Menu
Accueil
Forums
Nouveaux messages
En ce moment
Nouveaux messages
Nouveaux messages de profil
Connexion
S'inscrire
Quoi de neuf
Nouveaux messages
Menu
Connexion
S'inscrire
Forums
Catégorie Principale
Actualités internationales
L'isolement de l'Algérie, à l'étroit dans ses frontières
JavaScript est désactivé. Pour une meilleure expérience, veuillez activer JavaScript dans votre navigateur avant de continuer.
Vous utilisez un navigateur obsolète. Il se peut que ce site ou d'autres sites Web ne s'affichent pas correctement.
Vous devez le mettre à jour ou utiliser un
navigateur alternatif
.
Répondre à la discussion
Message
[QUOTE="bedji, post: 8468224, member: 18555"] Pour les opposants au régime algérien, l'argument de la sécurité est entaché de soupçons, nourris par les rumeurs sur une aide à Mouammar Kadhafi qu'Alger s'emploie à démentir. Depuis Doha, au Qatar, où il réside depuis plusieurs années, Abbassi Madani, l'un des dirigeants du Front islamique du salut (FIS) dissous en 1992 a dénoncé, mercredi 6 avril, "la collusion entre le régime algérien et le régime libyen condamné sur la scène internationale". Deuxième terrain de préoccupation, la Tunisie, foyer de la première révolution arabe suivie de près par de nombreux Algériens. Béji Caïd Essebsi, premier ministre du gouvernement provisoire tunisien, a réservé son premier déplacement à l'étranger, mi-mars, à Alger, pour "informer les autorités algériennes des développements en cours dans (son) pays", autant que pour rassurer son voisin. En retour, le gouvernement d'Abdelaziz Bouteflika a accordé une aide de 100 millions de dollars (70 millions d'euros) à la Tunisie, avec laquelle des liens profonds et solidaires avaient été tissés dès la guerre d'indépendance avec la puissance coloniale française. Cet appui financier, annoncé lors de la rencontre entre les deux chefs d'Etat, s'est accompagné d'un prêt de 40 millions de dollars à 1 % sur quinze ans, "avec une période de grâce de cinq ans", et un autre de 50 millions sans intérêts. Un geste à l'image des sommes colossales versées par les autorités algériennes pour augmenter les salaires et destinées à éteindre la contestation sociale sur son propre territoire. Troisième théâtre suivi de près par l'Algérie, le Maroc. Bousculé depuis le 20 février par un mouvement de protestation, Mohammed VI a promis, le 9 mars, de procéder à des changements politiques en profondeur et de réformer la Constitution. A cette occasion, le roi compte bien avancer sur son projet de régionalisation du royaume, divisé en douze régions avec des représentants élus et, parmi elles, le Sahara occidental. De quoi renforcer son plan d'autonomie, au centre des négociations avec le Polisario menées sous l'égide des Nations unies. La secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, a abondé dans ce sens le 23 mars à Washington en qualifiant, aux côtés du ministre des affaires étrangères marocain Taib Fassi Fihri, le plan marocain de "sérieux, réaliste et crédible". L'Algérie, qui soutient le référendum d'autodétermination du Front Polisario, a ressenti ce propos de Mme Clinton comme un camouflet. Annexé en 1975, le Sahara occidental est au coeur du conflit entre l'Algérie et le Maroc dont la frontière terrestre est toujours fermée. Cernée sur sa droite comme sur sa gauche par des mouvements importants, l'Algérie voit donc augmenter le péril qu'il y aurait pour elle à rester immobile. D'où la levée de l'Etat d'urgence qui était appliqué depuis dix-huit ans ; d'où, aussi, la résurrection d'un vieux débat autour d'une Constituante. Mais ce que montre surtout la nouvelle donne du Maghreb, c'est l'isolement aujourd'hui, sur la scène internationale, de l'Algérie. [/QUOTE]
Insérer les messages sélectionnés…
Vérification
Répondre
Forums
Catégorie Principale
Actualités internationales
L'isolement de l'Algérie, à l'étroit dans ses frontières
Haut