L'unesco reporte une exposition sur le peuple juif à la demande de pays arabes

L'Unesco a annoncé vendredi le report, à la demande de 22 pays arabes, de l'inauguration prévue mardi à Paris d'une exposition retraçant 3.500 ans de relations entre le peuple juif et Israël, invoquant des risques pour le processus de paix au Proche-Orient.

Cette exposition, intitulée "Les gens, le Livre, la Terre: la relation de 3.500 ans du peuple juif avec la Terre Sainte" devait se tenir entre le 21 et le 30 janvier au siège parisien de l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco) et était organisée en collaboration avec le Centre Simon Wiesenthal.
Dans un communiqué, l'Unesco indique avoir "reçu une lettre de 22 États membres du Groupe arabe qui ont fait état de leur préoccupation quant au possible impact négatif de l'exposition sur le processus de paix et les négociations en cours au Proche-Orient".
"Dans ce contexte, l'Unesco a malheureusement dû reporter l'inauguration de l'exposition", indique le communiqué.

Selon l'organisation, "un certain nombre d'éléments doivent encore trouver un accord", en particulier des "points historiques textuels ou visuels potentiellement contestables, qui pourraient être perçus par des États-membres comme une mise en danger du processus de paix".

"Le consensus dans les décisions et les résolutions de l'Unesco concernant le Proche-Orient sont particulièrement importants pour éviter une confrontation et une politisation", insiste l'Unesco qui s'engage à "travailler avec les États-membres et ses partenaires pour tenir cette exposition dans des conditions favorables à la coopération et au dialogue".

L'annulation de l'exposition intervient alors que les relations entre l'Unesco et Israël sont notoirement tendues depuis l'admission en octobre 2011 de la Palestine au sein de l'organisation.

En réaction, Israël et les États-Unis avaient cessé de verser leur contribution financière à l'Unesco et ont, en conséquence, perdu en novembre dernier leur droit de véto.

Dans un communiqué transmis à l'AFP, une association française, le Bureau national de vigilance contre l'antisémitisme (BNVCA), a dénoncé "la décision scandaleuse" de l'Unesco et appelé l'organisation à "ne pas céder aux pressions exercées par le Groupe des pays arabes de l'UNESCO, manifestement allergiques à la vérité historique".

Dans un courrier adressé à la directrice générale de l'Unesco, Irina Bokova, le BNVCA "lui demande de revenir sur cette décision" faute de quoi l'association menace "d'inviter toutes les communautés juives,les institutions juives, les amis d'Israël à ne pas participer à la cérémonie d'anniversaire de la libération des camps nazis organisée par l'Unesco le 27 janvier 2014".
Le BNVCA a indiqué avoir saisi le ministre français des Affaires étrangères. Interrogé par l'AFP, le Quai d'Orsay a estimé que "l'affaire relève de l'Unesco".
 
Dans un communiqué transmis à l'AFP, une association française, le Bureau national de vigilance contre l'antisémitisme (BNVCA), a dénoncé "la décision scandaleuse" de l'Unesco et appelé l'organisation à "ne pas céder aux pressions exercées par le Groupe des pays arabes de l'UNESCO, manifestement allergiques à la vérité historique"

l'hopital qui se fout de la charité, quand on sait qu'Izrael a été créé sur un mensonge immonde
quel vérité historique, les palestiniens descendent en parti des hébreux et les iszréaliens des européens et des maghrébins ?
c'est la seule vérité qui devrait être dite.
 
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