Quand le suspens prendra-t-il fin ? Depuis son élimination du premier tour de la présidentielle, Jean-Luc Mélenchon souffle le chaud et le froid sur une possible candidature aux législatives.
Lundi 7 mai, il assurait que "rien n'est encore décidé" mais qu'il annoncerait sa décision "dans quarante-huit heures". Deux jours plus tard, toujours rien. Mais selon un de ses proches, "la pertinence de se présenter a largement gagné du terrain". Notamment après une réunion de la coordination de campagne du Front de gauche, au cours de laquelle Jean-Luc Mélenchon a de nouveau été poussé à se présenter.
Mais le problème reste entier : trouver une circonscription gagnable. Dimanche, Marseille tenait la corde. M. Mélenchon avait lui-même laissé entendre vendredi 4 mai lors de son dernier meeting place Stalingrad qu'il pourrait aller à Paris ou dans la cité phocéenne. Après le premier tour de la présidentielle, la 3e circonscription des Bouches-du-Rhône (une partie du 12e, 13e et une partie du 14e arrondissement de Marseille), où se présente la socialiste Sylvie Andrieux, avait été évoquée. Car la députée sortante de la 7e circonscription est mise en examen depuis juillet 2010 dans le cadre d'une affaire de détournement présumé de fonds de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur (PACA) et son cas embarrasse le PS. Le parachutage de M. Mélenchon serait en outre facilité par la présence d'une candidate du Parti de gauche dans cette circonscription, Marie Batoux.
Selon LeFigaro.fr, M. Mélenchon pourrait aussi être tenté d'aller dans la 2e circonscription de l'Hérault. Le candidat du Front de gauche, l'économiste René Revol - un élu du Parti de gauche très proche de l'eurodéputé - s'est en effet déclaré prêt à se désister. Dans l'entourage de M. Mélenchon, on confirme que cette hypothèse est envisagée mais que d'autres propositions lui ont été faites par des candidats PG, notamment en Gironde.
Dernière hypothèse, et pas des moindres, selon deux sources au PCF : une candidature à Hénin-Beaumont face à Marine Le Pen. Cela permettrait à l'eurodéputé de repartir au combat contre la patronne du FN, qu'il avait qualifiée de "semi-démente" pendant la présidentielle. Une candidature qui, selon une de ces sources, séduirait d'autant plus M. Mélenchon qu'elle lui permettrait, politiquement, "de garder la main" sur la campagne législative du Front de gauche, mais aussi de retrouver de l'attention médiatique. Même si le combat s'annonce difficile -voire perdu d'avance -, l'état du PS dans la circonscription, embourbé dans les affaires, pourrait cependant lui laisser espérer d'être au deuxième tour.
M. Mélenchon profitera-t-il de la tribune que lui offre L'Humanité qui en fait son rédacteur en chef dans son édition de jeudi pour annoncer son choix ? Réponse dans les colonnes du journal.
http://gauche.blog.lemonde.fr/2012/...n-candidat-dans-lherault-ou-a-henin-beaumont/
Lundi 7 mai, il assurait que "rien n'est encore décidé" mais qu'il annoncerait sa décision "dans quarante-huit heures". Deux jours plus tard, toujours rien. Mais selon un de ses proches, "la pertinence de se présenter a largement gagné du terrain". Notamment après une réunion de la coordination de campagne du Front de gauche, au cours de laquelle Jean-Luc Mélenchon a de nouveau été poussé à se présenter.
Mais le problème reste entier : trouver une circonscription gagnable. Dimanche, Marseille tenait la corde. M. Mélenchon avait lui-même laissé entendre vendredi 4 mai lors de son dernier meeting place Stalingrad qu'il pourrait aller à Paris ou dans la cité phocéenne. Après le premier tour de la présidentielle, la 3e circonscription des Bouches-du-Rhône (une partie du 12e, 13e et une partie du 14e arrondissement de Marseille), où se présente la socialiste Sylvie Andrieux, avait été évoquée. Car la députée sortante de la 7e circonscription est mise en examen depuis juillet 2010 dans le cadre d'une affaire de détournement présumé de fonds de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur (PACA) et son cas embarrasse le PS. Le parachutage de M. Mélenchon serait en outre facilité par la présence d'une candidate du Parti de gauche dans cette circonscription, Marie Batoux.
Selon LeFigaro.fr, M. Mélenchon pourrait aussi être tenté d'aller dans la 2e circonscription de l'Hérault. Le candidat du Front de gauche, l'économiste René Revol - un élu du Parti de gauche très proche de l'eurodéputé - s'est en effet déclaré prêt à se désister. Dans l'entourage de M. Mélenchon, on confirme que cette hypothèse est envisagée mais que d'autres propositions lui ont été faites par des candidats PG, notamment en Gironde.
Dernière hypothèse, et pas des moindres, selon deux sources au PCF : une candidature à Hénin-Beaumont face à Marine Le Pen. Cela permettrait à l'eurodéputé de repartir au combat contre la patronne du FN, qu'il avait qualifiée de "semi-démente" pendant la présidentielle. Une candidature qui, selon une de ces sources, séduirait d'autant plus M. Mélenchon qu'elle lui permettrait, politiquement, "de garder la main" sur la campagne législative du Front de gauche, mais aussi de retrouver de l'attention médiatique. Même si le combat s'annonce difficile -voire perdu d'avance -, l'état du PS dans la circonscription, embourbé dans les affaires, pourrait cependant lui laisser espérer d'être au deuxième tour.
M. Mélenchon profitera-t-il de la tribune que lui offre L'Humanité qui en fait son rédacteur en chef dans son édition de jeudi pour annoncer son choix ? Réponse dans les colonnes du journal.
http://gauche.blog.lemonde.fr/2012/...n-candidat-dans-lherault-ou-a-henin-beaumont/
