L'incessante comparaison avec le voisin

Jiimmy

Vergissmeinnicht
L'on travaille pour soi et non pas pour les autres. Que devrait nous importer ce que gagne notre voisin et s'il triche car cela ne nous impacte d'aucune façon que ce soit (la vie ne serait pas moins chère si la masse était honnête car l'état trouveraient toujours un moyen de nous prendre la différence de ce que l'on récupérerait, d'une façon ou d'une autre donc je n'adhère pas à l'argumentaire qui veut que nous payerions moins proportionnellement à l'honnêteté des gens, d'autant plus que la fraude aux prestations sociales est inférieure aux droits potentiels qui ne sont pas réclamés par les gens).

J'ai bien conscience que les gens sont systématiquement dans la comparaison afin de savoir s'ils doivent ou non se réjouir de ce qu'ils ont mais il faudrait, à un moment, cesser cette attitude qui consiste à vérifier ce que possède l'autre et si cela est en adéquation avec ce qu'il fait. Il nous faut impérativement apprendre à apprécier ce que l'on a sans nécessairement comparer avec le voisin.

L'on aime bien se mêler de la vie des autres mais personnellement cela m'est bien égal que mon voisin fraude et/ou vit mieux que moi en faisant moins que moi (c'est, par-ailleurs, ainsi pour beaucoup de gens fortunés) car il se fera, ainsi, du tort à lui-même de la même façon que j'en ferais à moi-même si je ne répondais pas aux salutations des gens ou que je me montrais irrespectueux à leur égard.
Je paye des cotisations avec plaisir afin que ceux qui en ont besoin puissent en bénéficier (et moi-même un jour) et peu m'importe que certains en bénéficient injustement car, je réitère, je ne pense vraiment pas que mes cotisations seraient moindres si chacun était juste dans ses déclarations (si le contraire était avéré alors ma position serait autre).

Concentrons-nous sur nos erreurs, sur nos retards, sur nos défauts à changer avant de vouloir que l'autre ne soit parfait.
 
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Jiimmy

Vergissmeinnicht
D'autant plus que comme l'explique Leila, la fraude au RSA n'est que minime par rapport à la fraude aux cotisations patronales (ou encore à l'évasion fiscale), de même que la fraude aux prestations sociales est inférieure au montant des aides qui ne sont pas réclamées par de potentiels bénéficiaires de celles-ci (si je retrouve l'étude je la posterai Inch Allah).


Une partie du non-recours n’est-elle pas aussi liée à la perception que les gens ont du dispositif ?


"Oui. Certains jugent le dispositif trop complexe ; d’autres ont peur de devoir rembourser un trop-perçu ou de perdre du temps pour rien. Dans les milieux ruraux on voit aussi que la distance pour rejoindre une Caf, parfois deux heures aller-retour, ou les horaires d’ouverture dissuadent certaines personnes. Il y a aussi des aspects psychologiques ou politiques. Certains ne se voient pas comme des travailleurs pauvres, d’autres ne veulent pas dépendre de l’État ou alors, estiment que toucher de l’argent sans rien faire rend fainéant. Ce qui me choque, c’est que certains pourraient bénéficier du RSA et ne le demande pas car ils méprisent ceux qui le font. Ils ont intégré ce discours culpabilisant des politiques. Ils n’ont pas de conscience de classe. C’est vraiment dingue d’entendre des travailleurs pauvres expliquer cela alors que la fraude aux cotisations patronales représente 20 milliards d’euros par an. Tout cela provient d’une volonté politique, mais les médias sont aussi responsables."
 

Jiimmy

Vergissmeinnicht
On remarque qu'au final on en revient toujours au revenu de base. Mais est-il imaginable qu'il soit un jour instauré. Quoi qu'il en soit, il est mieux de se concentrer sur son activité plutôt que sur celle de son voisin (cela ne peut, par-ailleurs, que nous apporter de la frustration).
 
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