L'imam hassan ben ali

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Le deuxième Imam est al-Hassan, fils de Ali (P). Sa mère est Fatimâ al-Zahrâ', la fille du Prophète (P). Il est le petit-fils du prophète et le deuxième de ses Califes. Il fut l'Imam après son père Amir al-Mouminîn Ali (P).

Il est né à Médine le mardi 15 Ramadan en l'an 3 après l'Hégire. Il mourut empoisonné par l'une de ses femmes, le jeudi 28 Çafar en l'an 49 après l'Hégire. Les cérémonies de funérailles et d'inhumation furent organisées par son frère l'Imam al-Hussayn (P).

Il fut inhumé à Baqi', à Médine. Il était le meilleur adorateur d'Allah de son temps, le plus érudit et le meilleur des être humains. Il ressemblait beaucoup au Prophète. Il fut le plus généreux et le plus courtois envers tout le monde.
 
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Si la naissance d'al-Hassan et avant elle le mariage de ses parents étaient deux occasions pour le Prophète de fixer à travers les êtres les plus aimés de son coeur, des Traditions à la Ummah, l'amour qu'il continuera d'exprimer à l'égard de son petit-fils pendant les quelques années qu'il lui restait à vivre, lui permettra de tracer aux Musulmans beaucoup d'autres lignes de conduite et d'apporter à ce dernier (al-Hassan) les premiers éléments indispensables à l'équilibre de la personnalité.

En effet, le tendre baiser et la douce étreinte dont le grand-père a couvé le nouveau-né le jour de sa naissance inaugura une période de plus de sept ans au cours de laquelle le Prophète ne manquera aucune occasion d'entourer al-Hassan de son amour, de ses bons soins, de sa tendresse, de ses caresses et de toutes sortes de marques d'affection.

Cet amour et cette affection du Messager pour le premier descendant de la «Maison du Message» étaient devenus d'autant plus de notoriété publique qu'ils contrastaient avec l'attitude généralement assez distante d'un père envers son enfant dans les milieux bédouins de l'époque.

Ainsi, un jour, un bédouin voyant le Prophète embrasser, étreindre le petit al-Hassan, dit à son adresse: «Moi aussi j'ai un fils! Mais je ne l'ai jamais embrassé». Le Messager, indigné de cette réflexion, répondit: «Ce n'est pas ma faute si Dieu a ôté la miséricorde de ton coeur».
 
Son apparence:

Shaik Mohammad Moughniyàh dans son livre Ash Shià wal hakimoune cite que Ahmad ibné Abdoullàh écrit: "


Jusqu’à 40 A.H. (martyre de Imam Ali)

Imam Hassan dans sa jeunesse a vu durant le règne des 3 premiers Califs une volonté constante d’accaparer les droits de son père. Les Khoumss étaient désormais payés aux Califs. Ceux qui connaissaient Imam Ali étaient mutés loin à Rome, Palestine et Iran pour combattre. Les Califs s’assuraient continuellement que personne à Madinà ne découvre la bravoure et les droits de l’Imam Ali.

Des héros étaient crées comme Khàlid ibné Wàlid pour minimiser l’héroïsme de l’Imam Ali. Dans la bataille de Yamàmà 17 de ceux qui étaient présents à Badr, parmi lesquels étaient également ceux qui avaient mémorisés le Couràne entièrement (Hàfiz-é-Couràne) furent tués.

Quand l’Imam Ali a assumé la Califàte en 34 A.H. les batailles de Jamal, çiffine, Nahrawànne eurent lieus. Imam Hassan était le porte drapeau (Alamdàr) dans toute ces batailles et a contribué une part importante dans les victoires. Par exemple avant la bataille de çiffine les gens de Bassràh étaient contre l’Imam Ali. Celui-ci envoya Imam Hassan qui dans quelques jours ralia une grande proportion des gens pour combattre a coté de l’Imam Ali.

Durant son retour Imam Ali a écrit une lettre de profonde réflexion à l’attention d’Imam Hassan (Se référer au khoutbà N°31 de Nàjoul Balàghà).



40 A.H.

Imam Ali fut martyrisé le 21Ramazàne de 40 A.H., Imam Hassan et Houssen après l’avoir inhumé sont allés directement à Masdjidé Koufà avant de rentrer à la maison. Là l’Imam Hassan délivra son premier Koutbà après la mort de son père. Abdoullàh ibné Abbàs s’éleva et accepta l’allégence, suites auxquels tout les présents le suivirent dans l’allégeance. Cependant, quand l’Imam les demanda d’accomplir le Djihàd, ils quittèrent sa compagnie et préférèrent les promesses de richesses de Moawiyà. Ils écrivirent à Moawiyà en nombre pour lui rapporter que l’Imam Hassan leur demandait de se battre contre lui et que si Moawiyà le voulait ils pouraient capturer l’Imam et l’envoyer vers lui. Moawiyà envoya toutes ces lettres (environs 4 à 5 chamaux) à l’Imam Hassan.

Moawiyà préparait une armée et avec 60 000 hommes se dirigea vers Iraq. L’Imam était contraint à se préparer à la guerre mais ceux à joindre son armée étaient peu et ceux qui le faisait succombaient à la corruption de Moawiyà. Le 21 Ramazàne 40 000 avaient accepté l’allégence mais 4 mois plus tard il ne réstait plus que 10 à 12 Personnes. Moawiyà a décrété l’indépendance. L’Imam Hassan voyant la "couleur" de ses soit disant supporteurs a délivré un serment leur disant que ceux qui avaient changés de coté pour aller vers Moawiyà le regretteraient et leur supplication (towbà) ne serait jamais accepté par Allah.

Moawiyà a proposé un traité mais Imam Hassan y a stipulé des conditions. Il n’y avait pas de question de compromis du Califàte ou de l’Imamàmate comme cela a été ordonné par Allah.
 
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