L’intoxication sociale et la destruction de la nation de l’islam

MarxIslam

K.ZNIDAR
VIB
Dieu, le Tout Puissant, dit dans Son Saint Livre : {123. … Quiconque suit Mon guide ne s'égarera ni ne sera malheureux. 124. Et quiconque se détourne de Mon Rappel, mènera certes, une vie pleine de gêne, et le Jour de la Résurrection Nous l'amènerons aveugle au rassemblement"} Sourate 20 : Ta-Ha. Et dans un autre passage coranique, il dit : {11. … En vérité, Dieu ne modifie point l'état d'un peuple, tant que les [individus qui le composent] ne modifient pas ce que est en eux-mêmes} Sourate 13 : Le tonnerre (Ar-Raad). Le Messager d’Allah (sws) dit dans un de ses nobles hadiths prophétiques : « Par celui qui teint mon âme dans Sa main, vous commanderez le bien et interdirez le mal ou bien vous ne serez certainement pas loin de voir Dieu envoyer sur vous un châtiment venant de Lui. Vous L’invoquerez alors et Il ne répondra pas à votre appel ». Thawban (rda) rapporte que le Messager d’Allah (sws) a dit : « Peu s’en faut que les nations ne se jettent contre vous comme des affamés autour d’un plat ». Les compagnons (rda) demandèrent : « Est-ce parce que nous serons peu nombreux ce jour-là, Ô Messager de Dieu ? ». Il répondit : « Au contraire, vous serez nombreux ce jour-là mais vous serez comme l’écume du torrent. En vérité, Dieu enlèvera du cœur de vos ennemis la crainte de vous, et il mettra dans vos cœurs la faiblesse ». Un compagnon (rda) demanda : « Et qu’est-ce donc que cette faiblesse, Ô Messager de Dieu ? ». Il répondit : « L’amour de ce bas monde et le fait de détester la mort ». Omar Ibn al-Khattab (rda) dit dans une de ses hadiths : « Nous sommes une nation qui était avilie et que Dieu a élevé par l’Islam. Chaque fois que nous cherchions à être glorifié par autre chose que l’Islam, Dieu va nous avilir ».

L’idéologie sociale
L’idéologie sociale est un ensemble cohérent des idées [religieuses, philosophiques, sociales, politiques, économiques, morales, etc.] qui caractérisent la « vision du monde » d’une société et qui servent à décrire, à interpréter, et à justifier sa situation. Elle est le « moteur des changements » de la société qui favorise ou sclérose sa progression et détermine son avenir.

L’idéologie sociale est l’élément central de la société et le noyau de sa culture. Elle est un système de principes et de pensées constituant le corps de la société et conditionnant le comportement individuel ou collectif de ses membres. Ses idéaux s’imposent aux individus comme un absolu, et leur contestation entraîne souvent une réprobation morale de la part des membres de la société, un ostracisme, ou une sanction par les tribunaux.

Le mouvement social
Le mouvement social est une action individuelle ou collective qui se déroule à l’échelle de la société et qui génère le changement social. Ses acteurs sont toujours en pleine action et en pleine recherche de transformation. Ils cherchent à généraliser leurs enjeux et à leur donner un sens qui déborde le contexte de départ afin d’acquérir une puissance qui leur permettra d’agir pour contribuer à l’évolution de certains éléments de l’organisation sociale.

L’action collective
L’action collective est une action commune menée par plusieurs personnes ayant conscience de leur intérêt commun et mobilisées dans un groupe organisé afin de mener une action collective qui a pour finalité : défendre et promouvoir l’intérêt collectif du groupe et atteindre un certain objectif ; et dont la réussite dépend de l’importance de sa densité morale ou économique, la compétence de ses leaders, la fréquence de ses contacts, et la qualité de ses canaux communicationnels.

Qu’il s’agisse de défendre ou promouvoir un intérêt socioéconomique ou un intérêt idéologique, l’action collective passe toujours par deux étapes : elle commence par la prise de conscience d’un intérêt commun à défendre et à promouvoir puis elle accède à la phase de mobilisation qui conduit le groupe à s’organiser et à instaurer des mécanismes de décision et d’actions collectifs qui se structurent peu à peu et évoluent avec le temps.

Le changement social
Le changement social est une transformation durable des structures, du fonctionnement de l’organisation sociale, et de la culture [valeurs, normes, modes de vie] d’une société. Il est le résultat des mouvements sociaux [actions individuelles ou collectives] qui bouleversent la société et qui conduisent à sa progression et sa régression.

Le développement social
Le développement social est l’ensemble des transformations techniques, sociales, et culturelles qui permettent l’apparition et la prolongation de la croissance économique ainsi que l’élévation et l’amélioration des niveaux et des modes de vie.

L’intoxication sociale
L’intoxication sociale est un ensemble des mauvais habitus et des dérèglements sociaux [extrémisme, racisme, communautarisme, machisme, corruption, prostitution, usure, toxicomanie, analphabétisme, passivité politique, etc.] résultant d’un défaut d’intériorisation culturelle ou du contact avec des groupes idéologiquement « inférieurs » ou « nuisibles ». Elle est le résultat d’une socialisation incomplète ou d’une acculturation irrationnelle qui émousse le sens critique et moral des citoyens et qui conduit sournoisement la société vers la ruine.

L’intoxication sociale est l’ensemble des mutations techniques, sociales, culturelles qui conduisent à l’apparition et la prolongation de la décroissance économique ainsi que la baisse et la détérioration des niveaux et des modes de vie de la société. Elle est le résultat de l’inefficacité idéologique de la nouvelle « vision du monde » partagée par les membres de la société et qui représente l’élément capital et le noyau de leur culture.

Dieu, le Très Haut, dit dans Son Noble Livre : {79. Tout bien qui t'atteint vient de Dieu, et tout mal qui t'atteint vient de toi-même} Sourate 4 : Les femmes (An-Nisa').

L’esprit humain peut cogiter d’une bonne manière et prendre les meilleures décisions qui vont contribuer à la progression de sa société comme il peut raisonner d’une mauvaise façon et adopter les résolutions malsaines qui vont participer à la destruction de son monde. Le présent dépend de nos ancêtres ; mais le futur dépend de nous-mêmes. Personne ne sera responsables de notre bonheur ou notre tristesse sauf nous-mêmes ; seuls nos moteurs « valeurs & actions » qui bâtiront notre avenir et engendreront notre réussite ou notre échec. L’univers est une succession de pensées et de mises en application de ces pensées ; ce sont nos valeurs idéologiques et la qualité de nos actes qui marqueront l’avenir et le présent des futures générations.

Bon champ semé, bon blé rapporte ; et qui sème le vent, récolte la tempête. Il n’y a pas d’action sociale insignifiante ; chaque action sociale a son utilité ; et chaque utilité à un fruit comme récompense. Le goût de ce fruit peut être bon comme il peut être amer ; tout dépend de la qualité de l’action sociale effectuée.

La nation de l’islam est une œuvre d’art réalisée par plusieurs artistes ; le tout doit coopérer harmonieusement afin qu’elle soit un chef d’œuvre. Si vous êtes appelés à faire un travail, faites-le si parfaitement ! Et veillez à être les meilleurs quoi que vous soyez ! Sachez que les peuples les plus heureux ne sont forcément pas les peuples qui ont le meilleur de tout ; les peuples les plus heureux inspirent leur bonheur de leur parfaite exploitation de tout ce qu’ils croisent sur leur route.

La nation de l’islam est une beauté qu’il faut admirer
Elle est une perle précieuse qu’on doit protéger et conserver.
Sa réussite est un défi qu’il faut relever
Elle est un devoir qu’il faut accomplir et bien achever.

Source : L’intoxication sociale et la destruction de la nation de l’islam
 
pourquoi toi on supprime jamais tes topics et moi si ???? :D

c'est pas juste ... :(

j'aime beaucoup ton texte marxislam , comme toujours , et j'aime cette habitude que tu as d'argumenter avec des versets coraniques

Barakallahou fik
 

MarxIslam

K.ZNIDAR
VIB
La Choura désigne le gouvernement du peuple par le peuple. Il est un système gouvernemental au centre duquel figurent les citoyens, et qui met le pouvoir dans les mains du peuple.

La Choura est une organisation gouvernementale dans laquelle le peuple a la possibilité d’exercer librement ses droits [droit de vote, éligibilité, droit d’audit, liberté d’expression, liberté d’opinion, droit de réunion, liberté d’association]. Il est un système dans lequel c’est le peuple qui décide après que chaque citoyen ait pu s’exprimer, et la décision dépend de la majorité des voix.

La Choura est un système basé sur :
- Le suffrage universel qui offre le droit pour tous les citoyens, indépendamment de leur sexe et de leur classe socioprofessionnelle, d’être électeurs et éligibles ;
- Le référendum qui est la consultation des électeurs sur une question ou une recommandation et dans lequel le vote majoritaire entraîne l’adoption ou le rejet.

Ce système est ouvert à tous les citoyens et encourage l’initiative populaire qui permet au citoyen de proposer à ses représentants l’adoption d’une mesure qui sera soumise à l’ensemble des électeurs qui diront leur mot final à travers le vote. Il est un système dans lequel le peuple exerce directement le pouvoir et indirectement l’administration par l’intermédiaire des représentants élus qui appliquent les décisions populaires et gèrent les affaires gouvernementales au nom de la nation tout entière.

La Choura est une organisation composée de trois assemblées :
- Les assemblées des villes ;
- Les assemblées des régions ;
- L’assemblée de la nation.

Les assemblées des villes
La nation de l’islam est composée de différentes régions qui sont composées à leur tour de plusieurs villes. Chaque ville a une assemblée qu’on appelle « assemblée de la ville » présidée par un représentant « wali de la ville » élu par les citoyens de la cité, et qui veille à la bonne gestion de sa ville et l’application parfaite des Lois et des recommandations reconnues par la nation.

Les assemblées des régions
Chaque région a une « assemblée de la région » présidée par un wali élu parmi les « walis des villes » par les citoyens de la région. Ce « wali de la région » s’occupe de l’administration de son assemblée et veille à la bonne exécution des Lois et des recommandations nationales au cadre de son espace territoriale.

L’assemblée de la nation
Parmi les représentants des régions, le peuple va élire le représentant de la nation « calife des musulmans » qui va présider l’assemblée de la nation et veiller à la bonne gestion de l’Etat de l’islam et à l’exécution parfaite des Lois et des recommandations reconnues par la nation sur le plan national.

Chacune de ces trois assemblées est composée de cinq cabinets :
- Le cabinet législatif ;
- Le cabinet exécutif ;
- Le cabinet judiciaire ;
- Le cabinet technique ;
- Le cabinet d’inspectorat.

Le cabinet législatif
Présidé par le chef de l’assemblée et composé par l’ensemble des citoyens qui ont pour rôle le vote des recommandations et des budgets territoriaux.

Le cabinet exécutif
Présidé par le chef de l’assemblée qui a le libre droit de composer l’équipe de ce cabinet, qui va veiller à l’application des recommandations et à la gestion des affaires qui touchent son espace territorial.

Le cabinet judiciaire
Présidé par le chef de l’assemblée, qui forme librement son équipe judiciaire, qui a pour mission : veiller à l’application de la Loi et des recommandations nationaux et sanctionner son non-respect.

Le cabinet technique
Présidé par le chef de l’assemblée et composé par l’ensemble des citoyens qui ont pour rôle la proposition des mesures et des stratégies estimées bénéfiques et capables de contribuer à l’ascension de la nation.

Le cabinet d’inspectorat
Présidé par le chef de l’assemblée et composé par l’ensemble des citoyens qui contrôlent toutes les affaires nationales et veillent à que tout soit en ordre et conforme à la Loi et aux recommandations de la nation.
 

MarxIslam

K.ZNIDAR
VIB
Le Calife dans l’Islam

Le Calife est un fonctionnaire nommé et rétribué par la nation. C’est lui, en étant que serviteur de la nation et défenseur de la Loi, qui a le rôle d’assurer la bonne exécution des lois et des ordonnances de la nation.

La nation peut édicter des ordonnances qui ne contredisent en rien la Loi [Coran] et qui ont pour finalité : l’harmonie humanitaire. Ces ordonnances sont l’expression de la volonté générale de la nation. Cette volonté est exprimée par le peuple lui-même selon la pratique du référendum. Une fois votées, les ordonnances doivent être promulguées par le Calife, qui, par cet acte, constate la validité du vote et rend les ordonnances publiques et obligatoires. Quoi qu’il en soit, nul n’est censé ignorer ces ordonnances : le respect et l’application des ordonnances constituent une obligation pour tous les citoyens. Le rôle du Calife ne se limite pas à la promulgation des ordonnances de la nation : il doit aussi veiller à son exécution dans des bonnes conditions, sinon il risque d’être retiré de ses fonctions et sanctionné pour violation de la Loi.

Les droits des citoyens

Le respect des droits des citoyens doit être le but primordial de la politique intérieure et extérieure de la nation. Les citoyens doivent vivre heureux et en paix : ils doivent être traités équitablement devant la Loi. Leur liberté individuelle et leur propriété privée sont deux droits inviolables et sacrés que nul ne peut en être privé. Ils ont droit au travail, au libre choix de travail, à des conditions équitables et satisfaisantes de travail, à la protection contre le chômage. Ils ont aussi droit au repos et aux loisirs. Chaque citoyen a droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son bien-être et ceux de sa famille. Il a droit à une solidarité sociale qui lui assure des revenus en cas de chômage, des soins en cas de maladie, et une formation gratuite pour ses enfants. Les citoyens ne peuvent être accusé, arrêté, ni sanctionné que dans les cas déterminés par la Loi : ils sont présumés innocents jusqu’à ce qu’ils soient déclarés coupables par les autorités judiciaires. Les citoyens ont le droit de limoger le gouvernement qui violerait les droits précités.

Tous ces droits ne pourront être respectés que si la paix et la justice sont assurées. Pour que les droits des citoyens soient respectés, il suffit que la nation ne les viole pas et veille à leur respect sur l’ensemble de ses territoires. Il faut, en plus, que la nation fasse un effort pour lutter contre le chômage, la pauvreté, et assurer l’égalité et la sécurité nationales.

La passivité politique et la destruction de la nation de l’islam

Dieu, le Tout Puissant, dit dans Son Saint Livre : {36. … Ceux qui ont cru et qui placent leur confiance en leur Seigneur, 37. qui évitent [de commettre] des péchés les plus graves ainsi que les turpitudes, et qui pardonnent après s'être mis en colère, 38. qui répondent à l'appel de leur Seigneur, accomplissent la Salat, se consultent entre eux à propos de leurs affaires, dépensent de ce que Nous leur attribuons, 39. et qui, atteints par l'injustice, ripostent} Sourate 42 : La consultation (Achoura). Et dans un autre passage coranique, Il dit : {159. C'est par quelque miséricorde de la part de Dieu que tu (Muhammad) as été si doux envers eux ! Mais si tu étais rude, au coeur dur, ils se seraient enfuis de ton entourage. Pardonne-leur donc, et implore pour eux le pardon (de Dieu). Et consulte-les à propos des affaires; puis une fois que tu t'es décidé, confie-toi donc à Dieu, Dieu aime, en vérité, ceux qui Lui font confiance. 160. Si Dieu vous donne Son secours, nul ne peut vous vaincre. S'Il vous abandonne, qui donc après Lui vous donnera secours ? C'est Dieu que les croyants doivent faire confiance} Sourate 3 : La famille d'Imran (Al-Imran). Le Messager d’Allah dit dans un de ses nobles hadiths prophétiques : « Toutes les fois que Dieu suscite un prophète ou le fait suivre d'un successeur, il a obligatoirement deux entourages. L'un lui ordonne le bien et l'incite à le faire et l'autre lui ordonne le mal et l'incite à le faire. Nul n'est à l'abri de l'erreur sauf celui que Dieu en a préservé ». Et dans un autre hadith prophétique, il dit : « Le meilleur jihad est de dire une parole de vérité auprès d’un gouvernant oppresseur ».

La passivité politique est un état, souvent dû à la lâcheté ou la fainéantise populaire, qui se caractérise par le renoncement à la vie politique par la masse populaire qui cède à sa participation et ses responsabilités politiques pour se contenter de subir sans agir la gouvernance de la masse dirigeante. Elle est un des phénomènes négatifs qui ont intoxiqué la nation de l’islam et ont conduit à un déséquilibre et une désorganisation sociale. Le peuple a cessé de remplir son devoir politique et a laissé le champ vide à des religieux [émirs des croyants et cheikhs de l’islam] qui ont contaminé la société musulmane par leur corruption et leurs idéologies pourries et ont causé les inégalités sociales et la destruction de la civilisation islamique.

L’esprit humain peut cogiter d’une bonne manière et prendre les meilleures décisions qui vont contribuer à la progression de sa société comme il peut raisonner d’une mauvaise façon et adopter les résolutions malsaines qui vont participer à la destruction de son monde. La passivité politique est un choix irrationnel qui a conduit la nation de l’islam vers la ruine ; et pour pouvoir améliorer la situation et avancer une nouvelle fois, le peuple est dans l’obligation de sortir de sa coquille pour reprendre son pouvoir et remplir son rôle politique en disant son mot sur toutes les affaires touchant la gestion politique de sa nation à travers un scrutin/vote.

Source : L’intoxication sociale et la destruction de la nation de l’islam
 

MarxIslam

K.ZNIDAR
VIB
Salam Shehzad !
pourquoi toi on supprime jamais tes topics et moi si ???? :-D
Je pense que c'est dû aux djinns qui me pistonnent :D
c'est pas juste ... :-(
Je pense que c'était une erreur qui ne va pas se répéter ;)
j'aime beaucoup ton texte marxislam , comme toujours , et j'aime cette habitude que tu as d'argumenter avec des versets coraniques

Barakallahou fik
Merci Shehzad !

Allah ybark fik !
 

MarxIslam

K.ZNIDAR
VIB
Dieu, le Très Haut, dit dans Son Noble Livre : {195. Ne vous jetez pas par vos propres mains dans la destruction. Et faite le bien. Car Dieu aime les bienfaisants} Sourate 2 : La vache (Al-Baqarah).

La drogue est un médicament médiocre pouvant endommager le corps ou modifier l’état de conscience. Elle est une substance médicamenteuse nocive pour les organismes vivants causant un certain nombre de troubles dont la gravité varie selon la dose absorbée et l’état général du sujet. La drogue est un produit qui donne à ceux qui sont fatigués ou épuisés des forces nouvelles et qui fait oublier aux malheureux leurs misères. Elle provoque une sensation de bonheur intense et donne l’impression de revivre certains moments de plaisir. Ses propriétés magiques ont pour premier résultat de supprimer la fatigue, la douleur, la crainte, mais finissent par aboutir à un état apathique et des drames sanitaires et sociaux.

La drogue a donné naissance à une industrie fleurissante ; elle est devenue une source importante de revenus pour les Etats et les trafiquants de drogues, et un produit qui joue à court et moyen terme un rôle considérable dans la vie de presque toutes les populations du globe ; mais à long terme il devient un fléau social qui anéantit le peuple et conduit à la désorganisation et la dépravation sociales.

Dieu, le Tout Puissant, dit dans Son Saint Livre : {44. … Et ceux qui ne jugent pas d'après ce que Dieu a fait descendre, les voilà les mécréants. … 45. Et ceux qui ne jugent pas d'après ce que Dieu a fait descendre, ceux-là sont des injustes} Sourate 5 : La table servie (Al-Maidah). Et dans un autre passage coranique, Il dit : {19. Ceux qui aiment que la turpitude se propage parmi les croyants auront un châtiment douloureux, ici-bas comme dans l'au-delà. Dieu sait, et vous, vous ne savez pas} Sourate 24 : La lumière (An-Nur). Le Messager d’Allah (sws) dit dans un de ses nobles hadiths prophétiques : « Il y aura après moi des imams, qui ne guiderons pas d’après ma guidé, ils n’établiront pas d’après ma Sunna, il y aura parmi eux des hommes aux cœurs de démons dans un corps d’homme ».

L’alcool et le tabac, malgré leur danger sur la santé individuelle et sociale, sont qualifiés de drogues licites dont l’usage et la commercialisation sont législativement admis dans les nations qui se proclament de l’islam. Leur production est souvent un monopole d’Etat et leur vente est généralement soumise à de lourdes taxes. Les stupéfiants [opium, héroïne, morphine, cocaïne, haschich, etc.] sont qualifiés de drogues illicites et leur commercialisation et leur usage sont interdits, sauf à des fins médicales et scientifiques ; interdiction qui n’a pas empêché leur commercialisation dans certains marchés noirs et leur circulation entre les mains des jeunes de la nation de l’islam.

Les drogues sont des substances ou des mélanges de substances dopantes, sédatives, narcotiques ou analgésiques qui provoquent chez l’individu qui les absorbe un état physique ou moral de dynamisme, d’inertie ou d’euphorie. Elles sont des produits susceptibles de faire naître momentanément des forces énormes et des sensations agréables [des fois désagréables]. Des drogues suppriment transitoirement la fatigue, la douleur [physique ou psychique], la crainte, et augmentent provisoirement les performances physiques ou cérébrales ; d’autres agissent sur le système nerveux central et provoquent des « voyages malheureux » qui peuvent conduire au suicide ou des « voyages réussis » qui transportent temporairement le drogué dans un paradis artificiel. Ces drogues, qui dévient l’activité mentale, créent un véritable monde imaginaire avec distorsion des sensations visuelles et auditives et de la sensibilité générale. Les hallucinations peuvent, selon le drogué, engendrer la joie ou l’angoisse et provoquer des spasmes de plaisir ou des cris de douleur. Des fois, elles provoquent chez la même personne la sensation simultanée des émotions opposées : bonheur et tristesse, détente et angoisse, dépression et exaltation. Le drogué, réfugié dans ses fantasmes, refuse de trancher entre le monde réel et son « paradis » et devient de ce fait un accro de sa drogue [Toxicomane].
 

MarxIslam

K.ZNIDAR
VIB
La toxicomanie et la destruction de la nation de l’islam

Dieu, le Très Haut, dit dans Son Noble Livre : {219. Ils t'interrogent sur le vin et les jeux de hasard. Dis : "Dans les deux il y a un grand péché et quelques avantages pour les gens; mais dans les deux, le péché est plus grand que l'utilité"} Sourate 2 : La vache (Al-Baqarah). Le Messager d’Allah dit dans un de ses nobles hadiths prophétiques : « Tout ce qui enivre est vin. Et tout vin est interdit, en si petite quantité que ce soit ». Et dans un autre hadith, il dit : « Maudit celui qui donne le vin à titre gratuit et celui qui profite des fonds qui reviennent de sa vente ».

La toxicomanie est l’habitude de consommer une ou plusieurs drogues susceptibles d’engendrer un état de dépendance psychique ou physique et une intoxication chronique ou périodique. Elle est le résultat d’un choix irrationnel provoqué par un défaut d’acculturation, une atmosphère sociale anomique, une tendance dépressive ou des mauvaises conditions de vie.

La toxicomanie [opiomanie, héroïnomanie, morphinomanie, cocaïnomane, alcoolomanie, tabacomanie, etc.] provoque à court ou à moyen terme des impressions voluptueuses et une gaieté intense avec extase, et à long terme elle engendre un état cachectique, une impuissance sexuelle, un vieillissement prématuré, des troubles cardiaques et respiratoires, des cancers, et des modifications fâcheuses du caractère : abrutissement, avilissement [bestialité, obscénité, criminalité], déséquilibre psychique et folie euphorique ou maniaque.

A faible dose, la drogue procure un certain bien-être, stimule les facultés physiques et intellectuelles et apaise la douleur ; mais très vite, le drogué devient dépendant de sa drogue et l’augmentation des doses entraîne un affaiblissement intellectuel et physique. L’usage continu d’une drogue engendre chez le drogué une dépendance toxicomaniaque. Cette toxicomanie évolue en quatre phases :
1. Au début, le drogué éprouve des sensations très agréables et il a l’impression que ses capacités et son travail effectif augmentent ;
2. L’augmentation est la multiplication des doses lui procurent calme, force et bien-être, abolissant toute sensation de besoin, de fatigue, de douleur, de crainte et aussi [en fonction de temps et de la dose] toute notion de valeur morale ;
3. Le drogué commence à ressentir de violentes douleurs et des troubles comportementales d’origine neurologique [déconcentration, réflexes diminués] ou psychique [surexcitation, prostration, insomnie] qui le poussent à prendre encore davantage de drogue pour les faire cesser. ;
4. Les fonctions régulatrices de l’organisme deviennent perturbées et le drogué commence à maigrir. Des douleurs gastriques, diarrhées, fortes fièvres, sueurs abondantes, frissons, céphalées, démangeaisons, anuries, troubles de la vue, palpitations au cœur font leur apparition. La mort peut survenir par arrêt cardiaque, angoisses respiratoires ou à la suite de toute agression [cirrhose, hépatite, cancer] contre laquelle l’organisme du drogué est incapable de lutter.

La toxicomanie peut aussi avoir des graves conséquences pour la descendance du drogué ; elle donne naissance à un protozoaire parasite [Toxoplasme] responsable de la toxoplasmose qui est une maladie parasitaire dont la symptomatologie est variable et qui peut être dangereuse pour le fœtus et responsable de malformations fœtales lorsqu’elle est contractée au cours de la grossesse. Ce fléau a aussi des mauvaises répercussions sociales ; il participe à l’anéantissement de la santé mondiale, l’abrutissement des peuples, la prolifération de la bestialité, l’élévation des taux de mortalité et de criminalité, et la déviation des futures générations [Selon une étude réalisée en France, 75% des jeunes délinquants et 60% des enfants idiots appartiennent à des milieux alcooliques].

Dieu, le Tout Puissant, dit dans Son Saint Livre : {57. Ô gens ! Une exhortation vous est venue, de votre Seigneur, une guérison de ce qui est dans les poitrines, un guide et une miséricorde pour les croyants} Sourate 10 : Jonas (Yunus). Et dans un autre passage coranique, Il dit : {45. .. En vérité la Salat préserve de la turpitude et du blâmable} Sourate 29 : L'araignèe (Al-Ankabut). Le Messager d’Allah (sws) dit dans un de ses nobles hadiths prophétiques : « Je vous conseille les deux remèdes : le miel et le coran ». Et dans un autre hadith, il dit : « Jeûnez, vous serez en bonne santé ».

Le véritable traitement de la toxicomanie est la désintoxication toxicomaniaque avant l’apparition ou l’aggravation des complications. Ce traitement nécessite une prise de conscience et une puissante motivation du drogué et repose sur la crise de dégoût, voire la psychothérapie et l’intégration à des organisations sociales de lutte contre la toxicomanie. En parallèle de ce traitement, le drogué doit s’armer d’une persévérance dans la pratique de ce que Dieu a rendu obligatoire comme obéissances et s’immuniser d’une persistance dans l’abandon de ce que Dieu nous a interdit.

Source : L’intoxication sociale et la destruction de la nation de l’islam
 

MarxIslam

K.ZNIDAR
VIB
Le sectarisme et la destruction de la nation de l’islam

Dieu, le Tout Puissant, dit dans Son Saint Livre : {46. Et obéissez à Dieu et à Son messager; et ne vous disputez pas, sinon vous fléchirez et perdrez votre force. Et soyez endurants, car Dieu est avec les endurants} Sourate 8 : Le butin (Al-Anfal). Dans un autre passage coranique, Il dit : {159. Ceux qui émiettent leur religion et se divisent en sectes, de ceux- là tu n'es responsable en rien : leur sort ne dépend que de Dieu. Puis Il les informera de ce qu'ils faisaient. 160. Quiconque viendra avec le bien aura dix fois autant; et quiconque viendra avec le mal ne sera rétribué que par son équivalent. Et on ne leur fera aucune injustice.} Sourate 6 : Les bestiaux (Al-Anam). Le Messager d’Allah (sws) dit dans un de ses nobles hadiths prophétiques : « Malheur à vous ! Ne redevenez pas des mécréants après moi, les uns versant le sang des autres ! ».

La secte est un groupement qui se proclame hypocritement « islamique », clos sur lui-même et créé en opposition à des idées et des pratiques de l’islam. Elle est un clan créé, ab initio, par des hypocrites qui balancent entre l’islam et leurs passions [machisme, charlatanisme, totalitarisme, barbarisme, esclavagisme, impérialisme].

Le sectarisme est une révolte contre l’islam et une inversion de ses symboles. Il est une tendance idéologique qui vise la destruction de la religion islamique et l’éteignement de ses lumières par les fausses interprétations des versets coraniques et la falsification des Hadiths.

Les chefs religieux [émirs des croyants et cheikhs de l’islam] dans les nations sectaires souffrent d’une phobie d’une nation islamique sans classes. Ils ont peur de perdre leur crédit et leur pouvoir dans un monde islamique égalitariste et méritocratique où la concurrence [politique et socioprofessionnelle] sera pure et parfaite. Et pour dissimuler leur crainte et justifier leur sectarisme et leur refus du dialogue et de la consultation [Choura] avec le peuple et leurs concurrents idéologiques, ils inventent sans cesse des clichés dévalorisant le peuple en le jugeant à titre d’exemple « inculte » et des stéréotypes discréditant leurs concurrents idéologiques tel que « les autres ne tiennent sur rien ; suivez-nous, vous serez sur la bonne voie » ou « les autres sont des charlatans ou des égarés ». Avec ce genre d’attitudes sectaires, ils intoxiquent leurs partisans et sèment la haine dans leurs cœurs ; ce qui conduit à la dérégulation de l’ordre social et la rupture des liens sociaux, et déclenche les feux d’une guerre sectaire dont seule l’union musulmane sera l’unique victime.

Les nations sectaires sont l’ennemi de l’islam et la volonté populaire [Choura]. Dans ces systèmes tyranniques, les chefs religieux transgressent les libertés individuelles [droit de vote, éligibilité, droit d’audit, liberté d’expression, liberté d’opinion, droit de réunion, liberté d’association] et déclarent « apostat » ou « traître » passible d’une sanction [peine de mort, prison, exclusion, etc.] tout citoyen musulman qui critique ou contrarie le pouvoir ou la pensée dominante. Pour maintenir leur prestige et leur suprématie, ils cherchent à abrutir et terroriser le peuple par n’importe quel moyen [programmes scolaires, falsifications religieuses, peur du gendarme, etc.]. Pour assurer leur règne, ils utilisent toutes leurs armes et leur pouvoir pour diviser les citoyens musulmans et égarer le peuple en l’éloignant de son repère « Coran ».

Dans les nations sectaires, la légitimité légale fondée sur des lois [Coran] et des règlements [Choura] qui s’appliquent à tous les citoyens de la même façon, et la rationalité orientée par les nobles valeurs vers la réalisation du progrès national, sont pratiquement absentes. Qui se fait brebis, les loups le mangent : les faibles sont dominés et écrasés par les dominants. Ces derniers profitent de l’ignorance et la lâcheté du peuple pour imposer leur système idéologique et faire plaisir à leurs passions malsaines. La classe dirigeante ne juge pas selon des lois impersonnelles qui s’appliquent à l’ensemble des citoyens d’une manière égalitaire, et ne décide pas en fonction de l’intérêt général du peuple, mais en fonction de ses intérêts propres et les intérêts de la classe dominante. Les idéologies sectaires qui règnent ces nations sont basées intrinsèquement sur la suprématie des uns par rapport aux autres et la sacralisation des intérêts sectaires ; ce qui conduit au déclin du solidarisme et des bonnes mœurs [justice, égalité, fraternité, solidarité, etc.] et la montée des mauvais habitus [totalitarisme, égotisme, favoritisme, racisme, communautarisme, machisme, etc.] qui élargissent l’écart entre la classe dominante et la classe dominée, augmentent la souffrance des classes moins privilégiées et surtout la classe des femmes et des non musulmans, sclérosent le progrès des structures culturelles et socioéconomiques, déclenchent des guerres sempiternelles entre des musulmans censés être « frères », et acheminent la nation de l’islam et la civilisation islamique vers la ruine.

Source : L’intoxication sociale et la destruction de la nation de l’islam
 
Haut