A l’onu, les occidentaux se tournent vers l’iran

En marge de l’Assemblée générale des Nations unies à New York, samedi 27 septembre, les Occidentaux se tournent vers l’Iran pour tenter de faire avancer des négociations sur la guerre syrienne. Le secrétaire d’État américain, John Kerry, et ses homologues européens sondent le grand allié de Damas, alors que la Russie déploie ses troupes sur le terrain et qu’elle s’est engagée dans d’intenses efforts diplomatiques pour remettre en selle le gouvernement de Bachar Al-Assad. Elle propose ainsi notamment d’inclure les forces du régime dans une nouvelle coalition internationale contre l’organisation Etat islamique.
Or, le poids des « conseillers » iraniens à Damas, et le fait qu’une large part des forces du régime, usées par plus de quatre ans de guerre (240 000 morts, pour la plupart des civils), ont été remplacées sur le terrain par des milices chiites coordonnées par l’Iran, rendent ce pays incontournable.

Ainsi, de nombreuses chancelleries commencent à envisager d’inclure Bachar Al-Assad dans la recherche d’une solution politique. Et l’Assemblée générale de l’ONU toute cette semaine à New York pourrait, selon M. Kerry, être le lieu pour commencer à trouver une sortie de crise. « Je considère que cette semaine offre une occasion majeure à tous les pays pour jouer un rôle important afin de résoudre certains des problèmes aigus du Moyen-Orient », a déclaré samedi le chef de la diplomatie américaine, aux côtés du ministre des Affaires étrangères iranien, Mohammad Javad Zarif. C’était la première fois que les deux hommes se revoyaient depuis l’accord historique de juillet sur le nucléaire iranien entre Téhéran et les grandes puissances.

Fabius ne pose plus le départ d’Assad comme préalable
La chef de la diplomatie européenne Federica Mogherini a vu aussi M. Zarif. Selon l’UE, ils « se sont dits prêts à coopérer, dans le cadre des efforts menés par l’ONU » dont le médiateur, Staffan de Mistura, tente de relancer des négociations entre régime et opposition, sans succès pour l’instant.

Avant ses entretiens avec John Kerry, M. Zarif avait toutefois précisé que pour Téhéran les discussions cette semaine devraient porter prioritairement sur la mise en place de l’accord nucléaire. Le ministre français des affaires étrangères, Laurent Fabius, doit également rencontrer à New York M. Zarif.

Devant la presse, M. Fabius n’a pas posé le départ du président Assad comme préalable au lancement de pourparlers politiques sur la Syrie. « Cette négociation [en Syrie] ne peut pas avoir comme préalable que Bachar Al-Assad sera l’éternel futur de la Syrie », a-t-il dit. « Mais il faut qu’une négociation se noue ».

John Kerry avait déjà affirmé le week-end dernier qu’il fallait lancer une négociation et que le calendrier d’un éventuel départ de M. Assad était négociable. Le président russe Vladimir Poutine, qui veut proposer de bâtir une coalition élargie comprenant l’armée d’Assad pour combattre le groupe extrémiste État islamique (EI), rencontrera lundi son homologue américain Barack Obama à New York. L’administration américaine a déjà fait savoir qu’elle accueillerait favorablement une initiative russe sur le sujet.

En Syrie, Moscou a encore renforcé sa présence, en y dépêchant une quinzaine d’avions-cargos. Les Russes ont déjà envoyé des avions de combat, des systèmes de défense aérienne et des équipements militaires modernes, dont une partie cédée à l’armée syrienne



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L'Occident désire coopérer avec l'Iran. Fameux pied de nez a ceux qui prétendaient que le but caché des occidentaux était de détruire l'Iran en commençant par la Syrie.
 
L'Occident désire coopérer avec l'Iran. Fameux pied de nez a ceux qui prétendaient que le but caché des occidentaux était de détruire l'Iran en commençant par la Syrie.

Je l avais prédit , quand certains avait des idées reçues a très court terme sur l Iran, moi je les avait a très long terme, ne. Jamais croire a des intentions divulguées dans la presse, ou plutôt croire son contraire.
 
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