-20 MMDH (environ 2 milliards d'euros) à lexport
- Pièces de rechange et véhicules boostent les volumes
Dans un entretien à "l'Economiste", Larbi Belarbi ( Président de la Fédération de l'automobile) dresse un bilan sur le secteur.
Extraits :
Question: Quid de la situation dans lindustrie automobile ?
Larbi Belarbi:
Lévolution des ventes locales (voitures neuves) à fin Aoùt 2011 montre qu'il y a une reprise et même une croissance .
Cette croissance laisse espérer une évolution de 5 à 6% dici fin 2011 par rapport à 2010, ce qui est positif vu la conjoncture internationale et lenvironnement économique.
Quant aux exportations, le Maroc sapproche des 2 milliards deuros (20 MMDH environ) dans un secteur qui ne représentait pas grand-chose il y a 10 ans.
Cette performance, on la doit à notre principal client, lEurope.
Ainsi, malgré les difficultés de la conjoncture actuelle, lindustrie automobile améliore ses chiffres à tous les niveaux.
Question: Quid de l'apport de Renault Tanger qui démarera en 2012 ?
Larbi Belarbi:
Renault Tanger produira de nouveaux véhicules qui nexistent pas encore au Maroc.
Il y a aussi une vingtaine déquipementiers qui ont suivi Renault, qui sinstallent et qui commencent déjà à livrer.
Certains dentre eux vont exporter des pièces pour dautres constructeurs.
Tout cela va entraîner une nouvelle dynamique avec un chiffre daffaires conséquent à lexport.
En clair, dans les 3 années à venir, lautomobile jouera un rôle primordial dans les exportations .
Question: Quelle visibilité sur le développement de la filière des équipementiers?
Larbi Belarbi:
Généralement, un constructeur ne sinstalle que lorsquil a un tissu déquipementiers qui assure un niveau important dintégration locale.
Dans le cas du Maroc, cest spécial : Renault est arrivé et cest après que les équipementiers complémentaires ont pu laccompagner.
Certes, le Maroc est loin davoir la gamme des produits automobiles pour les marchés européens proches (Espagne, France..)
Mais je suis persuadé que lorsquon aura un 2eme constructeur, nous arriverons à développer les équipements des 1er et 2e rangs, les services, lengineering avec une formation et une main-duvre formée à tous les niveaux.
Dès quon parle de 700.000 à 800.000 voitures, leffet de lintégration saméliore.
Et là le Maroc passe à la vitesse supérieure : leffet intégration saméliorera avec des niveaux importants (développement de la mécanique, motorisation, recherche )
Il faut rappeler quil y a 7 à 8 ans le Maroc était essentiellement producteur de câbles.
Les câbles représentaient 90% de nos exportations. Aujourdhui, le câblage ne représente que 70% de lexport. Cest dire quil y a un effort de diversification.
Question: Quid de la contribution du plan Emergence au secteur?
Larbi Belarbi:
Ce plan a permis de positionner le Maroc en tant que plateforme régionale de lautomobile...
Il y a 4 ans, personne ne croyait dans notre ambition d'installer une plateforme industrielle régionale dédiée à "l'automobile" !
Aujourdhui, les investisseurs étrangers y croient.
Suite de l'entretien et source :
http://www.leconomiste.com/article/...-dopent-la-filierebrentretien-avec-larbi-bela
- Pièces de rechange et véhicules boostent les volumes
Dans un entretien à "l'Economiste", Larbi Belarbi ( Président de la Fédération de l'automobile) dresse un bilan sur le secteur.
Extraits :
Question: Quid de la situation dans lindustrie automobile ?
Larbi Belarbi:
Lévolution des ventes locales (voitures neuves) à fin Aoùt 2011 montre qu'il y a une reprise et même une croissance .
Cette croissance laisse espérer une évolution de 5 à 6% dici fin 2011 par rapport à 2010, ce qui est positif vu la conjoncture internationale et lenvironnement économique.
Quant aux exportations, le Maroc sapproche des 2 milliards deuros (20 MMDH environ) dans un secteur qui ne représentait pas grand-chose il y a 10 ans.
Cette performance, on la doit à notre principal client, lEurope.
Ainsi, malgré les difficultés de la conjoncture actuelle, lindustrie automobile améliore ses chiffres à tous les niveaux.
Question: Quid de l'apport de Renault Tanger qui démarera en 2012 ?
Larbi Belarbi:
Renault Tanger produira de nouveaux véhicules qui nexistent pas encore au Maroc.
Il y a aussi une vingtaine déquipementiers qui ont suivi Renault, qui sinstallent et qui commencent déjà à livrer.
Certains dentre eux vont exporter des pièces pour dautres constructeurs.
Tout cela va entraîner une nouvelle dynamique avec un chiffre daffaires conséquent à lexport.
En clair, dans les 3 années à venir, lautomobile jouera un rôle primordial dans les exportations .
Question: Quelle visibilité sur le développement de la filière des équipementiers?
Larbi Belarbi:
Généralement, un constructeur ne sinstalle que lorsquil a un tissu déquipementiers qui assure un niveau important dintégration locale.
Dans le cas du Maroc, cest spécial : Renault est arrivé et cest après que les équipementiers complémentaires ont pu laccompagner.
Certes, le Maroc est loin davoir la gamme des produits automobiles pour les marchés européens proches (Espagne, France..)
Mais je suis persuadé que lorsquon aura un 2eme constructeur, nous arriverons à développer les équipements des 1er et 2e rangs, les services, lengineering avec une formation et une main-duvre formée à tous les niveaux.
Dès quon parle de 700.000 à 800.000 voitures, leffet de lintégration saméliore.
Et là le Maroc passe à la vitesse supérieure : leffet intégration saméliorera avec des niveaux importants (développement de la mécanique, motorisation, recherche )
Il faut rappeler quil y a 7 à 8 ans le Maroc était essentiellement producteur de câbles.
Les câbles représentaient 90% de nos exportations. Aujourdhui, le câblage ne représente que 70% de lexport. Cest dire quil y a un effort de diversification.
Question: Quid de la contribution du plan Emergence au secteur?
Larbi Belarbi:
Ce plan a permis de positionner le Maroc en tant que plateforme régionale de lautomobile...
Il y a 4 ans, personne ne croyait dans notre ambition d'installer une plateforme industrielle régionale dédiée à "l'automobile" !
Aujourdhui, les investisseurs étrangers y croient.
Suite de l'entretien et source :
http://www.leconomiste.com/article/...-dopent-la-filierebrentretien-avec-larbi-bela