L'imzad, le violon des femmes touareg sauvé de la disparition

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
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Menacé de disparition faute de jeunes joueuses, l'imzad, violon monocorde que seules les femmes touaregs ont le droit de faire vibrer, suscite un nouvel engouement et résonne de plus belle dans les majestueux paysages du Sahara.

Des monts du Hoggar aux cathédrales de pierre du Tassili en Algérie, des massifs de l'Aïr au Niger et de l'Adrar des Ifoghas au Mali, l'imzad a accompagné durant des siècles les Touaregs, ce peuple qui considère la femme comme le pilier central de la société.

Pourtant, au début des années 2000, seules deux musiciennes faisaient encore résonner la complainte de cet instrument unique formé d'une calebasse semi-sphérique, d'une peau ornée de motifs symboliques, d'un long manche en bois de laurier rose ou d'acacia et d'une corde en crin de cheval.



 
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