La fête n'est pas finie que les premiers effets de la gueule de bois se font sentir. Selon Libération, les principaux gouverneurs militaires de la Nouvelle Libye seraient des anciens du Groupe Islamiste Combattant Libyen. Les historiens écriront-ils que la libération de la Libye fut le résultat d'une alliance de fait entre l'OTAN et les islamistes ? Les services occidentaux s'interrogent sur leurs liens persistants avec la nébuleuse terroriste.
Abdul Hakim el-Hasadi, membre d'Al Qaïda a combattu en Afghanistan avant de rejoindre l'insurrection libyenne. Il est le gouverneur militaire de Derna.
Tripoli aux mains d'Al-Qaïda ? A l'heure où les foules en liesse fêtent la fin de 42 ans de dictature, alors que les diplomaties occidentales se félicitent de ce retournement soudain de situation -sans avoir l'air d'y toucher-, poser la question c'est évidemment s'ériger en rabat-joie indésirable.
On soupçonnait l'existence de liens entre les insurgés et l'organisation terroriste. Selon les informations du quotidienLibération un des chefs militaires rebelles, aujourdhui gouverneur militaire de Tripoli serait un ancien djihadiste. Connu de la CIA sous le nom d'Abou Abdallah Al-Sadek, « il est l'un des fondateurs et même l'émir du Groupe islamique combattant libyen (GICL), une petite formation ultraradicale qui, dans les années précédant le 11 septembre, possédait, au moins deux camps d'entraînement secrets en Afghanistan », rapporte le journal.
Abdul Hakim el-Hasadi, membre d'Al Qaïda a combattu en Afghanistan avant de rejoindre l'insurrection libyenne. Il est le gouverneur militaire de Derna.
Tripoli aux mains d'Al-Qaïda ? A l'heure où les foules en liesse fêtent la fin de 42 ans de dictature, alors que les diplomaties occidentales se félicitent de ce retournement soudain de situation -sans avoir l'air d'y toucher-, poser la question c'est évidemment s'ériger en rabat-joie indésirable.
On soupçonnait l'existence de liens entre les insurgés et l'organisation terroriste. Selon les informations du quotidienLibération un des chefs militaires rebelles, aujourdhui gouverneur militaire de Tripoli serait un ancien djihadiste. Connu de la CIA sous le nom d'Abou Abdallah Al-Sadek, « il est l'un des fondateurs et même l'émir du Groupe islamique combattant libyen (GICL), une petite formation ultraradicale qui, dans les années précédant le 11 septembre, possédait, au moins deux camps d'entraînement secrets en Afghanistan », rapporte le journal.