L’Europe rit tandis que les Palestiniens pleurent leurs morts

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
dimanche 25 janvier 2009 - 18h:37

Robert Fisk - The Independent

L’Europe rit en compagnie des assassins tandis que les Palestiniens pleurent leurs morts, et Mahmoud Abbas a fait un pas de plus sur la voie de l’humiliation en disant que la seule option pour les Arabes était de conclure la paix avec Israël, écrit Robert Fisk.

La première page du quotidien de Beyrouth, As-Safir, a tout dit. Le haut de la page était traversé par l’horrible photo du cadavre boursoufflé d’un Palestinien que l’on venait de découvrir dans les ruines de sa maison ; deux hommes de sa famille criaient, tordus de douleur. En dessous, une photo deux fois moins grande sur laquelle on voyait les dirigeants israéliens et occidentaux plaisantant avec Ehud Olmert, le premier ministre israélien. Olmert riait à gorge déployée. Silvio Berlusconi aussi, ses bras sur les épaules d’Olmert, jubilait et se tordait - non pas de chagrin, mais de rire - et à la droite d’Olmert, il y avait Nicolas Sarkozy, le Français, affichant un de ses plus stupides sourires. Seuls la chancelière Merkel semblait comprendre l’effondrement moral. Pas de sourire allemand.

L’Europe rit tandis que les Palestiniens pleurent leurs morts. Pas étonnant que dans les rues de Beyrouth, les magasins fassent de bonnes affaires avec la vente de drapeaux et de foulards palestiniens. Il en est même certains, parmi les pires ennemis des Palestiniens au Liban, qui portaient le keffieh en signe de solidarité avec le peuple de Gaza. Constamment sur ses bulletins de nouvelles montrant les images de Palestiniens transportant les corps de leur morts en décomposition, la télévision Al-Jazeera affichait un bandeau : "plus de 1300 morts à Gaza dont 400 femmes et enfants et treize morts israéliens, dont trois civils ». Ces chiffres aussi racontaient tout.

Toute la journée, les Arabes ont dû endurer le spectacle de leurs propres dirigeants paradant et posant devant les caméras au sommet arabe de Koweït où les rois et les présidents qui prétendent régner sur eux souriaient et serraient les mains et feignaient d’être unis derrière le peuple palestinien qu’ils ont si amèrement trahi. Même Mahmoud Abbas était là, le dirigeant sans pouvoir et impuissant de la" Palestine" - on devait se demander : où est-elle exactement ? - essayant de se donner de l’importance en se frottant à ses homologues mieux placés en queue de pie et en tunique.

Dérapant et glissant sur les corps de Gaza, cette assemblée suprême est peut-être digne de pitié. Que pouvait-elle faire d’autre ? Le roi saoudien Abdullah a promis £750,000 pour reconstruire Gaza ; mais combien de fois les Arabes et les Européens n’ont-ils pas donné de l’argent à Gaza pour la voir réduite en miettes par les tirs d’obus ?

Il faut dire que les deux membres du Hamas encapuchonnés qui ont annoncé qu’ils avaient remporté une « victoire » dans les ruines de Gaza étaient à peine moins hypocrites. Ils n’avaient pas saisi qu’ils n’étaient pas le Hezbollah du Liban. Gaza n’était plus Beyrouth. Il semblait maintenant que Gaza fût Stalingrad. Mais quel uniforme s’imaginaient-ils porter au Hamas : allemand ou soviétique ?

"Israël doit comprendre" a dit le bon roi - comme si les Israéliens écoutaient- " qu’il n’aura pas toujours le choix entre la guerre et la paix et que l’initiative arabe (reconnaissance d’Israël en échange du retrait jusqu’aux frontières de 1967) présentée aujourd’hui ne sera pas toujours sur la table. Il savait que "œil pour œil... ne signifiait pas un œil contre toute une ville". Mais combien de fois - combien de corps faudra-t-il dégager des ruines - avant que les Saoudiens ne se rendent compte que le moment est passé ?

En 2002, les Israéliens avaient sèchement rejeté l’échange de la paix contre la terre, mais hier ils se sont dits brusquement intéressés. "Nous restons disposés à négocier avec tous nos voisins sur la base de cette initiative" a dit le porte-parole officiel israélien - comme s’ils n’avaient jamais rejeté la proposition arabe.

Le Président syrien, Bachar al-Assad, a bien entendu dit que l’initiative était morte à Qatar une semaine auparavant et a insisté pour qu’Israël soit déclaré "entité terroriste". Mais Mahmoud Abbas a fait un pas de plus dans l’humiliation en annonçant que la “seule option" pour les Arabes était de faire la paix avec Israël. C’étaient les "manques" des Arabes qui avaient conduit à l’échec de l’initiative arabe en 2002. Remarquez : pas le rejet par Israël. Non tout était la faute des Arabes. Et ceci venant du dirigeant de la "Palestine".

Pas étonnant que l’homme des Etats-Unis en Égypte - un certain Hosni Moubarak - ait ressassé le vieux slogan éculé "la paix au Moyen-Orient est un impératif qui ne peut pas être retardé". Et ensuite, l’Emir du Koweït a invité Bachar et Hosni et le roi Abdullah de Jordanie et l’autre roi Abdullah d’Arabie Saoudite à déjeuner pour mettre fin à leur querelle (menu inconnu).

Al-Jazeera a montré des corps de plus en plus décomposés tirés de dessous les poutres et le béton concassé alors que ces potentats parlaient de leurs petits différends. Aucun commentaire ne sied à cette mascarade.
 
honte à eux

ils me degoutent tu sais , ca me donne envie de vomir

le nain de Sarko m horripile , ils ont atteind un niveau de bassesse affreux

et plus envie d intervenir sur tels sujets !
 

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
Manoeuvres européennes
lundi 26 janvier 2009 - 09h:59

Moncef Wafi - Le Quotidien d’Oran

La guerre de Ghaza n’a pas encore livré tous ses secrets que déjà les premières lectures d’une nouvelle reconfiguration de la région se font entendre.

Si les grands perdants de ces trois semaines de combats restent les pays arabes et leur unité de façade, il n’en demeure pas moins que le plus grand danger qui guette les gouvernements arabes en place est l’intrusion, par la grande porte, de l’Otan dans le Proche-Orient.

La rencontre, aux lendemains du cessez-le-feu, qui a réuni la ministre israélienne des Affaires étrangères Tzipi Livni et son homologue américaine Condoleezza Rice, alors en poste, et à seulement quelques heures du sommet de Charm el Cheikh, a scellé le devenir de la souveraineté arabe sur la mer Rouge et la Méditerranée ainsi que sur le contrôle du canal de Suez. Un premier pas pris sous le prétexte tout américain de la lutte contre le terrorisme et qui appelle à la mobilisation des capitales arabes pour contrecarrer les desseins hégémoniques de Tel-Aviv.

L’autre offensive est tout européenne puisque sous couvert humanitaire, Bruxelles qui s’autoproclame principal bailleur de fonds des Palestiniens, avec quelque 500 millions d’euros par an, commence ses démarches avec la « convocation », hier, des chefs de la diplomatie de l’Autorité palestinienne, d’Egypte, de Jordanie et de Turquie pour évaluer les besoins de reconstruction à Ghaza et tenter de relancer les efforts de paix. Cependant, les Européens l’ont clairement annoncé et ils ne veulent plus être cantonnés à leur rôle traditionnel de simples bailleurs de fonds.

Cette nouvelle vision de l’humanitaire répond essentiellement aux besoins sécuritaires israéliens puisqu’elle est conditionnée par la légitimité du vis-à-vis et dans la logique de l’UE, cela ne peut-être que le représentant de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas. Une équation qui amènerait de fait à l’exclusion du Mouvement Hamas de toute représentativité à Ghaza.

En deux mots, les Européens font purement et simplement un chantage au riz en clamant que tant que Hamas est au pouvoir dans la Bande de Ghaza, il ne peut avoir d’aide à la reconstruction.

Un discours prôné également, mais sous un emballage différent, par les Arabes après le sommet de Koweït qui avait appelé à plus de transparence sur la scène palestinienne pour commencer à reconstruire ce qui a été détruit. L’autre manoeuvre à peine avouée de Bruxelles est d’inviter, même si le mot est empreint de diplomatie, Ankara à jouer un rôle d’intermédiaire entre le Vieux Continent et les pays de la région pour fédérer la position arabe autour du projet européen. La Turquie qui se retrouve dans une position délicate, puisque candidat à l’adhésion à l’UE, devra certainement trancher en faveur de l’Europe et signifier elle aussi la rupture des ponts avec le Hamas.

Ainsi, ce qu’Israël n’a pas réussi à accomplir après des années de blocus et 23 jours de barbarie, l’Europe est en train de le réussir en brandissant l’arme de l’euro avec la bénédiction toute complice des capitales arabes qui n’auront plus à supporter la colère de leurs rues.
 
tien juste pour le fun


“Tsahal” recrute en France
samedi 24 janvier 2009 - 23h:29

Groupe La Paix pour la Palestine


http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=5945

c est pas nouveau, la France l hypocrite adore jouer les roles de deloyaux comme elle a fait en soutenant les nazistes elle fait de meme dans l autre sens

en pleine guerre le guignol de sarko avait le culot d adresser sa parole au Hamas pour cesser le feu alors que des gazaouis sont tués par centaines

l armée du tsahal compte une bonne partie des juifs français ça on le sait et qu'ils annoncent une campagne de recrutement n est pas si choquant
 

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
c est pas nouveau, la France l hypocrite adore jouer les roles de deloyaux comme elle a fait en soutenant les nazistes elle fait de meme dans l autre sens

en pleine guerre le guignol de sarko avait le culot d adresser sa parole au Hamas pour cesser le feu alors que des gazaouis sont tués par centaines

l armée du tsahal compte une bonne partie des juifs français ça on le sait et qu'ils annoncent une campagne de recrutement n est pas si choquant


sont ils français ou israeliens ceux là??

:rolleyes:
 

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
UPM sur Ghaza - Khadafi : L’UPM, un projet mort-né
dimanche 25 janvier 2009 - 09h:59

K. Selim - A. Babes/Le Quotidien d’Oran

Comment en effet participer à l’UPM et s’asseoir en face ou à côté des représentants d’un Etat responsable d’une boucherie sadique méthodiquement mise en oeuvre contre les Palestiniens à Ghaza ?

UPM sur Ghaza
par K. Selim

Beaucoup de Maghrébins n’avaient pas compris les raisons pour lesquelles leurs pays s’embarquaient dans le projet de l’Union pour la Méditerranée. Cet objet improbable n’étant aux yeux du plus innocent des observateurs qu’une forme de normalisation sournoise et sans contrepartie avec Israël.

Le carnage barbare de Ghaza et l’alignement scandaleux de la présidence tchèque de l’Union européenne, qui n’y a vu qu’une opération défensive, les a davantage convaincus de l’aspect éminemment problématique de l’UPM. Le colonel Mouammar Kadhafi qui a refusé, pour des raisons on ne peut plus valables, de participer à cette bizarre construction institutionnelle, n’a donc pas raté l’occasion d’exprimer à nouveau ses critiques. Comment en effet participer à l’UPM et s’asseoir en face ou à côté des représentants d’un Etat responsable d’une boucherie sadique méthodiquement mise en oeuvre contre les Palestiniens à Ghaza ?

Certes, dans l’état actuel des choses, ce ne sont pas les opinions publiques qui font les politiques étrangères, les régimes, souvent découplés des populations, ayant tendance au nom d’une « realpolitik » de pauvre aloi à les ignorer. Il reste que l’un des effets des 22 longs jours de tueries et l’impuissance avérée des Etats arabes a justement fait réagir les opinions publiques. Celles-ci exigeaient un soutien effectif à la résistance et une attitude politique plus affirmée. Les processus de « normalisation » que les Occidentaux veulent, de manière ouverte ou implicite, imposer aux Etats arabes, apparaissent encore plus inacceptables que jamais. Des voix s’étaient élevées alors que les bombes au phosphore pleuvaient sur Ghaza pour prôner un retrait de l’Union pour la Méditerranée. Elles n’ont bien sûr pas été entendues, mais il est clair que le double langage diplomatique européen a atteint ses limites. Israël a agressé une ville assiégée et sans réels moyens de défense, quelques jours seulement après que les gouvernements européens, en opposition d’ailleurs avec le Parlement européen, eurent décidé d’un « rehaussement » des relations de l’UE avec Israël.

Il faut être d’une grande naïveté, incompatible avec l’exercice de fonctions politiques d’Etat, pour n’y voir qu’une coïncidence ou un hasard de calendrier. Il n’y en a aucun. Le Parlement européen avait estimé que la pudeur politique commandait de ne pas accepter ou de différer ce « rehaussement » des relations avec un Etat qui ne respecte pas le droit international et qui ne donne pas de « signes sérieux de bonne volonté traduits par des réalités tangibles sur le terrain par Israël ». Les gouvernements européens, partenaires des exécutifs maghrébins, n’ont pas écouté les eurodéputés : ils ont bien accordé une prime à l’occupation et aux massacres.

Le colonel Kadhafi n’a donc pas tort de poser la question de savoir si la « destruction de Ghaza et le meurtre d’enfants » figurent parmi les « projets concrets promis par l’UPM ? ».

Que les pays maghrébins révisent, ensemble, leur adhésion à l’UPM serait plus qu’opportun. Il est temps d’envoyer un message clair aux Européens, un message conforme à celui d’une réalité sociale et politique fondamentale : la normalisation avec Israël est inenvisageable. Ceux qui en doutaient encore en ont été convaincus par les 22 jours de sang et de feu imposés à Ghaza sous le regard « compréhensif » des Occidentaux.

Editorial

El-Kadhafi revient à la charge : L’UPM, un projet mort-né
par Ali Babès

Beaucoup se posent la question si l’Union pour la Méditerranée n’est plus qu’un projet mort-né après l’agression sauvage d’Israël contre la population palestinienne à Ghaza. La cruauté de l’agression militaire contre les Palestiniens fera un peu plus de 1.300 tués, plus de 5 300 blessés et une ville en ruines. Le projet de l’UPM, qui intègre l’entité sioniste, et lui accorde même un siège de secrétaire général adjoint, n’a plus de sens, dès lors que l’une des parties à cette union se soit assimilée à une puissance coloniale, belliqueuse.

Le leader libyen Maâmar El-Kadhafi a bien relevé ce nouveau développement dans le projet si cher au président français Nicolas Sarkozy. Lors d’un dîner offert vendredi en l’honneur du Roi d’Espagne à Tripoli, El-Kadhafi a estimé que l’agression israélienne contre les Palestiniens de la bande de Ghaza a donné un sérieux coup au projet de l’UPM.

« Nous regrettons ce coup porté à l’UPM alors qu’elle était à ses débuts », a lancé le leader libyen, s’interrogeant si « la destruction de Ghaza et le meurtre d’enfants sont parmi les projets de l’UPM ? ». Il ajoute que « je pense que les partenaires du Sud vont revoir leur adhésion à l’UPM », appelant pour le maintien de l’actuel dialogue entre les 5 5 (cinq pays de l’UMA plus la France, l’Espagne, le Portugal, Malte et l’Italie), et l’exclusion du dialogue des pays asiatiques.

Il est ainsi pour une Union de la Méditerranée qui soit restreinte aux pays du nord de l’Afrique et ceux du sud de la Méditerranée occidentale. En clair, le leader libyen ne demande ni plus ni moins que l’éviction d’Israël d’une UPM qui a pris un sérieux coup de grisou après l’agression injustifiée et inhumaine contre la bande de Ghaza. Mais, les tiraillements à propos de l’UPM se sont déjà manifestés dès le début de l’opération militaire israélienne contre la population de Ghaza, plusieurs pays arabes du pourtour méditerranéen ayant soulevé le problème de la présence d’un Etat irrespectueux des lois internationales au sein de l’union. Et, ce que beaucoup redoutaient, s’est produit avec les événements de Ghaza : le projet de l’UPM ne boostera pas les relations israélo-palestiniennes. Au contraire. Les positions des pays arabes ont changé depuis la dernière réunion de Marseille, au mois de décembre dernier lorsqu’ils n’avaient pas fait d’objection à ce que l’entité sioniste prenne le poste de secrétariat-adjoint, et en contrepartie la Ligue arabe a été admise en tant que membre à part entière de l’UPM, un acquis arraché par les pays arabes contre la présence d’Israël au sein de l’union. Mais, en même temps, certains estimaient que la France était un peu trop insistante sur ce projet, car en quelque sorte, il met Israéliens et Arabes sur la même table. Une situation qui a changé, depuis le 27 décembre, au point que la Syrie, par exemple, demande même que le plan de paix arabe soit enterré définitivement pour marquer le refus des pays arabes de cautionner ce qui s’est passé à Ghaza. D’autant que ce qu’a fait Israël dans la bande de Ghaza met une croix sur un projet qui tente de rassembler des pays aspirant au co-développement, la paix et la sécurité avec une entité qui pratique à grande échelle le terrorisme d’Etat, impunément.

Le déplacement de Sarkozy dans la région au moment des discussions sur un arrêt de l’agression de Tsahal, est-il un signe précurseur de la fin d’une UPM trop chimérique, trop narcissique pour avoir fait l’amalgame entre pacifisme et guerre d’expansion.

A la dernière réunion de Marseille, le chef de la diplomatie algérienne, M. Mourad Medelci, avait déjà tiré la sonnette d’alarme. Pour le ministre algérien, « il est clair que des rôles ont été attribués à certains pays de la région, investis soudain de missions particulières au sein de l’union ». Il avait relevé que les rôles ont été « généreusement répartis », soulignant qu’« au lieu d’un secrétariat technique et compte tenu du choix des pays, on s’est retrouvé avec un secrétariat politique ». « L’Algérie étant conséquente avec elle-même, fait observer que la démarche de Marseille est en contradiction avec la déclaration de Paris », a-t-il dit. Une déclaration qui en dit long sur l’exaspération d’Alger vis-à-vis d’un projet supposé remplacer le processus de Barcelone, qui n’a pas répondu aux attentes particulièrement politiques légitimes des pays du sud de la Méditerranée.
 

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
Quel rôle joue l’Union européenne ?
vendredi 30 janvier 2009 - 08h:59

Kharroubi Habib - Le Quotidien d’Oran

Officiellement, Louis Michel... s’est rendu au Proche-Orient pour faire connaître la volonté de « voir s’engager deux dynamiques indissociables d’une paix durable...

Dans une précédente analyse consacrée à l’attitude de l’Union européenne depuis le début de l’agression israélienne contre le territoire de Ghaza, nous avons essayé d’expliquer aux lecteurs que celle-ci, étant entachée de parti pris pro-israélien, provoque inévitablement la suspicion quant au rôle que l’entité européenne dit vouloir jouer dans la recherche d’une solution de paix.

Ce n’est pas la déclaration faite à Ghaza par l’un des commissaires de cette Union européenne qui nous fera changer d’avis sur le point que celle-ci est loin de vouloir effectivement contribuer à l’instauration d’un climat qui puisse permettre d’envisager l’amorce du processus de négociation entre Palestiniens et Israéliens.

Officiellement, Louis Michel, car c’est de ce commissaire européen qu’il s’agit, s’est rendu au Proche-Orient pour faire connaître la volonté de « voir s’engager deux dynamiques indissociables d’une paix durable dans la région : une réconciliation interpalestinienne, suivie d’un véritable dialogue entre les deux camps et la communauté internationale ». Au lieu de cela, il s’en est allé jeter de l’huile sur le feu par une déclaration aussi provocatrice que partiale sur les responsabilités qui sont à l’origine de la tragédie de Ghaza, qu’il impute au Hamas, accusé par lui d’avoir la « plus écrasante » dans celle-ci. Et Louis Michel veut se poser après ça en émissaire venu prêcher la réconciliation !

En fait, le commissaire européen a été, nous semble-t-il, chargé de « savonner le terrain » sur les pas du représentant pour le Moyen-Orient de Barack Obama, dépêché dans la région pour « tenter de renforcer le cessez-le-feu à Ghaza et de débattre des moyens de la relance du processus de paix ».

En rejetant sur le Hamas « la responsabilité écrasante » de la tragédie de Ghaza, l’Europe étatique de Louis Michel fait un pitoyable acte d’allégeance à l’entité sioniste. De laquelle elle veut obtenir la reconnaissances d’un statut d’acteur international influent dans les affaires moyen-orientales.

Mais l’Europe et Louis Michel se trompent du tout au tout en considérant que l’Etat hébreu se satisfait de leur servilité à son égard, au point d’accepter que l’Union européenne en vienne à jouer un rôle dans ces affaires du Moyen-Orient autre que celui de tiroir-caisse et de supplétif de l’alliance Tel-Aviv-Washington.

Louis Michel et d’autres de ses collègues européens n’ont dans la bouche que le mot de réconciliation en s’adressant aux Palestiniens. En réalité, ils attisent sournoisement les différends qui divisent ceux-ci en faisant porter aussi cyniquement et sans appel au Hamas la responsabilité de la tragédie de Ghaza. N’est-ce pas effectivement façon ainsi de renforcer la frange radicale du Fatah qui travaille à saper toute dynamique de dialogue entre les deux principales factions palestiniennes ?

Alors que l’Amérique, débarrassée de George W. Bush, fait l’effort pour au moins renouer avec le peuple palestinien et déclare vouloir « entendre ce qu’il a à dire », c’est l’Europe de Louis Michel qui bat le tambour des va-t-en-guerre en renforçant le climat de méfiance et d’hostilité que se vouent entre eux les acteurs de la crise au Proche-Orient.
 

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
Gaza : la France annule une mission humanitaire
jeudi 29 janvier 2009 - 21h:50

Farid Taha
A quoi joue la diplomatie française ?

Je crois avoir atteint aujourd’hui le summum de l’indignation ...

Alors que je m’étais porté volontaire pour partir de manière "urgente" en mission humanitaire à Gaza avec d’autres collègues médecins et infirmières, j’ai cru comprendre suite à un coup de fil ce soir (vendredi 23 janvier), donc juste 48h après la demande de notre CHU de "constituer des équipes chirurgicales pour assurer la relève d’une équipe sur place à partir du 27 janvier 2009", que la situation s’étant nettement améliorée à Gaza, la France a décidé d"alléger le dispositif sanitaire sur place

A ce stade j’aurais pu être indigné voire scandalisé par ce discours, mais non devant tant de cynisme on ne peut être que révulsé !

Il était clair que cet établissement dépendant du ministère de la Santé avec lequel j’étais en contact depuis quelques jours, attendait le feu vert du Quai d’Orsay pour nous envoyer, mais j’étais à milles lieux de soupçonner ou même d’imaginer une réponse pareille.

J’avais réussi en peu de temps à me libérer et à motiver, en plus d’une IBODE et du médecin anesthésiste qui m’accompagnaient pas mal d’autres médecins ou infirmières qui ont immédiatement accepté de partir sans condition pour les prochaines missions.

Les derniers préparatifs administratifs étant satisfaits, j’attendais juste un coup de fil pour partir.

Quand le téléphone a sonné je pensais sincèrement que le coordinateur qui m’avait pourtant demandé le matin même de lui faxer des papiers administratifs du conseil de l’ordre, allait me signaler un départ précipité avant la date prévue.

Mais non vu, que "la situation s’étant nettement améliorée à Gaza, la France a décidé d’alléger le dispositif sanitaire sur place", nous restons sur place ...:D

Quand j’ai entendu cette phrase les bras m’en sont tombés ...

Je n’ai pu m’empêcher de signaler à mon interlocuteur, (visiblement très gêné), que j’ai eu au téléphone une responsable au siège de MSF qui m’a affirmé que la situation était encore plus dramatique que ce qu’ils pensaient et qu’ils avaient encore besoin de médecins.

Les équipes sont en plus très embêtées avec des lésions de brûlures très particulières occasionnés par ce qui semble être du phosphore blanc (car il continue de se consumer même après l’arrêt de l’exposition) et demandent à Israël et en particulier à l’armée israélienne de leur fournir la composition exacte des produits utilisés pour mieux soigner les blessés.

Le contact que j’ai eu n’a pas souhaité commenter cette décision d’ajourner la mission, mais un chirurgien infantile du CHU qui attendait lui aussi de partir depuis quelques jours m’a clairement évoqué les tergiversations du Quai d’Orsay et l’ambiguïté de Bernard Kouchner dans ce dossier. D’autant qu’il voulait absolument partir plus tôt à Gaza avant une autre mission ailleurs, car l"urgence infantile y était la bas, "prioritaire".

Le lecteur se fera sa propre opinion en lisant l’excellent article sur "parole de démocrate" et surtout en visionnant la vidéo dans laquelle Leila Shahid, la déléguée générale de la Palestine auprès de l’Union européenne, qui est pourtant convaincue que l’Union européenne est l’avenir du Proche Orient et des Palestiniens, fait face non pas à un adversaire en la personne du représentant de l’état d’Israël, (ce qui est somme toute normal), mais à 2 adversaires puisque Bernard Kouchner quitte allègrement et publiquement le rôle d’arbitre pour endosser celui de l’acteur engagé. Engagé non pas pour la paix ou pour le droit humanitaire, ou que sais-je, mais pour la "sécurité d’Israël" qui est une notion certes à défendre par tout démocrate qui se respecte, mais pas au prix du mépris (de la population de Gaza !) ...

Je met volontairement et ironiquement (la population de Gaza) entre parenthèses pour bien signaler que Bernard Kouchner, l’a aussi, volontairement et ironiquement mise entre parenthèses. Le représentant d’Israël souvent très prolixe n’aura même pas besoin de parler pour défendre la position de son pays qui devra un jour répondre de ses crimes.

Mais bon, quand on apprend, que la France a d’autres priorités ... Nicolas Sarkozy n’a pas tardé à demander à Bernard Kouchner, "d’engager des actions immédiates contre la contrebande des armes", en envoyant la frégate porte hélicoptère Germinal au large de Gaza, plutôt que de consolider le dispositif humanitaire. :D

L’urgence précise le communiqué de l’Elysée "est de consolider l’actuel cessez-le-feu, ce qui passe par l’action humanitaire, l’arrêt total du trafic d’armes vers Gaza, la réouverture durable des points de passage, la reconstruction et la réconciliation inter-palestinienne". Sur l"ensemble des points cités et qui me semblent tous très importants aussi bien les uns que les autres, je note que l’argument sécuritaire Israélien prend le dessus.

Vous lisez bien, le fondateur de Médecins sans Frontières puis de Médecins du Monde va se charger non pas d’engager enfin une aide humanitaire digne de ce nom ou de s’assurer que les denrées alimentaires peuvent enfin être acheminée sans problèmes, mais juste "d’engager des actions immédiates contre la contrebande des armes" .... alors que la situation sanitaire sur place de plus en plus dégradée est des plus alarmantes.

Avec la tragédie de gaza, la diplomatie Française ne trouve rien de mieux que de se fourvoyer publiquement et sans honte. Elle a atteint des niveaux d’incurie qu’elle n’aurait sans doute jamais atteint s’il y avait à la place de Bernard Kouchner, un Dominique de Villepin ou mieux un Hubert Védrine ...
 

Mazgha

Ayawayaw
L'Europe, l'Europe, l'Europe....

Des siècles de guerres dont 2 guerres mondiales en apothéose, la colonisation, l'esclavage, la shoah, la création de l'entité nazisioniste, la françafrique, etc, etc

Il est lourd le bilan...
On attend d'eux qu'ils viennent en aide à la Palestine?
 
INFO AL-OUFOK :

Effacez le nom de mon grand-père à Yad Vashem
jeudi 29 janvier 2009, par Jean-Moïse Braitberg

Monsieur le Président de l’Etat d’Israël,

je vous écris pour que vous interveniez auprès de qui de droit afin que l’on retire du Mémorial de Yad Vashem dédié à la mémoire des victimes juives du nazisme, le nom de mon grand-père, Moshe Brajtberg, gazé à Treblinka en 1943, ainsi que ceux des autres membres de ma famille morts en déportation dans différents camps nazis durant la seconde guerre mondiale.
Je vous demande d’accéder à ma demande, monsieur le président, parce que ce qui s’est passé à Gaza, et plus généralement, le sort fait au peuple arabe de Palestine depuis soixante ans, disqualifie à mes yeux Israël comme centre de la mémoire du mal fait aux juifs, et donc à l’humanité tout entière.
Voyez-vous, depuis mon enfance, j’ai vécu dans l’entourage de survivants des camps de la mort. J’ai vu les numéros tatoués sur les bras, j’ai entendu le récit des tortures ; j’ai su les deuils impossibles et j’ai partagé leurs cauchemars.
Il fallait, m’a-t-on appris, que ces crimes plus jamais ne recommencent ; que plus jamais un homme, fort de son appartenance à une ethnie ou à une religion n’en méprise un autre, ne le bafoue dans ses droits les plus élémentaires qui sont une vie digne dans la sûreté, l’absence d’entraves, et la lumière, si lointaine soit-elle, d’un avenir de sérénité et de prospérité.
Or, monsieur le président, j’observe que malgré plusieurs dizaines de résolutions prises par la communauté internationale, malgré l’évidence criante de l’injustice faite au peuple palestinien depuis 1948, malgré les espoirs nés à Oslo et malgré la reconnaissance du droit des juifs israéliens à vivre dans la paix et la sécurité, maintes fois réaffirmés par l’Autorité palestinienne, les seules réponses apportées par les gouvernements successifs de votre pays ont été la violence, le sang versé, l’enfermement, les contrôles incessants, la colonisation, les spoliations.
Vous me direz, monsieur le président, qu’il est légitime, pour votre pays, de se défendre contre ceux qui lancent des roquettes sur Israël, ou contre les kamikazes qui emportent avec eux de nombreuses vies israéliennes innocentes. Ce à quoi je vous répondrai que mon sentiment d’humanité ne varie pas selon la citoyenneté des victimes.
Par contre, monsieur le président, vous dirigez les destinées d’un pays qui prétend, non seulement représenter les juifs dans leur ensemble, mais aussi la mémoire de ceux qui furent victimes du nazisme. C’est cela qui me concerne et m’est insupportable. En conservant au Mémorial de Yad Vashem, au coeur de l’Etat juif, le nom de mes proches, votre Etat retient prisonnière ma mémoire familiale derrière les barbelés du sionisme pour en faire l’otage d’une soi-disant autorité morale qui commet chaque jour l’abomination qu’est le déni de justice.
Alors, s’il vous plaît, retirez le nom de mon grand-père du sanctuaire dédié à la cruauté faite aux juifs afin qu’il ne justifie plus celle faite aux Palestiniens.

Veuillez agréer, monsieur le président, l’assurance de ma respectueuse considération.

( Le Monde du Jeudi 29 janvier 2009 )
 

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
L'Europe, l'Europe, l'Europe....

Des siècles de guerres dont 2 guerres mondiales en apothéose, la colonisation, l'esclavage, la shoah, la création de l'entité nazisioniste, la françafrique, etc, etc

Il est lourd le bilan...
On attend d'eux qu'ils viennent en aide à la Palestine?
de part leur poids et l'indignation des peuples arabes, je dis bien peuples et non pas dirigeants, surtout les victimes de ce massacre, hélas oui ils attendent bcp de choses de cette europe de part leur poids politique dans le monde, mais nous savons tous que les pantalons sont tous baissés en ce moment
 
dimanche 25 janvier 2009 - 18h:37

robert fisk - the independent


l’europe rit en compagnie des assassins tandis que les palestiniens pleurent leurs morts, et mahmoud abbas a fait un pas de plus sur la voie de l’humiliation en disant que la seule option pour les arabes était de conclure la paix avec israël, écrit robert fisk.

La première page du quotidien de beyrouth, as-safir, a tout dit. Le haut de la page était traversé par l’horrible photo du cadavre boursoufflé d’un palestinien que l’on venait de découvrir dans les ruines de sa maison ; deux hommes de sa famille criaient, tordus de douleur. En dessous, une photo deux fois moins grande sur laquelle on voyait les dirigeants israéliens et occidentaux plaisantant avec ehud olmert, le premier ministre israélien. Olmert riait à gorge déployée. Silvio berlusconi aussi, ses bras sur les épaules d’olmert, jubilait et se tordait - non pas de chagrin, mais de rire - et à la droite d’olmert, il y avait nicolas sarkozy, le français, affichant un de ses plus stupides sourires. Seuls la chancelière merkel semblait comprendre l’effondrement moral. Pas de sourire allemand.

L’europe rit tandis que les palestiniens pleurent leurs morts. Pas étonnant que dans les rues de beyrouth, les magasins fassent de bonnes affaires avec la vente de drapeaux et de foulards palestiniens. Il en est même certains, parmi les pires ennemis des palestiniens au liban, qui portaient le keffieh en signe de solidarité avec le peuple de gaza. Constamment sur ses bulletins de nouvelles montrant les images de palestiniens transportant les corps de leur morts en décomposition, la télévision al-jazeera affichait un bandeau : "plus de 1300 morts à gaza dont 400 femmes et enfants et treize morts israéliens, dont trois civils ». Ces chiffres aussi racontaient tout.

Toute la journée, les arabes ont dû endurer le spectacle de leurs propres dirigeants paradant et posant devant les caméras au sommet arabe de koweït où les rois et les présidents qui prétendent régner sur eux souriaient et serraient les mains et feignaient d’être unis derrière le peuple palestinien qu’ils ont si amèrement trahi. Même mahmoud abbas était là, le dirigeant sans pouvoir et impuissant de la" palestine" - on devait se demander : Où est-elle exactement ? - essayant de se donner de l’importance en se frottant à ses homologues mieux placés en queue de pie et en tunique.

Dérapant et glissant sur les corps de gaza, cette assemblée suprême est peut-être digne de pitié. Que pouvait-elle faire d’autre ? Le roi saoudien abdullah a promis £750,000 pour reconstruire gaza ; mais combien de fois les arabes et les européens n’ont-ils pas donné de l’argent à gaza pour la voir réduite en miettes par les tirs d’obus ?

Il faut dire que les deux membres du hamas encapuchonnés qui ont annoncé qu’ils avaient remporté une « victoire » dans les ruines de gaza étaient à peine moins hypocrites. Ils n’avaient pas saisi qu’ils n’étaient pas le hezbollah du liban. Gaza n’était plus beyrouth. Il semblait maintenant que gaza fût stalingrad. Mais quel uniforme s’imaginaient-ils porter au hamas : Allemand ou soviétique ?

"israël doit comprendre" a dit le bon roi - comme si les israéliens écoutaient- " qu’il n’aura pas toujours le choix entre la guerre et la paix et que l’initiative arabe (reconnaissance d’israël en échange du retrait jusqu’aux frontières de 1967) présentée aujourd’hui ne sera pas toujours sur la table. Il savait que "œil pour œil... Ne signifiait pas un œil contre toute une ville". Mais combien de fois - combien de corps faudra-t-il dégager des ruines - avant que les saoudiens ne se rendent compte que le moment est passé ?

En 2002, les israéliens avaient sèchement rejeté l’échange de la paix contre la terre, mais hier ils se sont dits brusquement intéressés. "nous restons disposés à négocier avec tous nos voisins sur la base de cette initiative" a dit le porte-parole officiel israélien - comme s’ils n’avaient jamais rejeté la proposition arabe.

Le président syrien, bachar al-assad, a bien entendu dit que l’initiative était morte à qatar une semaine auparavant et a insisté pour qu’israël soit déclaré "entité terroriste". Mais mahmoud abbas a fait un pas de plus dans l’humiliation en annonçant que la “seule option" pour les arabes était de faire la paix avec israël. C’étaient les "manques" des arabes qui avaient conduit à l’échec de l’initiative arabe en 2002. Remarquez : Pas le rejet par israël. Non tout était la faute des arabes. Et ceci venant du dirigeant de la "palestine".

Pas étonnant que l’homme des etats-unis en égypte - un certain hosni moubarak - ait ressassé le vieux slogan éculé "la paix au moyen-orient est un impératif qui ne peut pas être retardé". Et ensuite, l’emir du koweït a invité bachar et hosni et le roi abdullah de jordanie et l’autre roi abdullah d’arabie saoudite à déjeuner pour mettre fin à leur querelle (menu inconnu).

Al-jazeera a montré des corps de plus en plus décomposés tirés de dessous les poutres et le béton concassé alors que ces potentats parlaient de leurs petits différends. Aucun commentaire ne sied à cette mascarade.

وقال تعالى وَلَن تَرْضَى عَنكَ الْيَهُودُ وَلاَ النَّصَارَى حَتَّى تَتَّبِعَ مِلَّتَهُمْ قُلْ إِنَّ هُدَى اللّهِ هُوَ الْهُدَى وَلَئِنِ اتَّبَعْتَ أَهْوَاءهُم بَعْدَ الَّذِي جَاءكَ مِنَ الْعِلْمِ مَا لَكَ مِنَ اللّهِ مِن وَلِيٍّ وَلاَ نَصِيرٍ ;)
 
de part leur poids et l'indignation des peuples arabes, je dis bien peuples et non pas dirigeants, surtout les victimes de ce massacre, hélas oui ils attendent bcp de choses de cette europe de part leur poids politique dans le monde, mais nous savons tous que les pantalons sont tous baissés en ce moment
oui et maintenent qu,ils ont tous les pantalons baisses .c,est vraiment le moment de voir qu,il y en a pas mal qui n,ont rien entre les jambes
 
Haut