Acte 4, scène 1. Plus dune année après lannonce du changement de vocation de SNI en holding dinvestissement, le groupe sapprête à se désengager totalement, comme promis, de Lesieur Cristal (LC) qui a été suspendue de la cote, lors de la séance du mardi 12 juillet. Selon le management du holding, lopération va se faire en deux phases. La première, qui a déjà été actée dernièrement, voit SNI, qui détient 76% de LC, vendre son contrôle à Sofiproteol, actionnaire principal de Lesieur France. A ce titre, les deux groupes ont signé un protocole daccord portant sur la cession de 41% pour un montant de 1,3 milliard de DH, soit un prix unitaire de laction à 115 DH. Un prix qui ne diffère que légèrement du cours actuel de la valeur en Bourse (113,25 DH). Selon nos informations, la valorisation induite fait ressortir un multiple dEBITDA 2010(1) égal à 10,9 fois et un PER 2010 de 18,2 fois. Des niveaux jugés satisfaisants par le vendeur.
A travers cette reprise, Lesieur France intègre pour la première fois le capital de LC et en devient de surcroît lactionnaire de référence. Selon SNI, le nouvel actionnaire envisage de «développer lactivité damont agricole qui permettra à LC de soutenir et daccélérer lactivité de trituration des graines locales». Au-delà, «lapport attendu de Sofiproteol est dans la valeur ajoutée quil apportera sur les volets industriel, marketing et approvisionnement». «LC étant bien capitalisée et nayant pas dendettement, aucune recapitalisation ne serait prévue par le nouvel acquéreur», rassure-t-on auprès de SNI.
Chose promise chose due, la seconde partie de lopération consiste à ouvrir le flottant en Bourse comme annoncé en mars 2010. Cest ainsi que SNI envisage de céder les 35% restants via la Bourse, question de contrebalancer le pouvoir de lactionnaire par celui du marché. «Il ne sagit pas de libérer la totalité des titres résiduels dun coup dans une seule OPV», est-il indiqué. Cette opération se fera donc, également, en deux temps. La première phase consiste à allouer une partie des 35% à des institutionnels marocains désirant accompagner Sofiprotéol dans sa stratégie. A ce titre, SNI se propose, avant son retrait définitif, «de négocier pour eux un pacte dactionnaires qui leur donne des droits auprès du nouvel entrant». Lidée est donc de structurer un bloc fort dinstitutionnels marocains qui seront représentés dans les organes de décision de LC et surtout de ne pas diluer le contrôle de la société.
La seconde phase de la cession en Bourse sopérera via une offre publique de vente exclusivement réservée au grand public à un prix, nous dit-on, préférentiel. Comme pour les institutionnels, «cette mise en Bourse permettra à lépargnant davoir un rôle accru dans la gouvernance de Lesieur Cristal».
En attendant le closing de lopération, prévu dans quelques semaines, il ny aura pas de changement au niveau du management de LC, dautant plus que, selon nos sources, le nouvel actionnaire a une forte estime envers la direction générale de Lesieur.
Lannonce de cette double cession sera certainement un signal fort pour le marché boursier qui subit depuis quelques mois les effets des changements politiques de la région et une crise de confiance des investisseurs. Ce qui se traduit par une baisse des volumes et de lattrait de la Bourse. Lopération de Lesieur pourra, donc, être un catalyseur pour la place, en attendant lentrée programmée des autres filiales de SNI, Cosumar en particulier.
A travers cette reprise, Lesieur France intègre pour la première fois le capital de LC et en devient de surcroît lactionnaire de référence. Selon SNI, le nouvel actionnaire envisage de «développer lactivité damont agricole qui permettra à LC de soutenir et daccélérer lactivité de trituration des graines locales». Au-delà, «lapport attendu de Sofiproteol est dans la valeur ajoutée quil apportera sur les volets industriel, marketing et approvisionnement». «LC étant bien capitalisée et nayant pas dendettement, aucune recapitalisation ne serait prévue par le nouvel acquéreur», rassure-t-on auprès de SNI.
Chose promise chose due, la seconde partie de lopération consiste à ouvrir le flottant en Bourse comme annoncé en mars 2010. Cest ainsi que SNI envisage de céder les 35% restants via la Bourse, question de contrebalancer le pouvoir de lactionnaire par celui du marché. «Il ne sagit pas de libérer la totalité des titres résiduels dun coup dans une seule OPV», est-il indiqué. Cette opération se fera donc, également, en deux temps. La première phase consiste à allouer une partie des 35% à des institutionnels marocains désirant accompagner Sofiprotéol dans sa stratégie. A ce titre, SNI se propose, avant son retrait définitif, «de négocier pour eux un pacte dactionnaires qui leur donne des droits auprès du nouvel entrant». Lidée est donc de structurer un bloc fort dinstitutionnels marocains qui seront représentés dans les organes de décision de LC et surtout de ne pas diluer le contrôle de la société.
La seconde phase de la cession en Bourse sopérera via une offre publique de vente exclusivement réservée au grand public à un prix, nous dit-on, préférentiel. Comme pour les institutionnels, «cette mise en Bourse permettra à lépargnant davoir un rôle accru dans la gouvernance de Lesieur Cristal».
En attendant le closing de lopération, prévu dans quelques semaines, il ny aura pas de changement au niveau du management de LC, dautant plus que, selon nos sources, le nouvel actionnaire a une forte estime envers la direction générale de Lesieur.
Lannonce de cette double cession sera certainement un signal fort pour le marché boursier qui subit depuis quelques mois les effets des changements politiques de la région et une crise de confiance des investisseurs. Ce qui se traduit par une baisse des volumes et de lattrait de la Bourse. Lopération de Lesieur pourra, donc, être un catalyseur pour la place, en attendant lentrée programmée des autres filiales de SNI, Cosumar en particulier.