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PARIS (Reuters) - Les investigations sur une possible enquête truquée de la "police des polices" pour écarter en 2007 des fonctionnaires jugés trop à gauche est conduite avec diligence, a affirmé vendredi le parquet de Paris.
Dans un communiqué, le procureur de Paris, François Molins, souligne qu'un seul officier de l'Inspection générale des services (IGS) a été mis en examen à ce jour et détaille les six plaintes en cours d'instruction à Paris.
François Molins explique vouloir communiquer des "éléments objectifs" dans cette affaire qui oppose vivement le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, et le préfet de police Michel Gaudin à des responsables socialistes.
La cour d'appel de Paris a relevé mardi que ces informations judiciaires "étaient conduites avec diligence", précise-t-il.
Bruno Le Roux, porte-parole du candidat socialiste à la présidentielle François Hollande, a accusé Claude Guéant d'être "au coeur" d'une manipulation visant à écarter des policiers de gauche à l'approche de la présidentielle de 2007.
L'actuel ministre de l'Intérieur, qui était alors chef de cabinet de Nicolas Sarkozy au ministère de l'Intérieur, puis secrétaire général de l'Elysée, a répliqué par l'annonce d'une plainte en diffamation.
"Je n'ai rien à voir avec cette histoire (...) Il y a des limites à tout", a-t-il dit lors d'un vif échange avec les socialistes à l'Assemblée nationale.
Michel Gaudin, qui réfute tout rôle dans l'affaire, a relativisé les soupçons pesant sur l'IGS en affirmant qu'aucun de ses membres n'était mis en examen.
Le parquet précise toutefois que le commandant de police Jean-Pierre Delcher, "signataire apparent" des rapports incriminant les policiers écartés, a été mis en examen en décembre.
UN FAUX PROCÈS-VERBAL ?
Dans un communiqué, le procureur de Paris, François Molins, souligne qu'un seul officier de l'Inspection générale des services (IGS) a été mis en examen à ce jour et détaille les six plaintes en cours d'instruction à Paris.
François Molins explique vouloir communiquer des "éléments objectifs" dans cette affaire qui oppose vivement le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, et le préfet de police Michel Gaudin à des responsables socialistes.
La cour d'appel de Paris a relevé mardi que ces informations judiciaires "étaient conduites avec diligence", précise-t-il.
Bruno Le Roux, porte-parole du candidat socialiste à la présidentielle François Hollande, a accusé Claude Guéant d'être "au coeur" d'une manipulation visant à écarter des policiers de gauche à l'approche de la présidentielle de 2007.
L'actuel ministre de l'Intérieur, qui était alors chef de cabinet de Nicolas Sarkozy au ministère de l'Intérieur, puis secrétaire général de l'Elysée, a répliqué par l'annonce d'une plainte en diffamation.
"Je n'ai rien à voir avec cette histoire (...) Il y a des limites à tout", a-t-il dit lors d'un vif échange avec les socialistes à l'Assemblée nationale.
Michel Gaudin, qui réfute tout rôle dans l'affaire, a relativisé les soupçons pesant sur l'IGS en affirmant qu'aucun de ses membres n'était mis en examen.
Le parquet précise toutefois que le commandant de police Jean-Pierre Delcher, "signataire apparent" des rapports incriminant les policiers écartés, a été mis en examen en décembre.
UN FAUX PROCÈS-VERBAL ?