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Les femmes victimes d’esclavage moderne
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[QUOTE="Hibou57, post: 12824802, member: 82014"] Ce n’est pas le sujet, c’est pour vous éviter de vous énerver sans vous comprendre : je crois que ce qu’il voulait dire, c’est qu’on devrait parler de ces questions sans nécessairement relever le sexe comme une circonstance aggravante quand c’est une femme et comme une circonstance banalisante quand c’est un homme. L’émotion sélective est un phénomène connu, même si c’est tabou. Ça dépasse aussi cette seule question de l’esclavage. Quand on parle des conditions de travail excessivement dangereuses et sous‑payés et avec privations de liberté, on ne titre jamais « l’esclavage des hommes » ou quand ça se fait, c’est pour parler de l’humanité, en incluant les femmes, jamais pour chercher à provoquer un émoi sélectif dut au fait que ce sont des hommes au sens de sexe biologique masculin (ce serait vu au contraire comme une circonstance banalisante). Bref, il voulait se plaindre de la sexualisation de systématique de tout dès qu’un sujet implique des femmes, ce qui ne se fait pas quand un sujet implique des hommes. Il voulait peut‑être parler de l’émoi sélectif… Justement, c’est un exemple. Les travailleurs immigrés au Qatar, qui sont à mes yeux des esclaves, ne sont pourtant, et par le simple fait qu’il sont venu de leur propre moyen, pas considérés comme des esclaves, et ne sont comptés dans ce genre de statistique pour ce que j’en sais. Et là aussi, quand on en parle, on ne titrerait même pas « les hommes victime de l’esclavage au Qatar », en voulant souligner le sexe masculin des victimes. Où quand on parle des esclaves du goulag, où était détenus nettement principalement des hommes, on y voit pas du sexisme, alors que si ça avait été des femmes, l’émoi serait plus fort et on y verrait du sexisme. Temps que le féminisme sera un sexisme (et je crois qu’il n’en sortira jamais), ce genre de commentaire ressortira systématiquement, et à systématiquement mettre en avant le sexe dans des questions comme celle‑ci (de manière opportuniste, toujours dans un seul sens et jamais dans l’autre), ça appel inévitablement cette question, au moins à l’esprit, et parfois verbalement. Si on veut parler d’esclavage, on parle d’esclavage. Si on veut distinguer les effets du facteur du sexe dans l’esclavage ou tout ce qui y ressemble, on le fait pour les deux, si on veut être honnête. Ni l’un ni l’autre ne sont fait, parce qu’évidemment, ça fait tout de suite moins vendeur et ça rapporte beaucoup moins de clique sur les journaux en ligne, surtout avec des articles gratuits entièrement financés par la publicité, qui nécessite un grand nombre de visites pour être rentables (dans la société occidentale, le sexe féminin, ça racole beaucoup plus que le sexe masculin). J’espère que j’ai pas été trop long avec le H.S. [/QUOTE]
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