Ainsi, la lettre apostolique du pape François déçoit-elle beaucoup de monde.
Sur Boulevard Voltairedimanche, elle était stigmatisée comme un verre à moitié plein ou à moitié vide selon les attentes de ses lecteurs. Qualifié de trop long, répétitif, marqué selon les experts du signe du conservatisme, le texte du pape est accusé de rester dans la continuité des précédents.
Il est vrai que notre pape a laissé naître des attentes, voire des espoirs de ce que d’aucuns appellent un renouvellement de la doctrine de l’Église en matière familiale et sacramentelle. Or, comme il fallait s’y attendre, son texte ne change rien sur le fond du problème posé, parce que rien ne peut être changé.
Le problème, avec l’Église catholique, est que les médias et le public voudraient qu’elle soit à l’image des autorités de la société civile, qu’elle écoute le sens du vent qui souffle et qu’elle s’adapte au siècle et à ses évolutions. Contresens énorme ! L’Église n’est pas là pour répondre aux souhaits des pécheurs que nous sommes. Ce n’est pas une institution civile.
Elle est une institution divine : Jésus-Christ répandu et communiqué dans le monde, pour le sauver. Celui-ci n’a pas attendu notre époque pour savoir dans quel sens le vent soufflait. Il est l’éternité. L’absolu. Le mystère. Celui dont tout découle. Père, fils et Saint-Esprit. Il n’a rien à voir avec la sociologie, la politique, la psychologie, nos petits problèmes d’épanouissement personnel par rapport à notre agir, notre moi, notre ego !
Le pape qui est le chef de cette Église ne peut pas la faire évoluer. Il n’en a ni le pouvoir ni les moyens. Nous ne sommes pas dans le domaine des raisonnements humains, simplement et trop humains. La démocratie n’a pas voix au chapitre. Quelle que soit la majorité, l’erreur reste l’erreur, la vérité reste la vérité et le dogme demeure le dogme.
Qu’attendons-nous de l’Église ? S’il s’agit, pour nous, d’en faire notre chose, selon nos caprices, nos attentes, nos besoins subjectivement appréciés, elle n’est plus catholique. Si, par contre, il s’agit de savoir comment nous pouvons être rachetés et quelle est la voie du salut pour notre âme, alors notre mère l’Église est prête à nous écouter, nous pardonner, nous entendre, pleurer avec nous, nous emmener sur le chemin de la miséricorde et nous conduire au ciel.
Sur Boulevard Voltairedimanche, elle était stigmatisée comme un verre à moitié plein ou à moitié vide selon les attentes de ses lecteurs. Qualifié de trop long, répétitif, marqué selon les experts du signe du conservatisme, le texte du pape est accusé de rester dans la continuité des précédents.
Il est vrai que notre pape a laissé naître des attentes, voire des espoirs de ce que d’aucuns appellent un renouvellement de la doctrine de l’Église en matière familiale et sacramentelle. Or, comme il fallait s’y attendre, son texte ne change rien sur le fond du problème posé, parce que rien ne peut être changé.
Le problème, avec l’Église catholique, est que les médias et le public voudraient qu’elle soit à l’image des autorités de la société civile, qu’elle écoute le sens du vent qui souffle et qu’elle s’adapte au siècle et à ses évolutions. Contresens énorme ! L’Église n’est pas là pour répondre aux souhaits des pécheurs que nous sommes. Ce n’est pas une institution civile.
Elle est une institution divine : Jésus-Christ répandu et communiqué dans le monde, pour le sauver. Celui-ci n’a pas attendu notre époque pour savoir dans quel sens le vent soufflait. Il est l’éternité. L’absolu. Le mystère. Celui dont tout découle. Père, fils et Saint-Esprit. Il n’a rien à voir avec la sociologie, la politique, la psychologie, nos petits problèmes d’épanouissement personnel par rapport à notre agir, notre moi, notre ego !
Le pape qui est le chef de cette Église ne peut pas la faire évoluer. Il n’en a ni le pouvoir ni les moyens. Nous ne sommes pas dans le domaine des raisonnements humains, simplement et trop humains. La démocratie n’a pas voix au chapitre. Quelle que soit la majorité, l’erreur reste l’erreur, la vérité reste la vérité et le dogme demeure le dogme.
Qu’attendons-nous de l’Église ? S’il s’agit, pour nous, d’en faire notre chose, selon nos caprices, nos attentes, nos besoins subjectivement appréciés, elle n’est plus catholique. Si, par contre, il s’agit de savoir comment nous pouvons être rachetés et quelle est la voie du salut pour notre âme, alors notre mère l’Église est prête à nous écouter, nous pardonner, nous entendre, pleurer avec nous, nous emmener sur le chemin de la miséricorde et nous conduire au ciel.