L'ivresse en spray, sans les effets néfastes de l'alcool

Un pschitt d'ivresse, c'est ce que propose la dernière création de Philippe Starck. Le designer français et un scientifique franco-américain, David Edwards, ont mis au point un petit aérosol qui permet de ressentir en un coup de spray "une sensation d'ivresse" sans les effets néfastes de l'alcool. Il sera présenté lors d'une exposition qui débutera vendredi 4 mai à Paris.

Baptisé "Wahh Quantum Sensations", ce petit aérosol commercialisé 20 euros "ressemble à un bâtonnet de rouge à lèvres". Une pulvérisation suffit à ressentir "une ivresse de quelques secondes", selon ses concepteurs.

Une pulvérisation libère 0,075 ml d'alcool, soit "un quantum d'alcool", quantité minimum pour que les microparticules stimulent le cerveau et offrent de vraies sensations au palais, sans risque d'alcoolémie. Un verre d'alcool contient de 40 à 60 ml d'alcool. Il faudrait presque 1 000 pulvérisations pour obtenir les effets d'un verre d'alcool, selon les scientifiques qui ont conçu l'aérosol. "Il contient seulement 2 ml (eau, alcool, arômes), ce qui est infime. Et pourtant, il libère jusqu'à 21 pulvérisations. C'est réellement un spray alimentaire nouvelle génération. Cela augure un développement vers d'autres formes de nutrition", explique David Edwards, scientifique et professeur à l'université d'Harvard.

Avant le Wahh, Edwards a mis au point le Whif, en 2008, autre petit aérosol de la taille d'un cigare vendu entre 1,80 et 3,99 euros et écoulé à 400 000 exemplaires dans le monde, qui permet de ressentir les "saveurs" du chocolat, du café et du thé.
 
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