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Actualités internationales
Les migrants: préjugés et réalités en europe
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[QUOTE="mam80, post: 13740428, member: 228134"] Quotas de réfugiés : la France joue sur les mots Les États de l'UE devront accueillir les réfugiés débarqués sur les côtes européennes selon des critères précis. Paris s'emmêle les pinceaux. Les déclarations hostiles de Manuel Valls à l'égard des quotas de réfugiés ont laissé perplexes les autorités bruxelloises. Mais elles n'ont pas empêché Jean-Claude Juncker, le président de la Commission, de continuer d'avancer. La semaine prochaine, il proposera aux États membres un système de répartition des réfugiés et demandeurs d'asile dans l'Union. L'incompréhension est d'autant plus forte à Bruxelles que la France a exprimé des opinions contradictoires... En effet, le 11 mai dernier, Bernard Cazeneuve, le ministre de l'Intérieur, donne son blanc-seing au principe d'un système de répartition des demandeurs d'asile, alors même que la Commission n'a pas encore publié son agenda stratégique. Selon lui, il est "normal" qu'il y ait une répartition et il va jusqu'à déclarer que "[l]es propositions de Jean-Claude Juncker s'inspirent de celles faites par la France". Deux jours plus tard, le 13 mai, la Commission présente sa stratégie et donne des chiffres précis pour évaluer les États les plus concernés par ce système de transfert de personnes qui ont besoin de protection. Valls contredit Cazeneuve Tous paramètres confondus (taille de la population, PIB, indice de chômage...), la France apparaît en pole position pour accueillir davantage de demandeurs d'asile et de réfugiés venus d'Italie, de Grèce ou de Malte. Patatras ! Matignon s'affole des conséquences dans l'opinion. Quelques jours plus tard, à Menton, Manuel Valls monte au créneau pour dénoncer la mise en place d'"un système de quotas". Rebelote lundi avec Harlem Désir qui lui emboîte le pas lors d'une réunion des ministres des Affaires étrangères : "Il n'y a pas lieu de mettre en oeuvre des quotas de réfugiés." Entre Cazeneuve et Valls, la position française flotte un peu... Du coup, c'est la représentation permanente de la France à Bruxelles qui tente d'éclaircir la position française en distinguant, dans une note envoyée aux députés européens, l'instauration d'un "système de quotas" auquel la France serait opposée et la mise en place d'un "système de répartition temporaire" proposé par Juncker auquel la France est favorable à certaines conditions. Mardi, François Hollande, lors d'une conférence de presse avec Angela Merkel, reprend à son compte la distinction en se déclarant opposé à un "système de quotas", considéré comme contraire aux règles du droit d'asile, tout en se disant favorable au système de répartition. Qui comprend la nuance ? Paris embrouille Bruxelles Vu de Bruxelles, le distinguo entre "système de quotas" et "système de répartition" paraît bien factice. L'agenda européen de la Commission ne fait référence qu'à un seul et même système de "transfert" ("relocalisation", en anglais) des réfugiés et des demandeurs d'asile obligeant les États membres, selon certains critères précis, à accueillir plus de demandeurs d'asile débarqués d'Italie, de Malte ou de Grèce. D'abord temporaire, le système a vocation à devenir permanent à terme, selon Jean-Claude Juncker. À Paris, on continue de jouer avec les mots.... "À titre temporaire, la France est favorable à ce que les demandeurs d'asile [I]en besoin manifeste de protection [/I]- et uniquement eux - puissent être, selon des paramètres à discuter de manière approfondie, répartis plus équitablement, depuis les pays de première entrée de l'UE les plus exposés, entre les différents pays de l'Union européenne", indique la note de la représentation permanente de la France à Bruxelles, reprise par le conseil des ministres ce mercredi 20 mai. Ligne rouge La position défendue par le gouvernement Valls n'apparaît donc pas si éloignée de beaucoup des collègues européens, à commencer par l'Espagne, la Pologne ou encore la République tchèque. Elle est simplement beaucoup moins claire. Elle soutient ainsi l'idée de Jean-Claude Juncker d'un mécanisme de répartition d'urgence, mais veut pouvoir changer les paramètres fixés par la Commission pour être moins contrainte par cette solidarité. C'est le cas notamment de l'indice du chômage qui doit être, selon Paris, mieux pris en compte. La ligne rouge : la permanence à terme d'un tel système. Cette position provoque la colère de députés français dans l'hémicycle. "Stop aux faux débats sur les mécanismes de répartition d'urgence, soyons solidaires et responsables en matière de migration", affirme la députée socialiste française Sylvie Guillaume lors du débat en plénière. "Quand François Hollande et Manuel Valls s'opposent à la solidarité en Europe, j'éprouve un irrépressible sentiment de honte", ajoute la députée Eva Joly sur son compte Twitter. capital mam [/QUOTE]
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