Il y a trois mois, la Commission interministérielle des lois avait approuvé la proposition de loi du député Alex Miller (Israël Beiteinou), qui entend interdire à tout organisme ou institution bénéficiant dun financement public de commémorer la « Nakba » (« Catastrophe ») pendant quIsraël fête Yom Haatsmaout, ou de financer de telles manifestations. Ces initiatives émanant des partis politiques arabes israéliens mais que lon voit aussi dans les écoles du secteur arabe, donnent généralement lieu à des expressions de haine vis-à-vis de lEtat hébreu, de solidarité avec les Palestiniens et les mouvements terroristes, et on y brûle volontiers des drapeaux israéliens. Ce texte a ensuite été discuté et aménagé en Commission, puis voté par La Knesset en lecture préliminaire. Dans la mouture originale du député Miller, une sanction de 3 ans demprisonnement ferme était assortie pour quiconque décréterait Yom Haatsmaout comme « Jour de deuil ». Ceci concernait dailleurs autant les citoyens arabes quune frange des Juifs orthodoxes qui prend le deuil à loccasion de la fête dIndépendance.
Ce lundi, cest dans le cadre de la Commission parlementaire des Lois que ce texte remanié a été discuté, donnant lieu à de violents échanges verbaux entre députés arabes et députés de droite.
Prenant la parole en premier, le Président de la Commission, David Rotem (Israël Beiteinou) a demblée annoncé la couleur : « Je ne veux pas que lEtat dIsraël mette lui-même dans sa poche le serpent qui veut le piquer », expliquant quil visait « ceux qui au sein de lEtat soutiennent le terrorisme palestinien contre Israël ». La réaction des députés arabes présents ne sest pas fait attendre. Taleb A-Saana (Raam-Taal), qui sétait déjà distingué par sa virulence lors des émeutes arabes sur le Mont du Temple, a rétorqué : « Je crois que le parti Israël Beiteinou est en difficulté, car toute leur campagne était basée sur des slogans vides, et maintenant ils veulent se justifier aux yeux électeurs en proposant des lois qui menacent la démocratie. ( ) Cette loi vise à museler les opinions et es idées, et demain on interdira les rêves ». Ca à quoi répondait Rotem : « Cette loi vise des actes et non des opinions ! Ce que vous pensez mest égal. Dailleurs cette loi est générale et il ny aucune mention particulière au sujet des Arabes dans le texte ».
Puis, se tournant vers Ahmad Tibi (Raam.Taal), David Rotem lui fit une déclaration cinglante : « Pour vous, je serai toujours un étranger et un occupant. Sachez que je suis le maître de maison, ici, en non un conquérant. Si vous aviez al possibilité de jeter les Juifs à la mer, vous lauriez fait depuis longtemps, mais on ne vous le laissera pas faire ! »
Ahmad Tibi a évidemment répondu dans son langage outrancier : « Les initiateurs de cette loi viennent d0une parti fasciste. On veut nous priver de la pensée ». Et après que Rotem ait une fois de plus expliqué que cette loi ne condamnait que des actes hostiles à lEtat dIsraël, un débat houleux et violent sest instauré entre les deux hommes. David Rotem a accusé Tibi « de ne pas être loyal envers lEtat dIsraël et quà ce titre il pouvait tranquillement quitter le pays, et aller à Gaza où le Hamas laccueillerait à bras ouverts ». Il convient de bien méditer la réponse du député arabe, qui reflète lopinion majoritaire au sein de la population arabe israélienne : « Ceux qui sont arrivés ici en dernier devront quitter le pays en premier, et que le dernier dentre eux noublie pas déteindre la lumière à laéroport Ben Gourion !» (Reprenant une expression de Golda Meïr).
Lors des débats, linitiateur de la loi, Alex Miller a expliqué « que ce texte vise à faire face à différentes menaces qui utilisent la démocratie ouverte israélienne et les moyens quelle procure dans le but de lutter contre elle et saper les bases de lEtat dIsraël. Cette loi veut éviter que le contribuable israélien finance sans le savoir des atteintes aux symboles dIsraël, de la propagande antisioniste et antisémite et parfois même des actes de collaboration avec des organisations terroristes ».
par Shraga Blum
Ce lundi, cest dans le cadre de la Commission parlementaire des Lois que ce texte remanié a été discuté, donnant lieu à de violents échanges verbaux entre députés arabes et députés de droite.
Prenant la parole en premier, le Président de la Commission, David Rotem (Israël Beiteinou) a demblée annoncé la couleur : « Je ne veux pas que lEtat dIsraël mette lui-même dans sa poche le serpent qui veut le piquer », expliquant quil visait « ceux qui au sein de lEtat soutiennent le terrorisme palestinien contre Israël ». La réaction des députés arabes présents ne sest pas fait attendre. Taleb A-Saana (Raam-Taal), qui sétait déjà distingué par sa virulence lors des émeutes arabes sur le Mont du Temple, a rétorqué : « Je crois que le parti Israël Beiteinou est en difficulté, car toute leur campagne était basée sur des slogans vides, et maintenant ils veulent se justifier aux yeux électeurs en proposant des lois qui menacent la démocratie. ( ) Cette loi vise à museler les opinions et es idées, et demain on interdira les rêves ». Ca à quoi répondait Rotem : « Cette loi vise des actes et non des opinions ! Ce que vous pensez mest égal. Dailleurs cette loi est générale et il ny aucune mention particulière au sujet des Arabes dans le texte ».
Puis, se tournant vers Ahmad Tibi (Raam.Taal), David Rotem lui fit une déclaration cinglante : « Pour vous, je serai toujours un étranger et un occupant. Sachez que je suis le maître de maison, ici, en non un conquérant. Si vous aviez al possibilité de jeter les Juifs à la mer, vous lauriez fait depuis longtemps, mais on ne vous le laissera pas faire ! »
Ahmad Tibi a évidemment répondu dans son langage outrancier : « Les initiateurs de cette loi viennent d0une parti fasciste. On veut nous priver de la pensée ». Et après que Rotem ait une fois de plus expliqué que cette loi ne condamnait que des actes hostiles à lEtat dIsraël, un débat houleux et violent sest instauré entre les deux hommes. David Rotem a accusé Tibi « de ne pas être loyal envers lEtat dIsraël et quà ce titre il pouvait tranquillement quitter le pays, et aller à Gaza où le Hamas laccueillerait à bras ouverts ». Il convient de bien méditer la réponse du député arabe, qui reflète lopinion majoritaire au sein de la population arabe israélienne : « Ceux qui sont arrivés ici en dernier devront quitter le pays en premier, et que le dernier dentre eux noublie pas déteindre la lumière à laéroport Ben Gourion !» (Reprenant une expression de Golda Meïr).
Lors des débats, linitiateur de la loi, Alex Miller a expliqué « que ce texte vise à faire face à différentes menaces qui utilisent la démocratie ouverte israélienne et les moyens quelle procure dans le but de lutter contre elle et saper les bases de lEtat dIsraël. Cette loi veut éviter que le contribuable israélien finance sans le savoir des atteintes aux symboles dIsraël, de la propagande antisioniste et antisémite et parfois même des actes de collaboration avec des organisations terroristes ».
par Shraga Blum