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Les USA vont negocier avec Ben Laden!
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[QUOTE="Letranger, post: 4885975, member: 158251"] « Combattre les barbares » ou négocier avec les talibans ? La crise financière a pour effet secondaire d'occulter les autres informations sur le monde, et d'éviter les débats publics potentiellement délicats. Il en va ainsi de la guerre en Afghanistan, alors que se négocie un virage important de la part des pays occidentaux et du pouvoir de Kaboul. Il y a moins de deux mois, Nicolas Sarkozy déclarait, lors de l'hommage aux dix soldats français tués en Afghanistan: « Nous n'avons pas le droit de perdre là-bas. Nous n'avons pas le droit de renoncer à défendre nos valeurs. Nous n'avons pas le droit de laisser les barbares triompher. Car la défaite à l'autre bout du monde se paiera d'une défaite sur le territoire de la République française ». Or voilà que son ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, vient de donner son accord, à la suite des autres pays de l'Otan, au signal lancé par le président afghan Hamid Karzaï en faveur d'une réconciliation avec ... les talibans. Une guerre « ingagnable », pour le commandant des forces britanniques Karzaï va même plus loin, trop loin quand même pour Bernard Kouchner, lorsqu'il souhaite négocier avec le Mollah Omar, le chef des talibans, sans doute celui-là même que Nicolas Sarkozy visait par le vocable de « barbare ». Ce virage s'explique aisément, si l'on observe les récentes évaluations de la situation en Afghanistan. En début de semaine, un rapport confidentiel des services de renseignement américains, révélé par le New York Times, estimait que l'Afghanistan était entré dans une « spirale négative », et que le gouvernement de Kaboul, faible et corrompu, n'était pas en mesure de s'opposer à la résurgence des talibans. A rapprocher des récentes déclarations du commandant des forces britanniques en Afghanistan, le général Mark Carleton-Smith, qui estimait que cette guerre était « ingagnable ». Devant la Commission des Affaires étrangères, le ministre français se disait favorable « aux discussions avec les talibans à condition d'en exclure les éléments les plus extrémistes ». « Il faut parler à ses ennemis », dit le commandant américain David Petraeus Mais le président afghan, pour sa part, a sollicité une médiation saoudienne pour un dialogue avec Mollah Omar, qui était le chef du régime des talibans renversé en 2001 par la coalition internationale dirigée par les Etats-Unis. Comme il est difficile d'imaginer que Kaboul comme les Saoudiens puissent prendre une telle initiative sans le feu vert de Washington, il y a comme un flottement dans l'air. D'ailleurs, la même semaine, à Washington, le général David Petraeus, ancien chef du contingent américain en Irak, devenu commandant de l'immense zone militaire Moyen-Orient-Asie (incluant l'Afghanistan), a reconnu : « Il faut parler à ses ennemis. » Il n'y a pas grand monde, en tous cas, pour croire à une victoire militaire internationale et/ou afghane contre la montée en puissance des talibans, même en cas de « surge », c'est-à-dire de montée en puissance des effectifs principalement américains, comme l'ont envisagé tant l'administration Bush que les deux candidats à la Maison Blanche. Comment faire le tri entre bons et mauvais talibans ? Pour autant, l'hypothèse d'une séparation entre « bons talibans nationalistes, et mauvais » talibans intégristes liés à Al-Qaeda et à Ben Laden ne tient guère la route, quand le régime de Kaboul est sur la défensive et ses ennemis talibans ont le vent en poupe. S'agit-il d'un véritable virage, ou d'une posture de négociation dans la perspective des élections afghanes de l'an prochain, qui s'annoncent difficiles dans le climat de guerre et d'insécurité croissante ? Sans doute faudra-t-il attendre l'élection américaine et la mise en place de la nouvelle administration pour savoir dans quelle direction ira le conflit afghan. En attendant, le discours idéologique très « guerre froide » employé par Nicolas Sarkozy pour justifier son propre surge, c'est-à-dire l'envoi de renforts français en Afghanistan, et expliquer les premières pertes importantes à l'opinion, risque fort de se retourner contre le chef de l'Etat si, au bout du compte, la sortie de crise passe par un compromis avec les barbares. [/QUOTE]
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