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Les 6 plus gros clichés de la rentrée sur l'Afrique
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[QUOTE="Ancien-Membre, post: 10896045, member: 364996"] 1— Le continent des guerres sempiternelles Le personnage de bande dessinée d’origine suisse Titeuf revient dans les librairies avec la mise en place, par les éditions Glénat, d’un million d’exemplaires de l’album Titeuf à la folie!. Chouette, cette fois, les enfants vont découvrir un personnage africain (aux lèvres charnues, comme de bien entendu…) qui va narrer son continent aux chères têtes blondes! La jeune fille nouvellement arrivée dans l’école du héros de BD va-t-elle évoquer l’enviable croissance économique de l’Afrique? La profondeur de sa culture? L’excellence de ses mets? Non. Il est plutôt prévu qu’elle raconte comment elle a fui son «pays ravagé par la guerre». Admettons. Il est vrai que tous les pays africains ne sont pas en paix. Le dessinateur Zep a sûrement de bonnes intentions… Mais il y a d’autres lieux communs éculés en cette rentrée… 2— Le continent des pénis débridés En 2011, l’affaire du Sofitel de New York avait présenté Nafissatou Diallo comme une Africaine à la fiabilité douteuse, mais tout de même une victime, en attendant qu’un procès démontre éventuellement le contraire. Mais voilà, en septembre 2012, dans un roman très clairement inspiré du dossier DSK, c’est le bourreau qui s’africanise. Linda Fairstein, ancienne patronne de la Special Victims Unit à New York, publie le roman Night Watch, où le double fictionnel de Dominique Strauss-Kahn s’appelle Mohammed Gil-Darsin. Dirigeant, lui aussi, d’une grande organisation internationale nommée ici «World Economic Bureau», coureur de jupons invétéré, lui aussi, accusé de viol, lui aussi, par la femme de ménage immigrée de l'Eurotel de New York, il est le fils d'un ex-dictateur ivoirien en exil. Le personnage de “MGD” est présenté comme ayant toutes les chances d'être bientôt président de la Côte d'Ivoire… L’Africain résumé à son pénis n’est pas qu’un fantasme de mauvaise littérature. C’est une matière cinématographique largement malaxée par le réalisateur autrichien Ulrich Seild qui déroule sa trilogie «Paradies» avec, ce mois-ci, le second volet intitulé Paradies: Faith. Dans le premier volet présenté au dernier Festival de Cannes, Paradies: Love, le cinéaste racontait comment une quinquagénaire européenne ralliait une Afrique folklorique pour renifler «la peau d’un nègre» prostitué qui susurrait des Hakuna Matata. Bien sûr, il y a un second degré lorsque la touriste sexuelle hypocondriaque se voit offrir, en cadeau d’anniversaire, un Kenyan au pénis enrubanné. À moins que ce ne soit un troisième degré qui humilie —tout de même— ces personnages réduits au statut de membre viril la suite: [url]http://www.slateafrique.com/94099/rentree-afrique-indecrottable-servie-aux-occidentaux[/url] [/QUOTE]
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