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Les statistiques ethniques, une arme à double tranchant
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[QUOTE="kamomille, post: 6055311, member: 54813"] On retrouve chez les experts internationaux le clivage qui existe en France entre ceux qui adoptent un point de vue pragmatique – “mieux un gouvernement connaît la société à laquelle s’adressent ses politiques, mieux cela vaut” – et ceux à qui l’Histoire a appris à se méfier de “toute division fondée sur la couleur de peau, l’origine ou la religion”. Octavio Uña, professeur de sociologie à l’université Roi Juan Carlos de Madrid, partage ce dernier point de vue. “Cela me paraît dangereux, résume-t-il. Les questions ethniques, la nécessité d’identifier l’autre, le différent, celui en qui l’on voit un problème resurgissent toujours en période de crise économique. On pourra toujours justifier ces décisions, mais le message qu’elles véhiculent ne me paraît pas bon.” Fermín Bouza, professeur de sociologie de l’opinion publique à l’université Complutense de Madrid, n’est pas de cet avis. Pour lui, au contraire, “enquêtes et statistiques ne sont qu’un outil. En tant que telles, elles sont neutres et peuvent avoir un usage bénéfique. Le personnel politique et les sociologues doivent savoir où sont les inégalités, et les enquêtes sont sans doute le meilleur outil pour cela.” Même si le gouvernement français n’a pas encore précisé comment il allait collecter ses statistiques ethniques, il a déjà indiqué que cela se ferait par le biais d’enquêtes. Cette méthode a la préférence de Bouza et d’autres experts que nous avons consultés, dans la mesure où elle n’est pas intrusive (puisque fondée sur le volontariat et l’anonymat) et qu’elle offre le point de vue des personnes interrogées : ce sont elles qui décident comment elles se définissent – arabe, musulman, noir ou autre. Ce qui fournit aux gouvernements une image subjective et donc plus conforme aux besoins réels de ceux qu’il s’agit d’aider. [/QUOTE]
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