Menu
Accueil
Forums
Nouveaux messages
En ce moment
Nouveaux messages
Nouveaux messages de profil
Connexion
S'inscrire
Quoi de neuf
Nouveaux messages
Menu
Connexion
S'inscrire
Forums
Catégorie Principale
Actualités internationales
L'homme Africain dans l'histoire
JavaScript est désactivé. Pour une meilleure expérience, veuillez activer JavaScript dans votre navigateur avant de continuer.
Vous utilisez un navigateur obsolète. Il se peut que ce site ou d'autres sites Web ne s'affichent pas correctement.
Vous devez le mettre à jour ou utiliser un
navigateur alternatif
.
Répondre à la discussion
Message
[QUOTE="Saheli, post: 5537938, member: 98076"] Au cours de l’Histoire, l’Afrique Occidentale a entretenu de réelles relations avec le Maghreb tout proche, via le sud marocain et le sahara central. Bien avant l’arrivée des européens et leur acharnement militaire du XIX ème siècle, à l’ère industrielle, les princes du Mali et de Gao étaient devenus familiers des cours du Maghreb et de l’Egypte. Kankan (ou Mansa) Moussa, l’empereur du Mali, avait déjà visité l’Egypte dès le XIV ème siècle sur la route de son célèbre pèlerinage à la Mecque. Rappelons-nous, par exemple, les ambassades du Kanem auprès du souverain hafsîde de Tunis (1274) ainsi que ceux du Mali à la cour des Marînides de Fès en 1337 puis en 1348 et 1361 ! Aux anciennes voies commerciales, s’étaient ajoutées les routes du pèlerinage, avec l’islamisation première des élites africaines. Ainsi le Djérid tunisien, Ghadames ou encore Touât et Tripoli étaient reliés à Tombouctou (dans l’actuel Mali), à Gao et au Tékrour(rive gauche du fleuve Sénégal), désormais en contact avec les ports du Maroc de Tlemcen ou encore de Bougie (Bijayya en Algérie). On pourrait, alors, avancer l’hypothèse selon laquelle les relations arabo-africaines avaient pris un tournant décisif avec l’islamisation de l’Occident africain. Elles seraient même un des enjeux politiques pendant le Moyen Age où les bouleversements socio-politiques qui secouèrent le Maghreb arabe n’étaient pas sans conséquences pour les royaumes africains. Les confréries religieuses soufies, avec le déplacement de leurs marabouts accentuèrent le phénomène aux XVIII ème et XXème siècles. Ainsi, la Qâdiriyya avait très tôt traversé le Sahara avant de devenir le cadre par excellence d’échanges culturels et spirituels entre la Sénégambie et la Mauritanie voisine. Comme le dit Joseph Cuoq, « le désert n’est point une muraille isolant du reste du monde, c’est une mer intérieure invitant à passer d’un bord à l’autre ». De ce point de vue, l’hypothèse d’un facteur islamique comme ravitailleur des relations arabo-africaines ne fait que se consolider. Mieux, ne peut-on pas le considérer comme l’une des bases historiques sur lesquelles s’est fondée la réelle coopération qui a lié les deux rives du Sahara et l’Atlantique à la Mer Rouge en passant par la vallée du Nil ? Certes, d’autres facteurs, comme l’esclavage et des hostilités politiques, sont des données constantes des rapports arabo-africains. Mais l’islam a, par la suite, facilité le tissage de vastes réseaux d’échanges aussi bien économiques, politiques que socio-culturels. L’on se souvient, dans ce cadre, que l’or africain avait beaucoup contribué à la frappe des monnaies Fatimides, Hafsîdes et même Ommeyyades, selon certains. De telles questions mériteraient d’être posées dans le cadre d’approches sérieuses pour essayer de faire le point sur le débat complexe et houleux quant au véritable impact, ou enjeu, de la religion musulmane dans les relations entre Arabes et non Arabes, en général, et les Africains en particulier. L’ampleur, réelle ou supposée, accordée à l’Islam sur le plan socio-politique, dans cette région de l’Afrique Occidentale, où il est essentiellement confrérique, ne peut que pousser à s’interroger sur l’impact d’une telle religion dans les rapports des différents pays et peuples partageant son dogme. Elle sert de cadre rapprochement même si, loin de l’unitarisme parfois dans lequel certains veulent l’enfermer, elle est réinterprétée, adaptée, ’moulée’ selon les contextes socio-culturels locaux. source: Professeur Bakary Sambe [/QUOTE]
Insérer les messages sélectionnés…
Vérification
Répondre
Forums
Catégorie Principale
Actualités internationales
L'homme Africain dans l'histoire
Haut