L'europe rétablit la peine de mort

supermaxx

Bladinaute averti
L’Europe rétablit la peine de mort. Mais oublie de prévenir les peuples européens de ce rétablissement.

Elle ne la rétablit pas pour les pédophiles ou les crimes de sang , non , ceux-là resteront exemptés de peine capitale ; elle la rétablit pour le crime de contestation sociale… plus précisément :

« pour réprimer, conformément à la loi, une émeute ou une insurrection. »
Je vous laisse prendre connaissance de ce texte surréaliste publié au Journal Officiel du 14 décembre 2007, dans la plus stricte omerta médiatique. NON, malheureusement, ce n’est pas un canular.

Le Journal officiel ci-dessous est tout à fait consultable sur les sites officiels de l’Union Européenne.

Citation : 14/12/2007, Journal officiel de l’Union européenne, C 303/17 FR

EXPLICATIONS (*) RELATIVES À LA CHARTE DES DROITS FONDAMENTAUX (2007/C 303/02)

Les explications qui figurent ci-après ont été établies initialement sous la responsabilité du praesidium de la Convention qui a élaboré la Charte des droits fondamentaux de l’Union Européenne. Elles ont été mises à jour sous la responsabilité du praesidium de la Convention européenne, compte tenu des adaptations apportées au texte de la Charte par ladite Convention (notamment aux articles 51 et 52) et de l’évolution du droit de l’Union. Bien que ces explications n’aient pas en soi de valeur juridique, elles constituent un outil d’interprétation précieux destiné à éclairer les dispositions de la Charte.

TITRE I — DIGNITÉ

Les dispositions de l’article 2 de la Charte correspondent à celles des articles précités de la CEDH et du protocole additionnel. Elles en ont le même sens et la même portée, conformément à l’article 52, paragraphe 3, de la Charte. Ainsi, les définitions « négatives » qui figurent dans la CEDH doivent être considérées comme figurant également dans la Charte :

a) article 2, paragraphe 2, de la CEDH :

La mort n’est pas considérée comme infligée en violation de cet article, dans les cas où elle résulterait d’un recours à la force rendu absolument nécessaire :

a) pour assurer la défense de toute personne contre la violence illégale ;

b) pour effectuer une arrestation régulière ou pour empêcher l’évasion d’une personne régulièrement détenue ;

c) pour réprimer, conformément à la loi, une émeute ou une insurrection.

1. Article 2 du protocole no 6 annexé à la CEDH :

« Un État peut prévoir dans sa législation la peine de mort pour des actes commis en temps de guerre ou de danger imminent de guerre ; une telle peine ne sera appliquée que dans les cas prévus par cette législation et conformément à ses dispositions… »

la suite

http://blogs.mediapart.fr/blog/vivre-est-un-village/260114/leurope-retablit-la-peine-de-mort
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
< Un État peut prévoir dans sa législation la peine de mort pour des actes commis en temps de guerre ou de danger imminent de guerre>

celui ci dit le contraire :
http://eeas.europa.eu/human_rights/adp/index_fr.htm

L'Union européenne maintient une opposition de principe ferme à l'égard de la peine de mort;
aussi, son abolition s'inscrit-elle parmi les grandes priorités de la politique des droits de l'homme de l'UE. L'abolition constitue également, bien entendu, une condition préalable à l'entrée dans l'Union.

En effet, l'UE est le principal acteur institutionnel et le premier donateur mondial en matière de lutte contre la peine de mort.
Cet engagement est clairement exposé dans les orientations de l'UE concernant la peine de mort, les premières lignes directrices sur les droits de l'homme adoptées par le Conseil en 1998.
Catherine Ashton, haute représentante de l'UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité et vice-présidente de la Commission européenne, a également annoncé que l'abolition de la peine capitale à l'échelle mondiale constituait une "priorité personnelle".

La peine de mort est une sanction cruelle et inhumaine et des preuves montrent qu'elle n'exerce aucun effet dissuasif sur la criminalité
. L'Union européenne considère l'abolition de la peine de mort comme essentielle pour la protection de la dignité humaine, de même que pour le développement progressif des droits de l'homme.

Si besoin est, l'UE préconise un moratoire comme premier pas vers l'abolition.
L'adoption d'une résolution sur la question par l'Assemblée générale des Nations unies en 2007 a représenté une avancée majeure, alors que le soutien croissant en faveur des résolutions ultérieures adoptées en 2008 et 2010 a permis d'illustrer
l'évolution mondiale dans cette même direction.

Dans les pays où la peine capitale est toujours en vigueur, l'UE lance des appels pour que cette sanction soit progressivement limitée et insiste sur le fait qu'elle soit appliquée conformément aux normes minimales internationales.

L'UE intervient à la fois dans des cas individuels et à un niveau politique général lorsque la politique d'un pays en matière de peine de mort est concernée. Rien qu'en 2009, l'UE a fait des déclarations sur plus de 30 cas individuels et a mené plus de 30 autres actions en faveur de personnes condamnées à la peine de mort.

Les fonds de l'UE permettent aussi aux organisations non gouvernementales de mener des campagnes contre la peine de mort. Parmi les projets figurent le suivi de l'application de la peine de mort, l'assistance aux prisonniers, le soutien de réformes constitutionnelles, des formations et des campagnes d'information et de sensibilisation.

ou
http://eeas.europa.eu/human_rights/.../docs/guidelines_death_penalty_st08416_en.pdf

ou
http://www.humanrights.ch/fr/Suisse...otocoles-additionnels/idart_4222-content.html

ET pour la torture
http://www.humanrights.ch/fr/Suisse/Conventions-europe/Torture/index.html


mam
 
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