Après la loi travail, voici ce qui est en préparation...

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
Quelle que soit l'issue de ce bras de fer, la loi El Khomri n'est pas la seule réforme qui risque de toucher les salariés dans les prochaines semaines, mois ou années.

La plus imminente : l'encadrement des indemnités prud'homales.
Un barème indicatif doit être publié très prochainement par décret, en remplacement du plafond envisagé dans le cadre de la loi Macron de 2015, qui avait été censuré par le Conseil constitutionnel.

Autre coup de bambou déjà planifié :
la réforme des retraites complémentaires validée l'an dernier, qui entraînera, à partir de 2019, une hausse des cotisations salariales ainsi qu'une perte de revenus pour ceux qui décident de partir dès qu'ils le peuvent à la retraite.

Les salariés, ainsi que les chômeurs, peuvent aussi redouter la future réforme de l'assurance chômage. Certes, les négociations entre les partenaires sociaux ont échoué en juin dernier et l'actuelle convention Unédic a été reconduite jusqu'à nouvel ordre.

Mais les discussions pourraient reprendre prochainement, vu que certains syndicats (dont la CFDT) et le Medef ont récemment ouvert la porte à un tel scénario. Même s'il n'est pas sûr qu'une décision soit prise d'ici l'élection présidentielle, il faudra bien un jour colmater le déficit de ce régime, qui atteignait 4,4 milliards d'euros en 2015. Et les options envisagées sont douloureuses…

Ce n'est pas tout, car les choses pourraient bouger un peu plus après la présidentielle 2017, du moins si la droite revient au pouvoir.

En effet, bon nombre de candidats de l'opposition promettent des réformes encore plus drastiques. Ainsi, les quatre favoris de la primaire de droite, Nicolas Sarkozy, Alain Juppé, Bruno Le Maire et François Fillon, comptent tous faire exploser les 35 heures et instaurer une dégressivité des allocations chômage.

Ils envisagent aussi de porter l'âge légal de la retraite de 62 ans actuellement à 64 ans (pour Sarkozy) voire 65 ans (pour les autres).

Les opposants à la loi Travail devraient donc avoir bien d'autres raisons de se mobiliser à l'avenir !

capital

mam
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
Il faudra que ce peuple se réveille. A quand une méga révolte ? Doux rêve. Le foot mobilise plus de moutons que les protestations sociales. :pleurs:
C’est contre le financement de l’état à crédit, qu’il devrait se révolter (si encore il existait, ce peuple).

L’article est contradictoire, il dit qu’il faut être contre les réformes, mais donne une bonne raison d’avoir besoin de réforme (le déficit).
 
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