L’interdiction d’offenser les musulmans

Le Prophète (que la prière et le salut d'Allah soient sur lui) nous informa que le fait de débarrasser le chemin d’une chose nuisible fait partie des branches de la foi, mais aussi une des causes pour entrer au Paradis, et une variété de l’aumône et de la bienfaisance.

Par contre, déposer sur le chemin une chose nuisible est considérée comme une des plus grandes nuisances et désobéissances, mais aussi une des causes de la malédiction et du délaissement.

De même qu’il nous est parvenu l’exhortation de débarrasser les chemins des choses nuisibles pour la sécurité des passants, il nous est, aussi parvenu la dure punition de celui qui dépose des choses nuisibles sur les chemins et qui obstrue sa circulation.

Moslem rapporte dans son livre authentique, d’après Abû Horeïrah (qu’Allah l’agrée) qui dit : le Messager d’Allah (que la prière et le salut d'Allah soient sur lui) a dit : « craignez les deux malédictions : celui qui fait ses besoins sur le chemin des gens ou celui qui le fait sous leurs abris ombreux. » La signification du hadith est qu’il est interdit de faire ses besoins sur les chemins empruntés par les gens ou sous les ombres où ils s’assoient. Celui qui fait cela mérite la malédiction et une punition, car par cela, il offense les gens, les souille ou les empêche de circuler sur le chemin, et les empêche de s’asseoir sous les ombres, alors qu’ils en ont besoin. C’est, donc à ce moment-là, qu’ils invoquent la malédiction d’Allah contre lui.

Aujourd’hui, beaucoup de gens prennent à la légère cette interdiction. Désormais, ils ne font pas attention d’offenser les gens sur leurs passages, et leurs abris où ils s’assoient et se reposent : ils creusent des trous dans le chemin, lancent des ordures, jettent des pierres et des morceaux de fer, cassent des vitres, immergent les chemins d’eau, y arrêtent les voitures etc. même si cela est une offense à autrui, génère un embouteillage de la route, une obstruction de la circulation, et un danger pour les piétons. Ils ont oublié ou fait semblant d’oublier la menace et le péché que cet acte véhiculait.

Craignez, donc, Allah, ô vous qui offensez les gens dans leurs passages et leurs aires de repos! Cessez votre offense, et respectez les droits de vos frères, et craignez les invocations des opprimés car il n’y a entre celles-ci et Allah, aucun obstacle.

De plus, parmi les offenses des musulmans, le fait de s’asseoir sur les bords des chemins car celui qui fait cela se tient informé des affaires personnelles des gens qu’ils ne veulent pas divulguer. Mais aussi, il regarde ce qui est interdit de regarder, comme regarder les femmes, ainsi que d’autres choses interdites dont la plus importante est de ne pas accomplir son devoir envers les piétons.

D’après Abû Sa’îd Al-Khudry (qu’Allah l’agrée) d’après le Prophète (que la bénédiction et le salut d’Allah soient sur lui) a dit : « Prenez garde au fait de s’asseoir sur (les bords) des chemins », ils dirent : « Ô Messager d’Allah! Nous sommes incapables de nous en dispenser car c’est là que nous discutons », le Messager d’Allah(que la bénédiction et le salut d’Allah soient sur lui) rétorqua alors : « Si vous y tenez absolument, alors donner au chemin son droit », ils dirent alors : « Ô Messager d’Allah! Quel est le droit du chemin? », Il répondit (que la bénédiction et le salut d’Allah soient sur lui) : « baisser les regards, empêcher le mal, rendre le salam, ordonner le bien et interdire le mal ». (Rapporté par boukhâry et moslim).

Ce hadith prouve qu’il est interdit de s’asseoir sur les bords du chemin à part pour celui qui donne au chemin ses droits qui sont énoncés dans ce hadith.

Aussi, parmi les offenses des musulmans sur leur chemin, on trouve chez quelques conducteurs de voiture, le manquement au code de la route, et aux principes fondamentaux de la conduite comme l’inconscience dans la vitesse, le non-respect des bandes routières, passer au feu rouge, ou s’arrêter aux endroits interdits, ou conduire dans une situation où la maîtrise recommandée du véhicule est impossible comme en état de somnolence.


La responsabilité de ces accidents, et tout ce qui en découle comme dommages ( en biens ou en vies humaines) est assumée par ces conducteurs, et ceux qui leur autorisent de conduire alors qu’ils ne maîtrisent pas la conduite. En effet, les voitures sont comme les armes destructrices qui ne doivent être détenues que par ceux qui savent s’en servir, et les manipuler ; il faut, donc, prendre garde de ne pas jouer avec cela, ni de prendre cela à la légère.


Ô serviteur d’Allah ! Craignez, donc, Allah, pour vous-même et pour vos frères, et respectez les droits des musulmans, et évitez de les offenser et de leur faire dommage.

version complète très recommandée (http://www.islamhouse.com/p/1455)
 
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