Les forces des autorités basées dans l'est de la Libye ont annoncé ce lundi matin avoir pris un troisième terminal pétrolier à une milice loyale au gouvernement d'union nationale reconnu par la communauté internationale. Elles avaient déjà pris dimanche les terminaux d'al-Sedra et de Ras Lanouf, les plus importants du pays, situés dans le Croissant pétrolier à l'Est.
Cette annonce e ne constitue une surprise pour personne. Cela faisait plusieurs mois que le général Khalifa Haftar préparait son plan pour reprendre les terminaux pétroliers. Ses forces étaient postées à côté de ces terminaux et ses généraux n'ont cessé de faire des déclarations menaçantes envers Tripoli en cas d'exportation du pétrole.
Ces terminaux pétroliers à l’Est étaient sous le contrôle d’Ibrahim Jadhran et sa milice. Il avait combattu le groupe Etat islamique et avait empêché l'organisation jihadiste de mettre la main sur les champs pétroliers. Mais profitant de la situation chaotique dans le pays, il est devenu le maître des lieux. Les choses se sont détériorées quand en juillet dernier, une visite de l’envoyé spécial de l’ONU en Libye, Martin Kobler, à ce chef de guerre a été suivie d'un accord avec le gouvernement pour l'exportation du pétrole. Accord qui a mis en colère une grande partie les Libyens.
L’opération de Hatar nommé « l’Eclair rapide » apparaît comme une réponse de la part de l’autorité de l’Est à la question de la recomposition d’un gouvernement à Tripoli. Une affaire qui traîne, alors qu’elle devait rééquilibrer la représentation dans ce gouvernement en faveur des autorités de l’Est. Ibrahim Jadhran appartient à la tribu al-Maghariba, qui habite le croissant pétrolier, mais le chef de cette tribu ne l'a pas reconnu et à appeler les jeunes membres de ce qu'il appelle « les gardes des champs pétroliers » (GIP) à rendre leurs armes et ne pas combattre les forces de l'Est.
Rfi
Cette annonce e ne constitue une surprise pour personne. Cela faisait plusieurs mois que le général Khalifa Haftar préparait son plan pour reprendre les terminaux pétroliers. Ses forces étaient postées à côté de ces terminaux et ses généraux n'ont cessé de faire des déclarations menaçantes envers Tripoli en cas d'exportation du pétrole.
Ces terminaux pétroliers à l’Est étaient sous le contrôle d’Ibrahim Jadhran et sa milice. Il avait combattu le groupe Etat islamique et avait empêché l'organisation jihadiste de mettre la main sur les champs pétroliers. Mais profitant de la situation chaotique dans le pays, il est devenu le maître des lieux. Les choses se sont détériorées quand en juillet dernier, une visite de l’envoyé spécial de l’ONU en Libye, Martin Kobler, à ce chef de guerre a été suivie d'un accord avec le gouvernement pour l'exportation du pétrole. Accord qui a mis en colère une grande partie les Libyens.
L’opération de Hatar nommé « l’Eclair rapide » apparaît comme une réponse de la part de l’autorité de l’Est à la question de la recomposition d’un gouvernement à Tripoli. Une affaire qui traîne, alors qu’elle devait rééquilibrer la représentation dans ce gouvernement en faveur des autorités de l’Est. Ibrahim Jadhran appartient à la tribu al-Maghariba, qui habite le croissant pétrolier, mais le chef de cette tribu ne l'a pas reconnu et à appeler les jeunes membres de ce qu'il appelle « les gardes des champs pétroliers » (GIP) à rendre leurs armes et ne pas combattre les forces de l'Est.
Rfi