Les hadiths
Asmâ' rapporte qu'une femme demanda au Prophète : "O Envoyé de Dieu, ma fille que je viens de marier a été victime de la rougeole et ses cheveux sont tombés. Puis-je lui faire porter une perruque." Le Prophète répondit : "Dieu maudisse celle qui la porte et celle qui la lui pose." (Bukhâri, Libas)
Humayd b. 'abd al-Rahmân a entendu Mu'âwiya prononcer ces paroles sur le minbardu Prophète l'année où il fit le pèlerinage, après avoir saisi une touffe de cheveux des mains d'un garde : "O médinois, où sont donc vos savants ? J'ai entendu le Prophète interdire ceci en ces termes : "Les fils d'Israël ont courru à leur perte quand leurs femmes s'en sont parées." (Bukhari, Libas)
Le sens de ces hadiths
Il n'existait pas de moyen de vaccination à l'époque, et fréquement, la rougeole provoquant de fortes fèvres provoquait une perte de cheveux (effluvium télogène). Cela étant provisoire, et non permanent. La maman de la fille ayant ainsi perdu des cheveux demanda l'autorisation de porter une perruque le temps de la repousse. Le Prophète l'interdit. Les femmes Juives se rasaient le crâne et avaient des perruques. Ainsi elles rasaient leurs cheveux pour ne pas être attrayantes, mais portaient de belles perruques, qui ne sont pas leurs vrais cheveux.
La calvitie est une maladie
Bukhari rapporte aussi un hadith sur un chauve que Dieu exhausse et à qui il donne des cheveux. Cet autre hadith montre que quand cela est permanent, il est permis d'y remédier. Le hadith suppra qui interdit de porter la perruque concerne une perte de cheveux provisoire dûe à une fièvre après une rougeole. Dans le cas d'une calvitie permanente, il est possible de comparer cela à une prothèse. Comme le nez en or que le Prophète fit fabriquer pour un sahaba ('Arfajah ibn Sa'd al Kinani) dont le nez avait été mutilé lors d'une bataille. Anas rapporte que le Prophète a autorisé à Zubayr et abd al Rahman al Awf de porter des vêtements de soie, car ils souffraient de démangeaisons. Alors qu'il disait que celui des hommes qui porte des habits de soie sur Terre, ne portera pas les habits en soie au Paradis. La maladie permet donc de lever les interdits. Wallahu a'lam.
Asmâ' rapporte qu'une femme demanda au Prophète : "O Envoyé de Dieu, ma fille que je viens de marier a été victime de la rougeole et ses cheveux sont tombés. Puis-je lui faire porter une perruque." Le Prophète répondit : "Dieu maudisse celle qui la porte et celle qui la lui pose." (Bukhâri, Libas)
Humayd b. 'abd al-Rahmân a entendu Mu'âwiya prononcer ces paroles sur le minbardu Prophète l'année où il fit le pèlerinage, après avoir saisi une touffe de cheveux des mains d'un garde : "O médinois, où sont donc vos savants ? J'ai entendu le Prophète interdire ceci en ces termes : "Les fils d'Israël ont courru à leur perte quand leurs femmes s'en sont parées." (Bukhari, Libas)
Le sens de ces hadiths
Il n'existait pas de moyen de vaccination à l'époque, et fréquement, la rougeole provoquant de fortes fèvres provoquait une perte de cheveux (effluvium télogène). Cela étant provisoire, et non permanent. La maman de la fille ayant ainsi perdu des cheveux demanda l'autorisation de porter une perruque le temps de la repousse. Le Prophète l'interdit. Les femmes Juives se rasaient le crâne et avaient des perruques. Ainsi elles rasaient leurs cheveux pour ne pas être attrayantes, mais portaient de belles perruques, qui ne sont pas leurs vrais cheveux.
La calvitie est une maladie
Bukhari rapporte aussi un hadith sur un chauve que Dieu exhausse et à qui il donne des cheveux. Cet autre hadith montre que quand cela est permanent, il est permis d'y remédier. Le hadith suppra qui interdit de porter la perruque concerne une perte de cheveux provisoire dûe à une fièvre après une rougeole. Dans le cas d'une calvitie permanente, il est possible de comparer cela à une prothèse. Comme le nez en or que le Prophète fit fabriquer pour un sahaba ('Arfajah ibn Sa'd al Kinani) dont le nez avait été mutilé lors d'une bataille. Anas rapporte que le Prophète a autorisé à Zubayr et abd al Rahman al Awf de porter des vêtements de soie, car ils souffraient de démangeaisons. Alors qu'il disait que celui des hommes qui porte des habits de soie sur Terre, ne portera pas les habits en soie au Paradis. La maladie permet donc de lever les interdits. Wallahu a'lam.