L'UE et le Maroc prolongent leur accord de pêche

Le Maure

Taza avant Gaza
Les 27 gouvernements européens ont donné mardi leur feu vert à la prolongation transitoire pour un an d'un accord controversé avec le Maroc qui permet à quelque 120 navires européens de venir pêcher dans les eaux marocaines et du Sahara marocain.

Les 27 ont adopté mardi le nouveau protocole à l'accord de pêche qui lie l'UE au Maroc et devraient le signer mercredi avec un représentant marocain. Sa mise en oeuvre reste toutefois encore soumise au feu vert du Parlement européen, qui a le pouvoir de le rejeter en bloc mais pas de l'amender.

Dans le cadre du protocole précédent, arrivé à échéance fin février, l'UE avait versé quelque 144 millions d'euros de droits d'accès et d'aide au développement du secteur de la pêche au Maroc sur quatre ans. Ces dispositions sont reconduites pour un an.

Europe 1
 

Le Maure

Taza avant Gaza
L'Union européenne et le Maroc signent un nouveau protocole de pêche

L'Union européenne signera, mercredi 13 juillet 2011, avec le Maroc un nouveau protocole à l'accord de partenariat dans le secteur de la pêche.

L'accord entre les deux parties a été signé en 2006 sans date d'expiration mais le protcole de quatre ans sur les possibilités de pêche et la contrepartie financière, joint à cet accord, s'est achevé le 27 février 2011. L'UE et le Maroc ont donc paraphé un nouveau protocole le 25 février 2011 courant jusqu'au 27 février 2012.

Le nouveau protocole, signé le 13 juillet 2011, va définir "les possibilités de pêche offertes aux navires de l'UE en fonction du surplus disponible dans les ressources halieutiques des zones de pêche marocaines ainsi que la contrepartie financière due, de manière distincte, au titre des droits d'accès et au titre d'une contribution dans l'aide au développement de la politique sectorielle de la pêche au Maroc."

Le Conseil européen a demandé mardi 12 juillet 2011 au Parlement européen d'approuver la conclusion de ce nouveau protocole. C'est le Conseil européen qui établiera entre les Etats membres de l'UE les posibilités de pêche au titre du protocole. Le Conseil européen précise que "cet accord est important pour les flottes de pêche lointaine de l'UE parce qu'il permet aux navires de onze Etat membres de pêcher dans les eaux marocaines."

Les quatre dernières années d'application, l'UE a versé 144 M€ en contrepartie des droits de pêche.

Avant de signer le prochain protocole, certains Etat membres ont estimé qu'il "fallait se demander si les populations locales du Sahara occidental avaient bénéficié de l'accord." Les autorités marocianes ont transmis les informations nécessaires à la Commission européenne en décembre 2010 qui concluent que les populations de cette région ont bénéficié de l'accord. Néanmoins, une disposition particulière sur ce sujet figurera dans le prochain protocole.

Econostrum
 

Scoco

Mrdi Mémtou Amro Maytkhes
Modérateur
Quelle méchanceté! Quelle tromperie!

Un européen qui s'en prendrait de la même façon au Roi du Maroc ou au Président algérien, ou.....

Y a-t-il un seul chef d'état "arabe" ou "musulman" qui trouve grâce à vos yeux?????
ça faisait 12ans qu'on nous gonfle avec les accords de l'UE sans aucun intérêt pour le PEUPLE.
 

Sanzo

VIB
ça faisait 12ans qu'on nous gonfle avec les accords de l'UE sans aucun intérêt pour le PEUPLE.

Analyse caricaturale sans aucun rapport avec la réalité.

Il y a un paquet de financement pour la mise à niveau des entreprises marocaines, tout ce qui est demandé aux chefs d'entreprises pour en bénéficier c'est de financer à hauteur de 30% le montant de l'intervention, les 70% étant à la charge de l'état.

Et malgré tout ils ne veulent même pas faire ce petit effort. C'est dire la mentalité qui prédomine...
 

Scoco

Mrdi Mémtou Amro Maytkhes
Modérateur
Analyse caricaturale sans aucun rapport avec la réalité.

Il y a un paquet de financement pour la mise à niveau des entreprises marocaines, tout ce qui est demandé aux chefs d'entreprises pour en bénéficier c'est de financer à hauteur de 30% le montant de l'intervention, les 70% étant à la charge de l'état.

Et malgré tout ils ne veulent même pas faire ce petit effort. C'est dire la mentalité qui prédomine...
Quand je vois que nous Marocains, on achète le sardine marocain à 20DH alors qu'on le trouve à 10DH en Europe, ça me laisse bouche bée.
 

Sanzo

VIB
Quand je vois que nous Marocains, on achète le sardine marocain à 20DH alors qu'on le trouve à 10DH en Europe, ça me laisse bouche bée.

Et bien ça c'est un autre fléau qui frappe le Maroc, plusieurs intermédiaires qui se prennent chacun leur part et au bout du compte un produit qui atteint des prix scandaleux.
 
Analyse caricaturale sans aucun rapport avec la réalité.

Il y a un paquet de financement pour la mise à niveau des entreprises marocaines, tout ce qui est demandé aux chefs d'entreprises pour en bénéficier c'est de financer à hauteur de 30% le montant de l'intervention, les 70% étant à la charge de l'état.

Et malgré tout ils ne veulent même pas faire ce petit effort. C'est dire la mentalité qui prédomine...

Il faut que Moussanada marche ! Après les différentes tournées et caravanes de sensibilisation et d’information initiées un peu partout à travers le pays, par le ministère de l’Industrie et du commerce et la Banque centrale aussi, l’Agence nationale pour la promotion de la PME (ANPME) repasse une autre couche. En effet, l’agence est en train de chercher à s'attacher les services d'un prestataire pour assurer une mission de prospection téléphonique auprès de plusieurs milliers d'entreprises marocaines. À croire que la sauce a encore beaucoup de mal à prendre en ce qui concerne le programme d’aide au financement des entreprises, lancé par l’ANPME. L’objectif de cette nouvelle mission est donc de convaincre les petites et moyennes entreprises de l’intérêt d’adhérer au programme Moussanada pour bénéficier d’un accompagnement au cours de la démarche de modernisation et d’amélioration de la productivité. Rappelons au passage que Moussanada prévoit la mise en place de programmes d’appui transverses et sectoriels permettant le financement à hauteur de 60% du coût total des prestations de services et/ou d’acquisition des systèmes d’information, pour peu qu'ils ne dépassent pas la barre du million de DH.
 
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