boptitprince
je ne suis qu'un prince..
LOnu épingle la Flandre
Mathieu Colleyn
Mis en ligne le 30/10/2010
Les restrictions linguistiques sont épinglées par le Comité des droits de lHomme. Police, prisons, étrangers, des constats sévères.
Les recommandations du Comité du Haut-commissariat des Nations unies aux droits de lHomme ne parviennent à lEtat belge que tous les quatre à cinq ans. Les dernières datent de la fin du mois doctobre et la Ligue des droits de lHomme, section belge, y trouve quelques nouveautés qui ne sont pas franchement réjouissantes pour le pays. Tour dhorizon.
Vu le contexte politique du moment, commençons par les recommandations émises par le Comité vis-à-vis de certaines communes flamandes - clairement de la périphérie bruxelloise, précise la Ligue. Les experts internationaux se disent préoccupés par le fait que "laccès à certains droits prévus par le Pacte (le pacte international des membres de lOnu sur les droits de lHomme, NdlR) puisse être entravé du fait de décisions prises par certaines autorités communales en Flandre, notamment en ce qui concerne lachat de terrains communaux, laccès à des services et au logement, la jouissance de certaines prestations sociales ainsi que lexercice du droit dêtre élu (sans doute visée, la non-nomination des trois bourgmestres, NdlR), exigeant la connaissance ou lapprentissage du néerlandais, et créant ainsi une discrimination à légard dautres catégories de la population". La Comité invite lEtat belge à veiller à ce que ces décisions nouvrent pas la voie à certaines discriminations. "Ce qui est à souligner cest que lon sort ici du cadre belgo-belge, cest une organisation internationale indépendante qui indique que lorsquon insiste trop sur les exigences linguistiques, on ouvre la voie à des discriminations", commente Benoît Van der Meerschen, président de la Ligue des droits de lHomme. Il précise que le Comité a pu travailler sur base dun rapport remis tant par laile francophone que flamande de la Ligue belge. Rappelons quen 2008, les recommandations du Comité onusien sur les discriminations raciales cette fois, avaient déjà pointé le Wooncode de la Région flamande ainsi que certaines restrictions linguistiques à lachat de propriétés foncières publiques dans la commune de Zaventem.
Mathieu Colleyn
Mis en ligne le 30/10/2010
Les restrictions linguistiques sont épinglées par le Comité des droits de lHomme. Police, prisons, étrangers, des constats sévères.
Les recommandations du Comité du Haut-commissariat des Nations unies aux droits de lHomme ne parviennent à lEtat belge que tous les quatre à cinq ans. Les dernières datent de la fin du mois doctobre et la Ligue des droits de lHomme, section belge, y trouve quelques nouveautés qui ne sont pas franchement réjouissantes pour le pays. Tour dhorizon.
Vu le contexte politique du moment, commençons par les recommandations émises par le Comité vis-à-vis de certaines communes flamandes - clairement de la périphérie bruxelloise, précise la Ligue. Les experts internationaux se disent préoccupés par le fait que "laccès à certains droits prévus par le Pacte (le pacte international des membres de lOnu sur les droits de lHomme, NdlR) puisse être entravé du fait de décisions prises par certaines autorités communales en Flandre, notamment en ce qui concerne lachat de terrains communaux, laccès à des services et au logement, la jouissance de certaines prestations sociales ainsi que lexercice du droit dêtre élu (sans doute visée, la non-nomination des trois bourgmestres, NdlR), exigeant la connaissance ou lapprentissage du néerlandais, et créant ainsi une discrimination à légard dautres catégories de la population". La Comité invite lEtat belge à veiller à ce que ces décisions nouvrent pas la voie à certaines discriminations. "Ce qui est à souligner cest que lon sort ici du cadre belgo-belge, cest une organisation internationale indépendante qui indique que lorsquon insiste trop sur les exigences linguistiques, on ouvre la voie à des discriminations", commente Benoît Van der Meerschen, président de la Ligue des droits de lHomme. Il précise que le Comité a pu travailler sur base dun rapport remis tant par laile francophone que flamande de la Ligue belge. Rappelons quen 2008, les recommandations du Comité onusien sur les discriminations raciales cette fois, avaient déjà pointé le Wooncode de la Région flamande ainsi que certaines restrictions linguistiques à lachat de propriétés foncières publiques dans la commune de Zaventem.