A Madrid, plusieurs centaines d'étudiants espagnols d'universités privées non-mixtes ont manifesté bruyamment dans la rue mardi 23 mars, nous apprend El Pais. Pour réclamer la mixité? Non, pour la rejeter! Le recteur de la prestigieuse université madrilène de Complutense a annoncé que trois collèges publics qui séparent encore les sexes allaient devenir mixtes, provoquant une révolte conservatrice des étudiants.
La plupart des des universités espagnoles sont devenues mixtes dans les années 1960, avec une seconde vague dans les années 1970-1980, sans problème particulier. Aujourd'hui, certains sont incrédules devant cette rebellion inattendue. «J'y ai réfléchi toute la journée et je ne comprends toujours pas!», a déclaré le président de l'Association des facultés et résidences universitaires publiques.
«Cela prend racine dans une vieille tradition, présente sur tous les continents chez les adolescents et post-adolescents», selon le sociologue Mariano Fernandez Enguita. «Il s'agit d'espèces de rites initiatiques en bande de même sexe qui marquent les débuts de le jeunesse.»
Anne-Marie Reboul, directrice du collège Teresa de Jesus, l'une des facultés concernées, explique: «Leur argument principal est qu'avec la mixité, ils perdraient leur identité. Mais si on leur pose la question de ce qu'est cette identité, ils ont du mal à la définir.»
Source: El pais via Slate.fr
La plupart des des universités espagnoles sont devenues mixtes dans les années 1960, avec une seconde vague dans les années 1970-1980, sans problème particulier. Aujourd'hui, certains sont incrédules devant cette rebellion inattendue. «J'y ai réfléchi toute la journée et je ne comprends toujours pas!», a déclaré le président de l'Association des facultés et résidences universitaires publiques.
«Cela prend racine dans une vieille tradition, présente sur tous les continents chez les adolescents et post-adolescents», selon le sociologue Mariano Fernandez Enguita. «Il s'agit d'espèces de rites initiatiques en bande de même sexe qui marquent les débuts de le jeunesse.»
Anne-Marie Reboul, directrice du collège Teresa de Jesus, l'une des facultés concernées, explique: «Leur argument principal est qu'avec la mixité, ils perdraient leur identité. Mais si on leur pose la question de ce qu'est cette identité, ils ont du mal à la définir.»
Source: El pais via Slate.fr