Menu
Accueil
Forums
Liste des forums
En ce moment
Nouveaux messages
Nouveaux messages de profil
Connexion
S'inscrire
Quoi de neuf
Liste des forums
Menu
Connexion
S'inscrire
Forums
Catégorie Principale
Général
L'islam au bureau
JavaScript est désactivé. Pour une meilleure expérience, veuillez activer JavaScript dans votre navigateur avant de continuer.
Vous utilisez un navigateur obsolète. Il se peut que ce site ou d'autres sites Web ne s'affichent pas correctement.
Vous devez le mettre à jour ou utiliser un
navigateur alternatif
.
Répondre à la discussion
Message
[QUOTE="kamomille, post: 4974836, member: 54813"] De plus en plus, les grandes entreprises prennent en compte les demandes d'absence pour les grandes fêtes religieuses ou les contraintes alimentaires des musulmans et des juifs en ce qui concerne la viande. "Aujourd'hui, le défi consiste à faire en sorte que les salariés, d'origines diverses, continuent de manger ensemble !", estime Mme Bouzar. l'intégration des femmes voilées dans l'entreprise demeure bien plus problématique. Question d'image, rares sont les sociétés qui reconnaissent publiquement avoir embauché des femmes portant le foulard islamique, même à des postes non visibles. Et les cadres embauchées avec leur voile répugnent à témoigner, de crainte de provoquer des polémiques. La question se pose pourtant régulièrement lors des entretiens de recrutement. "Les recruteurs ne peuvent pas embaucher Mona comme Martine, car leur référence, c'est la femme non voilée. Il faut donc leur donner les moyens de ne pas avoir peur de Mona et d'être capable de dialoguer avec elle", estime Aline Crépin, DRH de Randstad, une société de travail intérimaire. Il est généralement demandé aux candidates "d'adapter leur voile à l'entreprise" et les recruteurs connaissent tous des jeunes diplômées voilées et... chômeuses. "C'est aux musulmanes diplômées de savoir franciser leur voile, juge Mme Bouzar, un(e) cadre est aussi jugé(e) sur sa capacité d'adaptation." La preuve que le port du voile dans le monde de l'entreprise est loin d'être banalisé. Après avoir étudié et exercé quelques années avec son voile "sans problème", Zeinab, enseignante dans la formation professionnelle, a dû le retirer, confrontée "à une baisse des commandes de formation". Depuis, elle l'enlève en arrivant au travail dans sa voiture, sur le parking. "Tout le monde sait bien que je suis musulmane pratiquante, confie cette mère de famille de 41 ans, entre amertume et incompréhension. Mais je me suis dit que ce n'était pas la peine de résister. Alors j'ai fait ce que j'apprends à mes élèves : dans l'entreprise, il faut s'adapter ! Je sais qu'avec ou sans foulard, j'ai les mêmes compétences professionnelles, même si je ne me sens pas complètement moi-même." Laisser entrer le voile dans l'entreprise contribuerait pourtant selon elle à donner "une image juste des femmes voilées dans le contexte extrémiste actuel". L'attitude de Zeinab est encore la plus répandue. De l'avis général, on ne retrouve pas dans les entretiens de recrutement les croyants les plus radicaux, qui refuseraient tout compromis. A l'exception de quelques-uns, qui "manifestent, même inconsciemment, une volonté revancharde de mettre l'islam en avant", souligne Mme Bouzar. Ces derniers, par choix ou par nécessité, se retournent donc vers l'"ethno-business" lié à leur communauté d'origine, dans le commerce, la restauration, l'enseignement et les associations confessionnelles. Dans l'esprit des recruteurs, il existe des lignes infranchissables. "Si un homme me dit qu'il ne travaillera pas sous les ordres d'une femme, je le vire, ça ne me pose aucun problème. De même pour une femme qui arriverait le visage voilé, je m'interrogerai sur sa volonté d'intégration et d'adaptation", juge M. Bernard, de l'ANDRH. Comme certains de ses collègues, il regrette que "pour 2 % de cas extrêmes qui posent problème, on bloque sur les 98 % qui n'en posent pas". Stéphanie Le Bars [/QUOTE]
Insérer les messages sélectionnés…
Vérification
Répondre
Forums
Catégorie Principale
Général
L'islam au bureau
Haut