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L'Otan ne joue "pas suffisamment" son rôle en Libye, selon Juppé
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[QUOTE="Jelis, post: 8463132, member: 260067"] Je profite de votre échange, puisque le fil basé sur le sondage pour/contre l'intervention n'a pas permis d'entrer dans des considérations stratégiques concrètes. La pratique oligarchique du pouvoir et l'autoritarisme qui en découle nécessairement à terme est évidemment une impasse politique. Elle n'est cependant pas exclusive d'une doctrine, en matière d'économie et d'institutions. A ce titre il faut dire que M.Kadhafi est depuis quarante ans porteur d'une vision de l'Afrique fédérale et anti-régionaliste, à l'exact opposé du projet conservateur européen et américain. Contrairement à ce qui se répète ici et là, cette conflictualité n'a pas disparue après la signature de contrats pétroliers avec des consortiums étrangers en 2003. La meilleure illustration de ce rapport de force, à mon sens, est donnée par le sabotage du projet Rascom par Thales Alenia Space, qui rétrograda la durée de vie du satellite en orbite de 15 à 2 ans, en faisant état d'une curieuse fuite d'hélium (première avarie du genre constatée sur une commande de cette entreprise franco-italienne -dont Dassault Aviation détient près de 26% du capital nb-). Il s'agissait là de l'aboutissement d'un projet historique, qui devait assurer l'indépendance du continent en matière de télécommunications, jusqu'en 2010, les pays africains étant contraints de louer des satellites européens (quel maghrébin lisant ces lignes n'a pas pesté contre Intelsat, abonné des taxiphones avant l'arrivée de skype) à des prix faramineux (500 millions par an). Il est intéressant de noter que les deux plus gros contributeurs, à la fois fiancièrement et politiquement, de ce projet visionnaire furent la Lybie de M.Kadhafi et la Côte d'Ivoire de L.Gbagbo. 2006 est un tournant dans la matérialisation de ces ambitions car le premier se détourne du plan de financement de la Banque mondiale en la matière -qui comme d'habitude consistait à proposer du crédit sur le crédit à taux élévé- en proposant à lui seul 300 millions de dollars (le satellite ne coûtant que 400 millions à la fabrication). L'impulsion est décisive, la Chine et la Russie rejoignent le projet et permettent en 2010 la mise en orbite d'un second satellite. Le cap est fixé avec l'opérationnalité d'ici la fin de la décennie d'un satellite de technologie et fabrication africaine. De fait, c'est la création d'un circuit commercial autonome, soit la perte de dizaines de milliards de dollars et d'euros pour des pays jusque là sans concurrents sur ces marchés, USA et UE. Quand on connaît l'urgence pour ces économies à trouver des débouchés, surtout depuis la destabilisation du Japon, le climat politique dans ces pays (insurrection populaire et tribale pour l'un, échéance éléctorale pour l'autre) s'avére être des contextes propices à la tactique. Inclure ces éléments synthétiques dans l'appréhension des pressions politiques et militaires exercées sur la Lybie est à mon avis indispensable. [/QUOTE]
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