Le montant des investissements directs vers la France se sont effondrés de 77% l'année dernière, selon le dernier bilan des Nations-Unies. Une tendance complètement à rebours du reste du monde et des autres grands pays européens.
Les analystes du déclin de la France et du french bashing vont s'en donner à coeur joie. Les investissements directs vers la France se sont effondrés de 77% en 2013, pour tomber à 5,7 milliards de dollars, selon le bilan annuel publié par la Conférence des Nations-Unies pour le commerce et le développement (UNCTAD).
Il s'agit là d'une performance catastrophique complètement à rebours de la tendance mondiale puisque le montant total des investissements directs étrangers (IDE) dans le monde a augmenté de 11% l'année dernière à 1460 milliards de dollars. La Cnuced note dans son rapport que les flux vers les pays développés restent à un niveau "historiquement bas", soit 39% du total, sans retrouver leur niveau de 2007, avant la crise. Ils ont également "continué à décliner" selon le rapport, qui ne précise pas dans quelle proportion. Ils ont en revanche augmenté vers le Japon ou l'Europe.
Les pays à "fiscalité accueillante" en profitent,
Sur le continent européen, le tableau est très contrasté: si les investissements étrangers en France se sont effondrés, ils ont au contraire bondi de 392% vers l'Allemagne (à 32,3 milliards) et de 37% vers l'Espagne (à 37,1 milliards). Mais, comme le note le rapport, ce sont aussi les stratégies fiscales qui amènent les investisseurs en Europe: ainsi les investissements cumulés vers quatre pays à "la fiscalité accueillante" (Belgique, Irlande, Pays-Bas et Luxembourg) ont augmenté l'an dernier de plus de 100 milliards de dollars, un chiffre important à mettre en regard de la petite taille de ces économies. "Ces pays accueillent les fonctions financières et comptables
yahoo
Les analystes du déclin de la France et du french bashing vont s'en donner à coeur joie. Les investissements directs vers la France se sont effondrés de 77% en 2013, pour tomber à 5,7 milliards de dollars, selon le bilan annuel publié par la Conférence des Nations-Unies pour le commerce et le développement (UNCTAD).
Il s'agit là d'une performance catastrophique complètement à rebours de la tendance mondiale puisque le montant total des investissements directs étrangers (IDE) dans le monde a augmenté de 11% l'année dernière à 1460 milliards de dollars. La Cnuced note dans son rapport que les flux vers les pays développés restent à un niveau "historiquement bas", soit 39% du total, sans retrouver leur niveau de 2007, avant la crise. Ils ont également "continué à décliner" selon le rapport, qui ne précise pas dans quelle proportion. Ils ont en revanche augmenté vers le Japon ou l'Europe.
Les pays à "fiscalité accueillante" en profitent,
Sur le continent européen, le tableau est très contrasté: si les investissements étrangers en France se sont effondrés, ils ont au contraire bondi de 392% vers l'Allemagne (à 32,3 milliards) et de 37% vers l'Espagne (à 37,1 milliards). Mais, comme le note le rapport, ce sont aussi les stratégies fiscales qui amènent les investisseurs en Europe: ainsi les investissements cumulés vers quatre pays à "la fiscalité accueillante" (Belgique, Irlande, Pays-Bas et Luxembourg) ont augmenté l'an dernier de plus de 100 milliards de dollars, un chiffre important à mettre en regard de la petite taille de ces économies. "Ces pays accueillent les fonctions financières et comptables
yahoo