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[QUOTE="Mohammad, post: 8269048, member: 5172"] Je n'ai plus de larmes pour pleurer (Reza Behrouzi , Freidoune Sahebjam) De mémoire Je n’ai plus de larmes pour pleurer, c’est un roman tiré d’une histoire vraie ,écrit en collaboration avec son héros principal, le jeune Reza Behrouzi qui le temps d’une œuvre cristallisera autour de sa personne l'expérience peu commune vécue par de centaines de milliers de jeunes enfants iraniens embrigadés parfois malgré eux dans l’armée lors de la guerre Iran/Iraq(80-88). L’histoire démarre quelques mois avant la chute du shah et il est tout loisible aux lecteurs d’analyser le regard populaire sur cette monarchie millénaire et adulée jusqu’au moment où son corps à l'agonie, heurtera de plein fouet le sol. Ce passage de l’idolâtrie à l’opprobre est d’autant plus marquant qu’on le vit au travers du regard d’un enfant qui comme on peut s’en douter vit avec la même sincérité ces deux états d'esprits opposés. Lorsque démarre le conflit avec le voisin irakien, c’est tout un monde adulte et fanatisé qui se voit envoyé au front. C’est ainsi que les campagnes iraniennes devinrent dès les premiers mois qui suivirent le départ de cette grande messe du golfe, de vastes ghettos pour femmes, enfants et Mollah apparemment dispensés de faire la guerre. Parmi ces derniers, il y en avait, qui conscient d’être devenu les mâles alpha d’un environnant redessiné à leur avantage, rodèrent autour de veuves fraichement enrichies par la perte de mari et enfants : la pension est le triste privilège des mères de martyres et la cible toute indiquée de requins enturbannés. Dernier fils d’une de ces mères de martyres et vivant désormais sous la coupe d’un beau père sur le visage duquel se lisait tout sauf de la compassion, le jeune Reza usera du génie que lui permet son âge, pour contrecarrer les projets d’un homme qui ne cherchait qu’à agrandir son royaume de paille , notamment en cherchant à marier de force la sœur de notre héros à un vieil homme influant. C’est au milieu de ce bras de fer qu’à nouveau s’impose à lui une réalité, l’Iran a épuisé dans ce conflit moderne ses forces vives et se voit contrainte de ramener à 12 ans l’âge de l’incorporation, l’occasion faisant le larron , son mollah de beau-père aidé par une mère qui le dénonce à l’entourage comme étant la honte de la famille, le contraint à prendre à son tour les armes. Je n'ai plus de larme pour pleurer, c'est aussi l'histoire d'un enfant soldat qui sur le front vivra le cynisme des adultes et découvrira le mensonge distillé au nom de la religion; son plus grand choc, il le vivra lui le combattant contre l'infidèle, quant sur le corps d'un soldat irakien, il découvrira un Coran. [/QUOTE]
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