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Les statistiques ethniques, une arme à double tranchant
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[QUOTE="kamomille, post: 6055316, member: 54813"] Les nouvelles lois contre la discrimination permettent justement de lever cet obstacle. D’abord parce qu’elles sont conçues pour promouvoir l’intégration des descendants d’immigrés et qu’elles élaborent des statistiques sans porter atteinte à leurs droits. Et ensuite parce qu’elles dotent les gouvernements d’outils pour concevoir et mettre en œuvre leurs politiques d’intégration. L’étude du Conseil de l’Europe montre qu’il reste encore beaucoup de chemin à parcourir. Seuls le Royaume-Uni et les Pays-Bas ont mis en place des législations contre la discrimination compatibles avec les limites imposées par la loi sur la protection des données. Ce n’est pas un hasard si ces deux pays sont des tenants du multiculturalisme et ont une longue tradition de reconnaissance et de respect des minorités. Les pays où l’immigration est un phénomène plus récent et où l’on ne collecte pas de données ethniques, comme l’Espagne et l’Italie, peuvent aujourd’hui gérer correctement les politiques destinées aux immigrés parce que ceux-ci sont encore des étrangers et figurent en tant que tels dans les statistiques officielles. “Mais à l’avenir, met en garde Simon, les enfants et petits-enfants d’immigrés obtiendront la nationalité espagnole et disparaîtront des statistiques. Et le gouvernement n’aura plus de données pour concevoir des actions contre les discriminations.” “Non”, corrige Ana Jurado, directrice générale adjointe de l’Institut national de la statistique espagnol. “L’Espagne dispose d’un système de registre de la population qui n’existe pas en France. Ce système nous permettra, si besoin est, de suivre les mouvements des descendants d’immigrés et de savoir où ils se concentrent.” L’expérience britannique Le Royaume-Uni recueille des données ethnoraciales depuis le recensement de 1991, dans le but de lutter contre les discriminations. Avec des résultats mitigés, à en croire le journaliste et essayiste Kenan Malik dans The Times. “L’expérience britannique montre que cette mesure fait souvent plus de mal que de bien, […] le classement en catégories ethniques [créant] souvent les problèmes qu’il était censé résoudre.” A son sens, le suivi ethnique repose sur deux hypothèses fausses. “La première est que l’origine et la culture sont les critères les plus importants pour caractériser les gens. La seconde est qu’il existe une relation de cause à effet entre l’appartenance à tel ou tel groupe et les inégalités. Les minorités ne sont pas homogènes et l’on retrouve en leur sein les mêmes clivages de classe, de sexe, d’âge et autres que dans le reste de la population. Ces facteurs influent souvent beaucoup plus sur la vie des gens que leur couleur de peau, leur origine ethnique ou leur culture.” [/QUOTE]
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