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Les derniers jours de muhammad « la mort du prophète est un drame shakespearien »
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[QUOTE="thitrite, post: 14397091, member: 228473"] [B]Le portrait que vous faites des compagnons et des proches du Prophète est dévastateur. Omar Ibn el-Khattab, devenu calife en 634, est décrit comme une brute insolente et misogyne. Le pieux Abu Bakr est vénal. Il fera déshériter Fatima, la fille chérie de Mohammed, pour s’accaparer ses richesses. Ali, l’époux de cette dernière, qui est le principal prétendant à la succession, est un paresseux et un grand dormeur qui a demandé à être exempté de la prière du soir…[/B] Aussi étonnant que cela puisse paraître, tout cela figure dans les sources musulmanes. Le temps de la prédication mohammédienne et des quatre premiers califes [Abu Bakr, Omar, Othman et Ali] est appréhendé aujourd’hui comme un âge d’or indépassable. C’est la référence ultime pour les musulmans. En réalité, le Prophète, ses épouses et ses compagnons étaient des êtres de chair, qui évoluaient dans un tourbillon de passions, de convoitises, de rivalités féroces. Si j’insiste sur le « roman familial » de Mohammed, c’est parce que la raison matrimoniale est une des dimensions essentielles de la politique arabe, et elle l’emporte bien souvent sur la froide raison d’État. Comment s’est réglée la succession du Prophète ? Au profit de son beau-père, Abu Bakr, le géniteur d’Aïsha, puis au profit d’Omar, qui avait lui aussi marié une de ses filles (Hafsa) au Prophète, puis au profit d’Othman, le « double » gendre (il a épousé successivement Ruqaya et Omm Koulthoum, deux des quatre filles que Mohammed a eues avec Khadija), et enfin au profit d’Ali, gendre et cousin. [B]La Fitna, la grande discorde qui déchire toujours le monde musulman, en opposant les sunnites, défenseurs de l’orthodoxie, aux chiites, partisans d’Ali, trouve ses origines dans le fait que le Prophète, à sa mort, n’a pas laissé (ou n’a pas pu laisser) de directives claires sur sa succession. Vous suggérez néanmoins que le devenir de l’État qu’il avait fondé n’était pas sa priorité première. [/B] Mohammed était hanté par l’idée que la communauté se diviserait, mais il paraissait plus préoccupé par l’achèvement de la prophétie, sa mission spirituelle, que par le parachèvement de son œuvre politique. Sa mission, au départ, consistait à ramener les Arabes, égarés dans le polythéisme et l’idolâtrie, dans le droit chemin de la foi monothéiste. Son souci était de savoir s’il avait bien transmis le message divin. Sa prédication avait un caractère apocalyptique que l’on a eu tendance à atténuer par la suite. À l’annonce de sa mort, les croyants ont été frappés d’incrédulité. Ils pensaient que ce signe annonçait la fin et s’attendaient à sa résurrection, ce qui peut aussi expliquer le délai observé pour le mettre en terre. On peut se demander si le proto-islam prophétique était une religion ou une doctrine de la fin des temps, et si l’islam, la religion universelle telle que nous la connaissons, n’a pas été inventé bien après la mort de son prophète. Par Omar et par les califes omeyyades. [/QUOTE]
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