Il semblerait que les deux amoureux de charb se fritent par médias interposés
pshaaaakhe ils sont très intelligents!
De nombreuses rumeurs, alimentées par la mise à pied de la journaliste Zineb El Rhazoui - finalement annulée -, ont fait état ces derniers jours d'un conflit interne au sein du journal. Mais "si je me barre, c'est que c'est difficile pour moi de travailler sur l'actualité", affirme simplement Luz. "Chaque bouclage est une torture parce que les autres ne sont plus là. Passer des nuits d’insomnie à convoquer les disparus, à me demander ce que Charb, Cabu, Honoré, Tignous auraient fait, c’est épuisant."
Jeannette Bougrab ? "C'est Mad Max"
"Beaucoup de gens me poussent à continuer, mais ils oublient que le souci c’est l’inspiration. Si l’actu ne t’inspire plus, tu peux toujours dessiner, c’est presque pavlovien, mais tu vas refaire une idée que tu as déjà faite", poursuit le dessinateur, qui publie mercredi Catharsis, une BD journal de bord sur les attentats et les mois qui ont suivi.
Libération n'a pas manqué par ailleurs de faire réagir Luz aux attaques de Jeannette Bougrab, l'autoproclamée compagne de Charb, qui l'a récemment chargé sans ménagement dans Valeurs actuelles (elle l'a qualifié de "médiocre" et d'“usurpateur’). "Bougrab a dit : ‘C’est quoi ce héros en carton qui ne veut plus dessiner Mahomet ?’ Mais on n’est pas des héros, on l’a jamais été, on l’a jamais voulu", déclare d'abord le dessinateur. Avant de traiter l'ancienne secrétaire d'Etat de Sarkozy par le plus pur mépris : "Je m’en branle de cette *****. C’est violent, ce qu’elle a dit, mais elle est en roue libre, c’est Mad Max. Nous, on ne l’est pas, Mad Max, et c’est ça le problème. Ça fascine les gens de nous regarder comme des héros qui foncent dans le tas, ils oublient qu’avant de faire un dessin on réfléchit.”
Luz conclut l'entretien en soulignant que si, dans quelques mois, il ne sera "plusCharlie Hebdo", il sera "toujours Charlie".
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