Menu
Accueil
Forums
Liste des forums
En ce moment
Nouveaux messages
Nouveaux messages de profil
Connexion
S'inscrire
Quoi de neuf
Liste des forums
Menu
Connexion
S'inscrire
Forums
Catégorie Principale
Islam
Les compagnons du prophète.
JavaScript est désactivé. Pour une meilleure expérience, veuillez activer JavaScript dans votre navigateur avant de continuer.
Vous utilisez un navigateur obsolète. Il se peut que ce site ou d'autres sites Web ne s'affichent pas correctement.
Vous devez le mettre à jour ou utiliser un
navigateur alternatif
.
Répondre à la discussion
Message
[QUOTE="Drianke, post: 12147427, member: 174325"] Sa`d Ibn Abî Waqqâs Dans une étroite vallée se trouve une petite cité où aucune végétation, aucun bétail, aucun jardin ni aucune rivière n’existent. Une successsion de déserts séparent la ville du reste du monde. Le jour, la chaleur du soleil est insupportable et les nuits sont calmes et solitaires. Les tribus s’y retrouvent comme les animaux autour d’un point d’eau. Aucun gouvernement ne règne. Aucune religion ne guide les hommes exceptée celle qui consiste en l’adoration des idoles de pierre. Le savoir se limite à l’amour pour la belle poésie, sauf chez les prêtres. Cette ville est La Mecque et ses habitants sont les Arabes. Dans cette ville vit un jeune homme qui n’a pas plus de vingt printemps. Petit et bien bâti, sa chevelure épaisse lui vaut d’être comparé à un lion. Il vient d’un milieu riche et noble. Très attaché à ses parents, il affectionne particulièrement sa mère. Il passe une grande partie de son temps à fabriquer et réparer des arcs et des flèches ainsi qu’à s’entrainer au tir à l’arc comme s’il préparait une rencontre importante. Il est reconnu comme étant sérieux et intelligent. La religion et le mode de vie des Arabes ne le satisfont pas. Il estime que leurs croyances sont corrompues et leurs pratiques déplaisantes. Cet homme s’appelle Sa`d Ibn Abî Waqqâs. Un matin, le grand Abû Bakr vint à lui et lui parla de façon douce. Il expliqua que Muhammad Ibn `Abd Allâh, le fils de sa défunte cousine Aminah Bint Wahb, avait reçu des révélations et était le Messager de la religion de la guidée et de la vérité. Abû Bakr l’emmena alors jusqu’à Muhammad — paix et bénédictions sur lui — dans une des vallées de La Mecque. En cette fin d’après-midi, le Prophète — paix et bénédictions sur lui — venait à peine d’effectuer la prière de Al-`Asr. Sa`d , excité et ravi, répondit volontiers à l’invitation à la vérité et à la religion du Dieu unique. Il était très heureux d’être l’un des premiers à répondre à l’appel de l’islam. Le Prophète — paix et bénédictions sur lui — fut également très satisfait de la conversion de Sa`d car il voyait en lui des signes d’excellence. Sa jeunesse promettait, en effet, de grandes choses à venir comme si ce brillant croissant allait rapidement devenir une lune pleine et lumineuse. Peut-être d’autres jeunes Mecquois allaient-ils suivre son exemple. Sa`d Ibn Abî Waqqâs était l’oncle maternel du Prophète — paix et bénédictions sur lui — puisqu’il appartenait aux Bani Zuhrah, le clan d’Aminah Bint Wahb, la mère du Prophète — paix et bénédictions sur lui —. De ce fait, on fait quelques fois référence à lui en tant que Sa`d des Zuhrah, pour le distinguer de ceux qui portaient le même prénom - Sa`d. On rapporte que le Prophète — paix et bénédictions sur lui — était heureux des liens de parentés qui l’unissaient avec Sa`d . Un jour, alors qu’il était assis avec ses compagnons, il le vit s’approcher et dit : " Voici mon oncle maternel ! Laissez un homme voir son oncle maternel ! " Alors que le Prophète — paix et bénédictions sur lui — se réjouissait de l’entrée de Sa`d dans l’islam, il n’en allait pas de même pour d’autres, notamment sa mère. Sa`d raconte : « Lorsque ma mère apprit que j’avais embrassé l’islam, elle explosa de rage. Elle vint me dire : — " Ô Sa`d ! Quelle est cette religion que tu as embrassée et qui t’a éloigné de la religion de ton père et de ta mère ? Par Dieu, abandonne ta nouvelle religion ou je me laisse mourir de faim et de soif. Ton cœur sera alors empli de douleur, les remords te consumeront et les gens te blâmeront à jamais. — Ne fais pas ça ma mère !, dis-je, car je ne délaisserai ma religion pour rien au monde. " Malgré mon avertissement, elle exécuta sa menace. Elle ne mangea ni ne but pendant plusieurs jours. Elle devint émaciée et faible. Chaque heure je lui proposais de lui apporter quelque chose à manger ou à boire mais elle refusait, insistant sur le fait qu’elle ne mangerait ni ne boirait jusqu’à ce qu’elle meure ou que j’abandonne ma religion. Je lui dis : — " Ô Mère ! Malgré tout l’amour que je te porte, mon amour pour Dieu et pour son Messager est encore plus fort. Par Dieu, même si tu avais cent âmes et que chaque âme devait s’éteindre l’une après l’autre, je ne délaisserais pas ma religion pour autant. " Lorsqu’elle vit ma détermination, elle recommença à s’alimenter et à boire à contre-cœur. » C’est à propos de la relation entre Sa`d et sa mère ainsi que de la tentative de cette dernière de lui faire renier la foi que ces versets du Coran furent révélés : " Nous avons commandé à l’homme [la bienfaisance envers] ses père et mère ; sa mère l’a porté [subissant pour lui] peine sur peine : son sevrage a lieu à deux ans. Sois reconnaissant envers Moi ainsi qu’envers tes parents. Vers Moi est la destination. Et si tous deux te forcent à M’associer ce dont tu n’as aucune connaissance, alors ne leur obéis pas ; mais reste avec eux ici-bas de façon convenable. Et suis le sentier de celui qui se tourne vers Moi. Vers Moi, ensuite, est votre retour, et alors Je vous informerai de ce que vous faisiez. " (sourate 31, Loqman, versets 14-15) Au commencement de l’islam, les musulmans étaient soucieux de ne pas éveiller les soupçons des Qurayshites. Ils partaient souvent en groupes vers les vallons en dehors de La Mecque où ils pouvaient prier sans être vus, mais un jour, un groupe d’idolâtres vint vers eux alors qu’ils priaient et les interrompit pour les tourner en ridicule. Les musulmans ne purent rester passifs face à cette indignation et en vinrent aux mains. Sa`d Ibn Abî Waqqâs frappa un des mécréants avec une mâchoire de chameau et le blessa. Ce fut la première goutte de sang versée au court d’un conflit entre l’islam et les mécréants - un conflit qui allait plus tard s’intensifier et éprouver les musulmans dans leur patience et leur courage. Après cet incident, le Prophète — paix et bénédictions sur lui — invita néanmoins ses compagnons à être patients et endurants car c’était un commandement divin : " Et endure ce qu’ils disent ; et écarte-toi d’eux d’une façon convenable. Et laisse-moi avec ceux qui crient au mensonge et qui vivent dans l’aisance ; et accorde-leur un court répit. " (sourate 71, Al Muzzammil, versets 10 -11) Les musulmans n’eurent la permission de se battre qu’une dizaine d’années plus tard. Sa`d Ibn Abî Waqqâs allait alors jouer un grand rôle dans plusieurs affrontements du temps du Prophète — paix et bénédictions sur lui — et après sa mort. Il combattit à Badr avec son petit frère Umayr qui avait pleuré afin de pouvoir accompagner l’armée musulmane alors qu’il était encore adolescent. Sa`d retourna à Médine sans Umayr, tombé en martyr avec treize autres musulmans durant la bataille. Lors de la bataille d’Uhud, Sa`d faisait partie des meilleurs archers, avec Zayd, Saib fils de Uthman Ibn Mazun… Avec d’autres compagnons, il se battit avec vigueur pour défendre le Prophète — paix et bénédictions sur lui — quand d’autres musulmans avaient déserté leur position. Pour l’encourager, le Prophète — paix et bénédictions sur lui — lui dit : " Irmi Sa`d , Fidâka Abi wa Ummi - Tire Sa`d ! Que mon père et ma mère soient ta rançon ! " A ce sujet, `Alî Ibn Abî Tâlib dit qu’il n’avait jamais entendu le Prophète — paix et bénédictions sur lui — promettre une telle rançon à quelqu’un d’autre. Sa`d fut aussi le premier compagnon à avoir tiré une flèche pour défendre l’islam. Une fois, le Prophète pria pour lui : " Ô Seigneur ! Dirige ce tir et répond à sa prière ! " Sa`d faisait partie des compagnons du Prophète — paix et bénédictions sur lui — qui disposaient d’une grande fortune. Au même titre que sa bravoure, il était connu pour sa générosité. Il tomba malade durant le pèlerinage d’adieu du Prophète — paix et bénédictions sur lui — qui lui rendit visite. Il lui dit : " Ô Messager de Dieu ! J’ai des richesses et je n’ai qu’une seule héritière. Puis-je donner les deux tiers de ma fortune en aumône ? - Non, répondit le Prophète — paix et bénédictions sur lui —. - Alors la moitié ?, demanda Sa`d . - Non, dit encore le Prophète — paix et bénédictions sur lui —. - Alors un tiers ?, demanda Sa`d . - Oui, dit le Prophète — paix et bénédictions sur lui —, le tiers c’est beaucoup. Laisser tes héritiers dans l’aisance vaut mieux pour toi que si tu les laisses dépendre des autres ou mendier. Si tu dépenses quoi que ce soit en vue d’obtenir la satisfaction de Dieu, tu seras récompensé pour cet acte, même s’il s’agit d’une petite bouchée que tu places dans la bouche de ton épouse. " Sa`d eut, plus tard, le bonheur d’avoir d’autres enfants. Il fut également nommé commandant en chef de la puissante armée musulmane que `Omar envoya pour contrer les Perses à Qadisiyyah. `Omar désirait fortement mettre fin à la domination séculaire des Sassanides sur la région. la suite dans le lien.....[url]http://www.islamophile.org/spip/Sa-d-Ibn-Abi-Waqqas.html[/url] Traduit de l’anglais "Companions of The Prophet", Vol. 1, de Abdul Wâhid Hâmid. Répondre à cet article Navigation [/QUOTE]
Insérer les messages sélectionnés…
Vérification
Répondre
Forums
Catégorie Principale
Islam
Les compagnons du prophète.
Haut