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Les statistiques ethniques, une arme à double tranchant
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[QUOTE="kamomille, post: 6055315, member: 54813"] Si le projet français suscite autant d’intérêt, c’est aussi parce que beaucoup de pays européens sont toujours à la recherche d’un modèle permettant de concilier l’obtention de données précises sur l’impact de l’immigration dans leurs sociétés et leurs lois très strictes relatives à la protection des données. C’est ce qui ressort d’une étude de 2007 commandée à Patrick Simon par le Conseil de l’Europe et intitulée “Statistiques ‘ethniques’ et protection des données dans les pays du Conseil de l’Europe”. Ce document montre la grande diversité des situations et des cadres juridiques dans les 42 pays du Conseil de l’Europe. Pour résumer, on peut dire que le point de départ se situe après la Seconde Guerre mondiale. Les pays se sont alors dotés de législations destinées à protéger les données personnelles, qui, par le passé, avaient servi à déclencher des persécutions et des massacres sur la base de la nationalité, de l’idéologie ou de la religion. Dans les pays d’Europe de l’Est ou des Balkans comptant d’importantes minorités ethnoculturelles, ou dans un Etat pluriculturel comme la Suisse, on a opté pour la solution inverse : octroyer aux membres de ces communautés des droits garantis par l’Etat afin d’éviter toute discrimination à leur encontre. L’arrivée des premières vagues d’immigrés a commencé à changer la donne, mais n’a pas posé de problème en ce qui concerne l’obtention et l’utilisation des données sur les nouveaux arrivants, car les autorités recensent avec précision les étrangers résidant sur leur territoire. La France, les Pays-Bas, le Royaume-Uni, la Suisse ou l’Allemagne ont vécu cette phase dans les années 1950 et 1960, tandis que d’autres pays comme l’Espagne ou l’Italie l’ont connue plus récemment. Le problème auquel est confrontée la France aujourd’hui apparaît lorsque les populations immigrées s’établissent dans un pays, en obtiennent la nationalité et fondent des familles, créant ainsi des poches de population qui peuvent nécessiter des politiques d’aide spécifiques et qui “disparaissent des statistiques”, selon l’expression de Simon. Autrement dit, alors que la première génération d’immigrés est mesurable selon des critères objectifs, comme la nationalité ou le pays de naissance, leurs enfants, nés dans le pays d’accueil dont ils possèdent la nationalité, ne peuvent plus être mesurés que selon des critères bien plus subjectifs et controversés, comme celui d’ethnie, ce qui se heurte aux lois sur la protection des données. [/QUOTE]
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