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Actualités internationales
Les quatre camps du printemps arabe au moyen-orient
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[QUOTE="AncienMembre, post: 12039718"] Non, c'est plus profond que ça : au cours des années 70, l'Irak était devenu le pivot de la politique arabe de la France. Du côté de Paris, ce rapprochement était motivé par : > La nécessité de barrer la route à une « extension de l’influence soviétique dans cette région » (ce sont les mots de Jacques CHIRAC dans un entretien accordé au journaliste israélien Ben PORAT). C'était justifié au regard des progrès soviétiques, alors qu'ils étaient complètement absents du Moyen-Orient en 1945 (mis à part le nord de l'Iran). > Le potentiel économique de Bagdad. L’Irak, puissance émergente du Moyen-Orient, possédait l’un des plus importants gisements de pétrole au monde et était susceptible d’introduire la France dans la région du Golfe, traditionnellement lié aux anglo-saxons. > L’intérêt politique, voire idéologique pour le Baath irakien. « Laïc, nationaliste et progressiste », considéré par certains (avec un peu d'enthousiasme) comme un genre de « gaullisme du Tiers-Monde ». Côté Bagdad, l'intérêt était le suivant : le régime s'était lié militairement à l'URSS en 1972, au moyen d'un traité d’amitié de coopération par lequel Saddam Hussein s’engageait à composer avec le Parti communiste irakien, jusque là durement persécuté. Il reçut en échange une bonne partie des armes qu'il utilisa contre l'Iran huit ans plus tard. Mais l’Irak baathiste, avant tout nationaliste et refusant de se laisser instrumentaliser par le jeu de la Guerre froide (c’est pourquoi les Soviétiques n’eurent pas accès aux bases irakiennes), se mit en quête d’appuis européens. L’Allemagne était trop proche d’Israël et des USA, la Grande-Bretagne était l’ex-puissance coloniale et l’Italie était trop faible. Ce fut donc la France qui s’imposa comme partenaire durable, seul pays capable de satisfaire Bagdad sur trois points stratégiques : une coopération étroite dans le secteur pétrolier, une assistance ambitieuse pour le nucléaire civil et une source d’approvisionnement en armes modernes (moins rustiques que celles fournies par l’URSS). Bref, les deux pays étaient très liés lorsque la guerre éclata. Se faire du bonus en armant secrètement l'Iran était donc très risqué pour Paris, qui risquait de perdre des investissements colossaux et le coeur de sa politique moyenne-orientale si l'Irak était vaincu, ou tout simplement s'il découvrait le pot-au-roses. [/QUOTE]
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