Le Maure
Taza avant Gaza
Un pas important est sur le point dêtre franchi entre lUnion européenne et le Maroc sur la question du Sahara. Les accords de pêche entre l'UE et le Maroc, notamment se situaient pour certains dans une zone grise, du fait qu'ils incluaient les eaux territoriales du Sahara. Pourtant, cette zone grise n'en est pas une, selon la chef de la diplomatie européenne. Catherine Ashton estime que l'autorité administrative de facto du Maroc sur ce territoire lui confère le droit de l'inclure dans des accords commerciaux. Une première.
«Le Sahara occidental est un territoire non-autonomne et le Maroc exerce, de facto, le pouvoir administratif. [...] Si l'administration de facto du Maroc au Sahara est acceptée, sous condition légale de remplir les obligations du droit international, [ ] nous pensons que cela s'applique à l'incorporation de produits de l'agriculture et de la pêche dans l'accord d'association.» Ce point de vue nest autre que celui de la chef de la diplomatie de lUE, Catherine Ashton. La vice-présidente de la Commission européenne la fait savoir dans une lettre adressée au parlement des vingt sept, selon le quotidien espagnol Canarias 7.
Un pas des pas
Il sagit là dun grand pas que vient daccomplir la Commission européenne, notamment sur le débat concernant la légalité des accords de pêche entre le Maroc et lUE. Un accord qui fait lobjet de nombreuses réticences, surtout au sein du Parlement européen : la question du Sahara oblige. Même la commissaire européenne à la pêche Mary Damanaki, sétait positionnée pour lexclusion de lespace maritime du Sahara occidental. Les pays scandinaves de leur côté, apprécient mal linclusion des côtes sahariennes dans cet accord entré en vigueur en 2007 et prorogé de quatre ans le 25 février dernier.
La reconnaissance dinstances de lUE de la légalité pour le Maroc de commercialiser des produits halieutiques et agricoles nest pas la première « concession » obtenue par le royaume. Le premier pas a été franchi lorsque des représentants de lUE ont accepté que laccord concerne les côtes sahariennes, mais en invitant le Maroc à prouver que les populations locales [du Sahara] profitent des fruits de cet accord. Cétait notamment la position de Mary Damanaki la commissaire en charge de la pêche. Aujourdhui, cest autour de la vice-présidente de lUE de reconnaitre les droits commerciaux du Maroc sur les produits exploités dans les zones du Sahara.
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«Le Sahara occidental est un territoire non-autonomne et le Maroc exerce, de facto, le pouvoir administratif. [...] Si l'administration de facto du Maroc au Sahara est acceptée, sous condition légale de remplir les obligations du droit international, [ ] nous pensons que cela s'applique à l'incorporation de produits de l'agriculture et de la pêche dans l'accord d'association.» Ce point de vue nest autre que celui de la chef de la diplomatie de lUE, Catherine Ashton. La vice-présidente de la Commission européenne la fait savoir dans une lettre adressée au parlement des vingt sept, selon le quotidien espagnol Canarias 7.
Un pas des pas
Il sagit là dun grand pas que vient daccomplir la Commission européenne, notamment sur le débat concernant la légalité des accords de pêche entre le Maroc et lUE. Un accord qui fait lobjet de nombreuses réticences, surtout au sein du Parlement européen : la question du Sahara oblige. Même la commissaire européenne à la pêche Mary Damanaki, sétait positionnée pour lexclusion de lespace maritime du Sahara occidental. Les pays scandinaves de leur côté, apprécient mal linclusion des côtes sahariennes dans cet accord entré en vigueur en 2007 et prorogé de quatre ans le 25 février dernier.
La reconnaissance dinstances de lUE de la légalité pour le Maroc de commercialiser des produits halieutiques et agricoles nest pas la première « concession » obtenue par le royaume. Le premier pas a été franchi lorsque des représentants de lUE ont accepté que laccord concerne les côtes sahariennes, mais en invitant le Maroc à prouver que les populations locales [du Sahara] profitent des fruits de cet accord. Cétait notamment la position de Mary Damanaki la commissaire en charge de la pêche. Aujourdhui, cest autour de la vice-présidente de lUE de reconnaitre les droits commerciaux du Maroc sur les produits exploités dans les zones du Sahara.
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