Libye: les rebelles du CNT déposent les armes

Par Nicolas | Publié : 26 septembre 2011


La lassitude gagne les combattants de la révolution libyenne restés combattre à Bani Walid, l’un des derniers bastions des fidèles de Moammar Kadhafi. Confrontés à une résistance farouche, de plus en plus de volontaires quittent le front, découragés par la désorganisation et le manque de munitions dans leurs propres rangs. Plusieurs semaines après la chute de Tripoli, Bani Walid, à environ 140km au sud-est de la capitale, reste imprenable. Les forces du Conseil national de transition (CNT) se sont heurtées aux défenses naturelles de cette ville de 100.000 habitants, située en travers d’une vallée montagneuse. Mais depuis près d’un mois, le siège a surtout confirmé le désarroi des troupes révolutionnaires, qui mêlent des militaires relativement organisés et des légions de volontaires sous-entraînés. Les forces du CNT ont déjà abandonné Bani Walid pour se concentrer sur Syrte, la ville natale du Guide, sur la côte méditerranéenne, et d’autres fiefs des pro-Kadhafi plus au sud, comme Sabha dans le désert.

Ces derniers jours, même des volontaires qui étaient restés à Bani Walid ont commencé à céder au découragement. Mohammed Andar, un ancien policier de 35 ans, a décidé de rentrer chez lui à Zaouia après avoir reçu un éclat d’obus dans la jambe lors d’une embuscade. Il a été transporté à l’hôpital mercredi, le jour même du premier anniversaire de la naissance de ses jumeaux. Ses blessures ne sont pas assez graves pour l’éloigner du front, mais il estime que ça ne sert à rien de reprendre le combat.

“Ce serait un honneur pour mes enfants que leur père finisse en martyr, mais pas de cette façon chaotique et mal organisée”, dénonce ce combattant qui se repose pour l’heure à un poste de contrôle des forces révolutionnaires installé à 45km au nord de Bani Walid.

Pour entrer à Bani Walid depuis le nord-ouest, depuis Tripoli, les combattants révolutionnaires doivent traverser une vallée très encaissée, de quelque 400 mètres de profondeur, qui divise la ville. Les fidèles de Kadhafi postés en hauteur font pleuvoir des roquettes, obus de mortier et bombes à fragmentation sur les combattants qui tentent d’approcher.

“On a été choqués par la puissance de la résistance qu’on a rencontrée”, avoue à l’Associated Press Oussama el-Fassi, un commandant à Bani Walid. Ses troupes n’y étaient pas préparées, dit-il, accusant le commandement militaire du CNT de ne pas leur avoir fourni les munitions, les armes et les commandants nécessaires pour lancer une vraie offensive sur la ville. “Bani Walid est remplie de toutes les ordures de Libye et nous n’avons même pas d’armes lourdes pour les affronter”.

Vendredi, les chefs de sa brigade, les Martyrs du 28-Mai, ont décidé d’abandonner officiellement le front nord et de déplacer leur base vers le front sud, où le terrain est plus facile.

Cinq chars russes datant des années 70, saisis lors de la chute de Tripoli, ont rejoint la semaine dernière les positions des forces révolutionnaires à Wadi Dinar, au nord de Bani Walid. Mais ces blindés ont besoin de maintenance et pour l’heure ils n’ont pas bougé. Les combattants passent leur journée à s’y prélasser, à se prendre en photo dessus avec leur téléphone portable ou s’en servent pour étendre leur linge… [...]

Yahoo News
 

djamalger

dezzou m3ahoum
c'est la guérilla qui s'installe durablement en Libye et il sera quasiment impossible aux forces du cnt de contrôler un territoire vaste comme celui de la Libye. l’équation touareg sera la clé et les gens du cnt se sont lourdement trompés en les persécutant d'une façon ignoble au lendemain de la chute de Tripoli
 
Dans le cas de la nouvelle Libye, on se dirige vers la stuation qui prévaut au Yémen; c'est-à-dire une véritable confusion où ce sont des tribus qui dirigent des régions. Cependant, la Libye n'a pas le même charme que le Yémen ("l'Arabie heureuse").
 
ça montre bien que le CNT n'a pas du tout de soutient populaire, contrairement a ce que on veux nous faire croire, et sans le maintient de l'otan, les rebelles ça en sera fini d'eux en quelques semaines et encore.
 
Oui ils ont déposés les armes mais entre-temps ils viennent de prendre le contrôle il ya quelques heures officiellement du port stratégique de syrte, ce n'est plus qu'une question de temps les habitants ne vivront pas d'amour et d'eau fraiche éternellement...avant que les habitants dégagent eux même les fidèles de Kadhafi ou les contraindre à se rendre...

Ils sont ou les Kadhafi illégitime et sa descendance ? ils passent leurs temps soit terré comme des rongeurs soit refugier humanitaire dans d’autre pays a demander au peuples de prendre les armes dont lui et sa filles dernièrement quelle incohérence.
 
Le CNT de Benghazi envoi des enfants combattre à Tripoli
Publié le 27/09/2011 à 10:24
Source : algeria ISP
Selon le site de la résistance libyen Zengtena, A l'aéroport de Banghazi, un avion militaire a décollé pour une destination Tripoli. Des enfants embarqués pour les envoyer au front combattre l'armée Libyenne.
Les commanditaires de cette guerre sont chez eux à Paris, Qatar et ils poussent des enfants à faire la guerre sous le silence de l'ONU.
 
Toujours autant de confusion à propos de la situation réelle en Libye. Tandis que les médias sionisés annoncent comme d'habitude des "succès rebelles" et que les sites réputés "sérieux" ou "de référence" (Réseau Voltaire, Michel Collon, Mondialisation.ca, etc.) gardent le silence ou recyclent des analyses de fond vieilles de plusieurs semaines, les blogs alternatifs pro-Kadhafi (Allain Jules, Mathaba, Libya 360°, Ozyism, Serge Adam, Leonor en Libia et quelques autres) redoublent d'optimisme. On ne demanderait pas mieux que de croire qu'il y a toujours des combats dans la capitale, que les loyalistes ont fait sauter une base navale de l'OTAN à Tripoli, que la prise de Sebha par les rats ou leur avance à Syrte sont du cinéma, que Brega et Ras Lanouf sont libres, que des mercenaires occidentaux ont été faits prisonniers, que des hélicos ont été abattus, que la Libye est à 90 % aux mains des kadhafistes, et que des drapeaux verts flottent à Benghazi. On attend toujours des preuves permettant d'étayer cet optimisme.

Il y a certes des indices qui suggèrent l'existence de sérieux problèmes dans le camp des agresseurs : toujours pas de "gouvernement rebelle", toujours pas de transfert de leur "capitale" de Benghazi vers Tripoli, éternelle reproduction du scénario de "conquête" des villes (bombardement, incursion, refoulement, bombardement), difficultés de logistique, manque de munitions, etc... La question n'est pas de savoir si les rats sont en mesure de vaincre ; chacun sait qu'ils ne le sont pas. La question est de savoir si de véritables troupes de combat (étrangères) sont sur les lieux (où ?) et si elles ont pu, elles, marquer des points. Malheureusement, la communication des kadhafistes est aussi désastreuse qu'au premier jour.
 
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