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PLD (Peace, Love and Diversity)
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La lettre cinglante d’Arno à Donald Trump: «Un dangereux, un psychopathe»ACTU SOIRMAGJEUDI 28 JANVIER 2016, 15H33Le chanteur belge a défendu comme personne sa ville « qui en inspire plus d’un ».
Arno, le king du rock « made in Belgium », connu pour son franc-parler, réagit aux propos virulents proférés par Donald Trump lors d’une interview accordée à Fox Business Network. Pour rappel, le candidat à l’investiture présidentielle républicaine a estimé que la capitale belge était devenue un « trou à rats » (« hellhole » pour reprendre ses propos) où les musulmans ne sont pas parvenus à s’intégrer.
Une pluie de réactionsÀ l’image de l’échevin du tourisme à la Ville de Bruxelles Philippe Close, de nombreux internautes avaient alors décidé de publier des photos magnifiques de la belle capitale de l’Europe sur les réseaux sociaux, accompagnées du hashtag #hellhole. Ce jeudi matin, c’est au tour d’Arno de vanter les mérites de la Belgique, en adressant dans « Het Laatste Nieuws » une lettre ouverte au déjanté Donald Trump dont voici quelques passages :
– « Hier sur CNN, tu as catalogué Bruxelles de « hellhole ». À vrai dire, ça m’a fait rire, parce que je n’ai jamais fait l’expérience d’une telle fournaise. Cela fera bientôt 33 ans que j’habite dans « the capital of Europe », et je ne compte pas décamper d’aussitôt. Même un chien enrhumé le sentirait à des kilomètres : Bruxelles, c’est ma ville ».
– « Nous sommes plus d’un million à habiter dans cette ville où l’on rencontre le monde entier et où toutes les nationalités se côtoient et s’entremêlent. Parfois, je rentre chez moi le soir sans me souvenir dans quelle langue s’est déroulée ma dernière conversation ».
– « Je ne pense pas que tu sois passé souvent par Bruxelles. (…) Bruxelles est une ville qui en inspire plus d’un : cela explique aussi pourquoi tant d’artistes atterrissent ici. Lemmy de Mötorhead y a habité. Quand Edith Piaf voulait sortir, elle venait à Bruxelles. Le chanteur de Joy Division y est tombé amoureux. On peut y être connu ou célèbre et pourtant rester anonyme. En tout cas, on m’adresse plus souvent la parole ici qu’à Paris. Il m’est arrivé de voir passer Madonna à vélo Rue Dansaert, et de remarquer David Bowie assis tout seul à une table en terrasse : personne ne le dérangeait.
La lettre cinglante d’Arno à Donald Trump: «Un dangereux, un psychopathe»ACTU SOIRMAGJEUDI 28 JANVIER 2016, 15H33Le chanteur belge a défendu comme personne sa ville « qui en inspire plus d’un ».
Arno, le king du rock « made in Belgium », connu pour son franc-parler, réagit aux propos virulents proférés par Donald Trump lors d’une interview accordée à Fox Business Network. Pour rappel, le candidat à l’investiture présidentielle républicaine a estimé que la capitale belge était devenue un « trou à rats » (« hellhole » pour reprendre ses propos) où les musulmans ne sont pas parvenus à s’intégrer.
Une pluie de réactionsÀ l’image de l’échevin du tourisme à la Ville de Bruxelles Philippe Close, de nombreux internautes avaient alors décidé de publier des photos magnifiques de la belle capitale de l’Europe sur les réseaux sociaux, accompagnées du hashtag #hellhole. Ce jeudi matin, c’est au tour d’Arno de vanter les mérites de la Belgique, en adressant dans « Het Laatste Nieuws » une lettre ouverte au déjanté Donald Trump dont voici quelques passages :
– « Hier sur CNN, tu as catalogué Bruxelles de « hellhole ». À vrai dire, ça m’a fait rire, parce que je n’ai jamais fait l’expérience d’une telle fournaise. Cela fera bientôt 33 ans que j’habite dans « the capital of Europe », et je ne compte pas décamper d’aussitôt. Même un chien enrhumé le sentirait à des kilomètres : Bruxelles, c’est ma ville ».
– « Nous sommes plus d’un million à habiter dans cette ville où l’on rencontre le monde entier et où toutes les nationalités se côtoient et s’entremêlent. Parfois, je rentre chez moi le soir sans me souvenir dans quelle langue s’est déroulée ma dernière conversation ».
– « Je ne pense pas que tu sois passé souvent par Bruxelles. (…) Bruxelles est une ville qui en inspire plus d’un : cela explique aussi pourquoi tant d’artistes atterrissent ici. Lemmy de Mötorhead y a habité. Quand Edith Piaf voulait sortir, elle venait à Bruxelles. Le chanteur de Joy Division y est tombé amoureux. On peut y être connu ou célèbre et pourtant rester anonyme. En tout cas, on m’adresse plus souvent la parole ici qu’à Paris. Il m’est arrivé de voir passer Madonna à vélo Rue Dansaert, et de remarquer David Bowie assis tout seul à une table en terrasse : personne ne le dérangeait.