Le milieu hospitalier dans son ensemble - des mandarins aux infirmières -" a manifesté mardi 28 avril son opposition au projet de loi Bachelot dont l'examen au Sénat débute le 11 mai prochain. "De 8 000 (selon la police) à 20 000 (selon les syndicats), personnels hospitaliers, médecins, infirmiers, aides-soignants" ont défilé hier dans les rues de Paris, précise La Croix. Selon le gouvernement,"les médecins de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) ont fait grève à plus de 50 %". 25%, ayant été "moralement associés" à ce mouvement, note Le Figaro. La mobilisation était en revanche plus faible en province (moins de 13% de médecins grévistes au niveau national). Néanmoins, "la mobilisation des médecins hospitaliers est peut-être en train de payer", commentent Les Echos. Le Premier ministre, François Fillon a en effet convoqué le jour de la mobilisation,"une réunion de crise à Matignon" avec des sénateurs UMP. Ces derniers lui ont notamment fait part de leurs propositions pour "mieux associer les médecins à la gouvernance de l'hôpital". Pour La Tribune, la balle est désormais dans le camp des sénateurs "auxquels il revient (...) de réécrire en commission des Affaires sociales, le projet de loi Bachelot".
(Les Echos, La Tribune, Le Monde, Libération, Le Monde, La Croix, Le Parisien -
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