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Les Marocains ont déserté la Mauritanie
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[QUOTE="Saheli, post: 5559734, member: 98076"] Le général Aziz, très connu en Mauritanie, même avant d’être chef de l’Etat Avant même de devenir chef de l’Etat à la faveur du putsch du 6 août dernier, le président du Haut conseil d’Etat en Mauritanie, le général Mohamed Ould Abdel Aziz, qui vient de démissionner de ses fonctions, était déjà très connu dans le pays. Le général Aziz dont la démission intervient en perspective de sa candidature à l’élection présidentielle du 6 juin prochain, a en effet dirigé la garde présidentielle, le fameux BASEP, depuis sa création dans les années 90 jusqu’à son accession lui-même au sommet de l’Etat, en déposant l’ex-président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi. Agé aujourd’hui de 53 ans, le président démissionnaire est issu de la célèbre tribu guerrière des Oulad Bousbaa et est né dans la région de l’Inchiri, située à quelque 200 kilomètres au nord de Nouakchott. Après sa sortie de l’Académie militaire de Mekhnès au Maroc, il a rejoint l’armée mauritanienne en 1977 où il s’est fait illustrer par son courage et son sens de la tactique. C’est d’ailleurs en grande partie grâce à lui et ses hommes, que la tentative de putsch menée par les Cavaliers du changement en juin 2003 contre l’ancien président Maaouya Ould Taya avait été mise en échec. Et c’est aussi grâce à lui et ses hommes que le putsch du 3 août 2005 contre le même Ould Taya a abouti, sans effusion de sang ni troubles. Sur le plan de la bonne morale, on lui attribue la décision de réduire à 19 mois la période de transition instaurée après le renversement de Ould Taya alors qu’elle avait été initialement fixée à 24 mois. Bon nombre d’observateurs s’accordent également à affirmer que le général Aziz s’était personnellement imposé pour contraindre le chef de l’Etat pendant cette transition, son cousin de sang le colonel Ely Ould Mohamed Vall, d’abandonner ses tentatives de se maintenir au pouvoir après la fin de cette période si aucun des candidats n’arrive à obtenir plus de 50% des voix au premier tour. Le futur candidat à la présidentielle est considéré comme étant un homme discret et peu bavard. source: Agence de Presse Africaine [/QUOTE]
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