que les autres initient le mouvement d'entre-aide. Cela nous montre en quoi l'influence de la foule peut constituer un effet négatif sur les gens.
René Guénon affirmait que l'avis moyen qui résultait des interactions mentales d'un groupe se trouvait inférieur à la moyenne des avis individuels les plus inférieurs de cette foule.
C'est peut-être un raisonnement exagéré que de rapporter cela à la démocratie mais imaginer qu'un groupement humain puisse raisonnablement s'auto-gérer, non pas en se déchargeant de son pouvoir au profit de "représentants", mais en prenant de façon collégiale des décisions conduisant à la production des normes qui régiront la société, paraît absolument inepte.
En effet, lorsque l'on constate les effets de groupe, la violence et la sottise qui ressortent de rassemblements de foule, les avis qui en ressortent, on ne peut que redouter ce qu'il adviendrait (notamment pour les minorités) si le peuple disposait réellement du pouvoir. D'autant plus que celui-ci est aisément manipulable et qu'il suffit de la présence de quelques individus mal-intentionnés, qui sauraient correctement le suggestionner à aller dans tel ou tel sens pour commettre les pires méfaits possibles sans que ceux-ci n'apparaissent en tant que tels aux yeux des gens.
Je me méfie donc de ce concept qui veut que le pouvoir devrait revenir à la masse et que celle-ci serait apte à gouverner judicieusement.
Le jeu de la mort ou la dilution de la responsabilité individuelle à travers le groupe. Cela fait écho au principe de l'effet du témoin qui veut que plus de gens peuplent une scène comportant une personne en situation de détresse, moins celle-ci a de chance d'être secourue. La probabilité d’aide est ainsi inversement proportionnelle au nombre de témoins présents et la capacité d'aide des gens inhibée par la présence des autres.
Chacun n'osant réagir s'attendant à ce que les autres initient le mouvement d'entre-aide. Cela nous montre en quoi l'influence de la foule peut constituer un effet négatif sur les gens.
René Guénon affirmait que l'avis moyen qui résultait des interactions mentales d'un groupe se trouvait inférieur à la moyenne des avis individuels les plus inférieurs de cette foule.
C'est peut-être un raisonnement exagéré que de rapporter cela à la démocratie mais imaginer qu'un groupement humain puisse raisonnablement s'auto-gérer, non pas en se déchargeant de son pouvoir au profit de "représentants", mais en prenant de façon collégiale des décisions conduisant à la production des normes qui régiront la société, paraît absolument inepte.
En effet, lorsque l'on constate les effets de groupe, la violence et la sottise qui ressortent de rassemblements de foule, les avis qui en ressortent, on ne peut que redouter ce qu'il adviendrait (notamment pour les minorités) si le peuple disposait réellement du pouvoir. D'autant plus que celui-ci est aisément manipulable et qu'il suffit de la présence de quelques individus mal-intentionnés, qui sauraient correctement le suggestionner à aller dans tel ou tel sens pour commettre les pires méfaits possibles sans que ceux-ci n'apparaissent en tant que tels aux yeux des gens.
Je me méfie donc de ce concept qui veut que le pouvoir devrait revenir à la masse et que celle-ci serait apte à gouverner judicieusement.